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association tunisienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Amicale des magistrats tunisiens (arabe : الجمعيّة الوداديّة للحكّام التونسيّين) ou AMT est une association professionnelle tunisienne.
Fondation | |
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Dissolution | |
Successeur |
Association des magistrats tunisiens (d) |
Type | |
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Pays |
Elle est fondée le par un groupe de magistrats avec à leur tête le juriste Mohammed Ben Ammar[1]. Le , elle devient l'Association des magistrats tunisiens.
L'amicale dépose son statut le , mais l'administration du protectorat français fait montre de réticence pour lui accorder un visa. Néanmoins, les autorités de l'époque n'ont aucune assise juridique pour s'opposer à sa création, seule sa nature laissant place à l'équivoque : est-ce une association de secours mutuels, comme stipulé par l'article 2 de son statut, qui serait ainsi régie par le décret du sur les associations, ou un syndicat professionnel, qui serait soumis dans ce cas aux dispositions du décret de 1932 sur les syndicats professionnels.
L'amicale aspire alors au regroupement des magistrats tunisiens en fonction et a pour objectif de renforcer les liens de solidarité entre magistrats et d'apporter son assistance à ses membres les plus nécessiteux[2],[3].
L'amicale milite aussi pour l'indépendance de la magistrature et la non-ingérence du pouvoir exécutif dans les missions qui lui sont dévolues, ainsi que pour l'égalité entre les magistrats tunisiens et français.
Elle rédige en outre un manifeste adressé au ministre français des Affaires étrangères pour protester contre les événements du , et s'oppose à une circulaire qui touche de plein fouet la souveraineté tunisienne et la dualité de la magistrature[4].
Le , l'amicale tient son premier conseil, présidé par le juriste Mohammed Ben Ammar. Le conseil se compose des magistrats suivants :
Le , les magistrats élisent un nouveau bureau composé des membres suivants[5] :
De 1946 jusqu'aux années 1970, l'amicale est le seul organisme représentatif du corps des magistrats. Cependant, un groupe de jeunes magistrats tunisiens, invoquant le principe du pluralisme représentatif de la profession, créent, le , l'Association des jeunes juges tunisiens[6]. Cette association est dissoute le par décision du tribunal administratif et sur demande du gouvernement[7].
L'Amicale des magistrats tunisiens, représentant historique des juges tunisiens, est ressuscitée le sous la dénomination d'Association des magistrats tunisiens, comme unique organisme représentatif de la profession.
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