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poétesse, écrivaine et enseignante italienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ada Negri (née le à Lodi en Lombardie et morte à Milan le ) est une poétesse italienne de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Ada Negri a fait ses études à l'École normale des femmes de Lodi, d'où elle est sortie avec un diplôme d'enseignant en école primaire. Son premier emploi fut au Collège féminin de Codogno, en 1887, à l'âge de 17 ans. À partir de 1888, elle enseigne à l'école primaire à Motta Visconti, petite ville dans la province de Milan en Lombardie où elle a passé la période la plus heureuse de sa vie d'enseignante[1] : c'est pendant cette période qu'elle commence à publier ses écrits dans un journal lombard, la Fanfulla de Lodi. Durant cette période, elle compose des poèmes qui furent publiés plus tard en 1892 dans Fatalité (it) : cette publication a connu un grand succès, permettant à Ada Negri d'acquérir une solide réputation. Consécutivement, elle reçut le titre de professeur et fut nommée à l'Institut supérieur Gaetana Agnesi de Milan.
En 1894, elle remporte le Prix Giannina Milli. La même année, elle publie son deuxième recueil de poèmes, La Tempête, moins apprécié que Fatalità et qui dut faire face aux critiques de Luigi Pirandello.
En 1896, elle épouse dans un mariage précipité Giovanni Garlando, industriel du textile de Biella, avec lequel elle a eu sa fille Bianca qui lui a inspiré de nombreux poèmes, puis une autre fille, Victoria, morte à l'âge d'un mois. Dans cette période, sa poésie a considérablement changé : ses œuvres sont devenues très introspectives et autobiographiques.
À Milan en 1899, elle fait partie des fondatrices de l'Unione Femminile Nazionale, une organisation pour l'émancipation des femmes par l'acquisition des droits politiques, sociaux et civils.
Elle se sépare de Giovanni Garlando en 1913, pour s'installer à Zurich, où elle reste jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Ses écrits d'exil à Zurich, publiés en 1914, sont autobiographiques. Elle publie en 1917 Le solitarie (Les solitaires), des histoires courtes centrées sur les femmes.
En 1931, elle reçoit le prix Mussolini pour son œuvre puis, sur la proposition du Duce lui-même, elle est en 1940 la première femme à entrer à l'Académie d'Italie[2]. Elle n'a par ailleurs jamais caché sa proximité avec le régime de Mussolini[3].
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