Entre le 25 et le (peut-être le 28 qui est un dimanche), selon le médiéviste Andrew W. Lewis[3], elle épouse, à Paris, en premières noces, le roi LouisVI le Gros, au passé mouvementé, mais qui à l'âge de 35 ans aspire à une vie calme.
Avec Adélaïde de Savoie, une branche des Bosonides se fond dans les Capétiens, c'est une femme réputée laide[8] mais attentive et pieuse. Elle eut sept fils et deux filles:
Philippe (1116-1131), à ne pas confondre avec son frère du même nom;
Philippe (v. 1132/1133-1161)[9], à ne pas confondre avec son frère aîné, mort des suites d'une chute de cheval. Sans alliance ni postérité. Nommé évêque de Paris, il refusa le poste et resta archidiacre;
Samuel Guichenon (1607-1664) , Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monumens, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, 2e édition, 1778, tome 3, p.295 (Lire en ligne).
Laurent Ripart, «La tradition d'Adélaïde dans la maison de Savoie», dans Patrick Corbet, Monique Goullet, Dominique Iogna-Prat, Adélaïde de Bourgogne. Genèse et représentations d'une sainteté impériale, Comité des travaux historiques et scientifiques / Éditions universitaires de Dijon, coll.«CTHS Histoire», , 230p. (ISBN2-7355-0497-2, lire en ligne).
En dépit de sa laideur - son premier fiancé, le comte de Hainaut, avait fui, épouvanté - Adélaïde est aimée du roi qui lui sera fidèle… Cf. Histoire de la France et des Français au jour le jour par André Castelot et Alain Decaux[sourceinsuffisante].
(en) Elizabeth A. R. Brown, «The Children of LouisVI of France and Adelaïde of Maurienne, and the Date of a Historical Compendium of Saint-Denis», Medieval Prosopography, vol.36, no1, (ISSN2690-8182, e-ISSN2690-8190, résumé).
(en) Lois L. Huneycutt, «The Creation of a Crone: The Historical Reputation of Adelaide of Maurienne», dans Kathleen Nolan, éd., Capetian Women, Palgrave Macmillan, 2004 (ISBN9780312294489), p.27-43 [résumé].
(en) Kathleen Nolan, «The Queen’s Body and Institutional Memory: The Tomb of Adelaide of Maurienne», dans Elizabeth Valdez del Alamo et Carolo Stamatis Pendergast (éditeurs), Memory and the Medieval Tomb, Routledge, (ISBN978-1-315-19342-7, DOI10.4324/9781315193427-11), p.249–267.
(en) Kathleen Nolan, «The Tomb of Adelaide of Maurienne and the Visual Imagery of Capetian Queenship», dans Capetian Women, Palgrave Macmillan, (ISBN978-1-349-63509-2, DOI10.1007/978-1-137-09835-1_4, résumé, lire en ligne), p.45–76, repris dans (en) Kathleen Nolan, Queens in Stone and Silver: The Creation of a Visual Imagery of Queenship in Capetian France, New York, (lire en ligne), chap.2, p.47-76.
Philippe Plagnieux, «Le Tombeau de la reine Adélaïde de Maurienne († 1154) à Saint-Pierre de Montmartre: entre célébration mémorielle et béatification», Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, vol.42 «Mémoire, tombeaux et sépultures à l’époque romane», , p.143-152 (résumé).