Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La 55e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.
55e division d'infanterie | |
Insigne de la 55e division d'infanterie (1940). | |
Création | 1914 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - bataille de l'Ourcq 1914 - 1re bataille de l'Aisne 1915 - 2e bataille d'Artois 1915 - 3e bataille d'Artois 1916 - bataille de Verdun 1918 - 1re bataille de Noyon 1918 - 3e bataille de l'Aisne 1918 - 2e bataille de Noyon 1940 - Percée de Sedan |
modifier |
Affectation organique:
De la mobilisation jusqu'au :
13 au : débarquement dans les gares de Sainte-Menehould et Verdun. Mouvement V.T. des éléments en autos vers la même région par Montargis, Sens, Sézanne, Givry-en-Argonne.
: regroupement dans la zone Vauquois, Montfaucon-d'Argonne, Esnes-en-Argonne.
au : occupation et organisation de la position de barrage de Verdun sur les côtes de la Meuse, de Wavrille à Azannes-et-Soumazannes.
20 au : mouvement vers le secteur de Sedan : infanterie V.F., éléments autos et hippomobiles V.T.
La 55e division d'infanterie (55e DI) du général Lafontaine est rattachée au Xe corps d'armée qui forme l'aile gauche de la 2e armée. Elle n'est dans son ensemble pas concernée par les plans d'intervention en Belgique et doit continuer à occuper sa position. Le , celle-ci est établie sur la Meuse entre le Pont-à-Bar et le confluent de la Meuse avec la Chiers, la 55e DI y renforce le 147e régiment d'infanterie de forteresse du sous-secteur de Sedan (secteur fortifié de Montmédy). À sa gauche, le front est tenu par la 102e division d'infanterie (dépendant de la 9e armée) et à sa droite par la 3e division d'infanterie nord-africaine. Pour le plan Dyle, son groupe de reconnaissance de division d'infanterie, le 64e GRDI, doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne au sein du groupement ouest de la 5e division légère de cavalerie et un des bataillons de la 55e DI, le I/295e régiment d'infanterie, doit se placer sur la Semois en recueil de ce groupement ouest[8].
La 55e DI est une division de série B : ses effectifs sont composés de réservistes de classes anciennes dont l'instruction demeure rudimentaire malgré les efforts au cours de la drôle de guerre, et seuls 4 % des officiers sont d'active[9]. Ses unités ne sont complétées qu'à 80-85 % de leurs effectifs théoriques et ses régiments d'infanterie n'ont rien perçu de leur dotation en canon antichar de 25 mm[10]. La division accuse également des déficits dans ses équipements (habillement, matériels…) et approvisionnements[9]. Le sous-secteur de Sedan que la division renforce est également faible comparée à ceux de Mouzon ou Marville, ses fortifications sont peu nombreuses[10].
Cette zone du front est en effet perçue comme secondaire par le commandement français, qui juge peu probable une offensive allemande d'envergure contre le sous-secteur de Sedan car le « fond de poche » des Ardennes (à l'ouest de Montmédy) conjugué à la Meuse est considéré comme peu propice à une action d'envergure[11]. Cependant, le terrain n'a pas que des avantages que pour la défense : la Meuse peut être approchée au nord par les collines boisées et par les zones urbaines (Sedan, Donchery…), les rives peuvent se prêter facilement à une traversée et le fleuve présente un méandre formant la presqu'île d'Iges[12]. En théorie, de nombreuses destructions doivent être effectuées sur la rive nord de la Meuse mais dans ce secteur les civils n'ont pas été évacués et leur présence (notamment les travaux agricoles qui se poursuivent) empêcheront la préparation de ces destructions, et gêneront également les travaux de fortifications[12].
Alerte occupation des emplacements de combats Sur L.P.R. 03 Bataillons du 147e R.I.F. (Régiment d'Infanterie de Forteresse), 02 Bataillons du 331e R.I., 02 Bataillons du 295e R.I. et le 11e B.M (Bataillon Mitrailleur ). Moyen feu: 39 canons de 25 mm, 19 canons de 47 mm, 06 groupes de 75 mm [45e R.A.D. (Régiment d'Artillerie Divisionnaire), I et II/99e R.A.F.(Régiment Artillerie de Forteresse) III/38e R.A.D (Régiment d'Artillerie Divisionnaire)]; 02 groupes de 155C.(V/38e R.A.D (Régiment d'Artillerie Divisionnaire), V/45e R.A.D (Régiment d'Artillerie Divisionnaire)
à 17 h apparition d'éléments allemands (motos, auto-mitrailleuse, fantassins) débouchant au sud de Saint-Menges. Recueil de la cavalerie sur le rive gauche. Destruction des ponts. Dans la nuit entrée en ligne des premiers éléments de la 71e division d'infanterie qui doit prendre à son compte le sous-secteur d'Angecourt. Limite droite du secteur ramenée à Pont-Maugis (ex) Bulson.
Relève par la 71e division d'infanterie dans sous secteur Est restera inachevée en raison de la pression des Allemands. Dans la matinée occupation de la rive droite par les Allemands (Givonne à 10h, Donchery à 13 h). Concentration de canons anti-chars qui prennent sous leur feu les blockhaus de la rive gauche. Intenses bombardements aériens sur la position et ses arrières. À 15h, attaque de l'armée allemande au Nord et au Sud de Torcy, perte de Wadelincourt, à 17 h 30 de Torcy à 18 h et Bellevue vers 19h; Les Allemands atteignent les localités de La Boulette et du bois de la Marfée. Panique dans la région de Bulson, provoquée par l'annonce de l'arrivée de chars allemands qui en fait n'ont pas traversé la Meuse. En fin de journée L.P.R. (ligne principale de résistance)[Quoi ?] rompue sur l'ensemble du front sauf dans la vallée de la Bar. Essai de renforcement de la ligne d'arrêt (déjà perdue par endroits) à l'aide de fractions du 331e Régiment d'Infanterie et du 11e B.M. (Bataillon Mitrailleur) qui ont pu être relevés dans le sous-secteur d'Angecourt. Au cours de la nuit, infiltrations de troupes allemandes sur Caumont.
Dès l'aube accentuation de l'effort de l'armée allemande en direction de Bulson.
Contre-attaque déclenchée:
À gauche : par 213e R.I. [jusqu'à la réserve de C.A. (corps d'Armée)] et 7e B.C.C (Bataillon de Char de Combat) sur l'axe Maisoncelle, Bulson, Chaumont, arrêtée puis repoussée par chars allemands arrivant de Chemery;
À droite par 250e R.I; [jusqu'à réserve de C.A.] et 4e B.C.C. débouchant du bois de Raucourt sans liaison entre chars et infanterie et ne dépassant pas la lisière Nord de Villiers. À 09 h 45 décision de reporter la défense sur la deuxième position d'armée entre Artaise-le-Vivier et la lisière Nord du bois de Raucourt. Repli sous la pression des Allemands, désagrégation des unités. Au cours de l'après-midi, regroupement d'éléments près de Bayonville.
Pratiquement, la 55e DI a cessé d'exister.
Regroupement d'éléments replies au Sud-Ouest de Machault.
16 et Mouvement des éléments regroupés vers la région de Saint-Souplet.
L'insigne adopté en 1939 présente un cœur, référence à Jacques Cœur et à la ville de Bourges. Toutes les unités de la 55e DI partagent ce motif sur leur insigne[13],[14].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.