Europe
- Janvier : les Vikings de la Seine dévastent Paris et l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Ils pillent Melun[4].
- Février : à la mort du comte de Capoue Landon, son fils Landon II lui succède, mais est renversé en août par son oncle Pandon[5]. Pandonolf succède à son père Pandon à sa mort en 862, puis l'évêque de Capoue Landolf II finit par usurper le trône en 862-863 (fin en 879).
- 25 mai : concile de Constantinople. Alexios Aristênos, canoniste, participe au concile. Le patriarche de Constantinople Ignace est déposé et Photios confirmé.
- Mai : les Vikings de Weeland entrent dans l'embouchure de la Seine, à l'appel de Charles le Chauve qui s'engage à leur fournir 5 000 livres d'argent et leur ravitaillement. Plus tard, ils assiègent la bande rivale de la Seine dans leur île d'Oscellus (Oissel ou Jeufosse) qui doivent leur payer 6 000 livres d'or et d'argent pour avoir la vie sauve[4]. Assiégeants et assiégés hivernent à Saint-Maur-des-Fossés[6]. Durant l'été, les moines de Saint-Germain-des-Prés se réfugient à Nogent-l'Artaud, ceux de Ferrières-en-Gâtinais à Auxerre à l'automne[4].
- Juin : plaid de Compiègne. Charles le Chauve confie au duc Robert le Fort, un ancêtre des Capétiens, la mission de défendre la région entre Seine et Loire (marche de Neustrie)[4].
- 25 juin : ouverture du concile de Pîtres (fin en 862)[7].
- 2 août : Charles le Chauve est à l'abbaye de Chelles[4].
- 14 septembre : Charles le Chauve est à Auxerre, le 11 octobre à Verzé, près de Mâcon[8]. Après le plaid de Compiègne, il lance une expédition contre son neveu Charles de Provence[9], prenant prétexte d’un appel d’une partie de l’aristocratie provençale[10], dont le « puissant comte d’Arles Fourrat »[11]. Mais battu par Girard de Roussillon[12] il ne dépasse pas Mâcon[11].
- 25 décembre : Charles le Chauve célèbre Noël à Ponthion[4].
René Poupardin – Le royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933) – p. 26
Pierre Riché – Les Carolingiens, une famille qui fit l’Europe – p.209
René Poupardin – Le Royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933) – p. 30