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Le 46e régiment d'infanterie (46e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Bretagne, un régiment français d'Ancien Régime. Il est dissout depuis 1997.
46e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du 46e régiment d’infanterie. | |
Création | 1644 |
---|---|
Dissolution | 1997 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Rôle | Infanterie |
Devise | "Potius Mori Quam Foedari" "Plutôt mourir que faillir" |
Inscriptions sur l’emblème |
Zurich 1799 Austerlitz 1805 La Moskowa 1812 Sébastopol 1855 La Marne 1914 Vauquois 1915 Noyon 1918 |
Anniversaire | (mort de La Tour d'Auvergne) |
Guerres | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Guerre d'indépendance grecque Guerre de Crimée Campagne d'Italie (1859) Guerre de 1870 Conquête de la Tunisie Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 une palme Croix de guerre 1939-1945 une palme Médaille d'or de la Ville de Milan Flammes de l'armée de la République Fédérale Allemande et de la ville de Berlin |
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[…]
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(*) Officiers qui sont devenus par la suite généraux de brigade,
(**) Officiers qui sont devenus par la suite généraux de division
Colonels tués et blessés à la tête du 46e régiment d'infanterie de ligne pendant la période 1804-1815 :
Officiers tués et blessés au sein du 46e régiment d'infanterie de ligne pendant la période 1804-1815 :
Un bataillon du régiment participe à la conquête de la Tunisie par la France[5].
En 1914, le régiment est caserné à Paris et Fontainebleau.
Pendant toute la durée de la guerre, le régiment fait partie de la 10e division d'infanterie, d'abord rattaché à la 19e brigade de cette division puis à l'infanterie divisionnaire à partir d'[6].
Le , le régiment est cité à l'ordre de la 5e Armée française, ses pertes s'élèvent alors à 3684 tués ou disparus, dont 76 officiers.
Pendant l'entre-deux-guerres, il est stationné à Paris et Fontainebleau, toujours rattaché à la 10e DI[7].
Fidèle à sa devise, il succombe héroïquement sur Asfeld le , au terme de la bataille de l'Aisne[style à revoir]. Il lui reste alors 6 officiers, 8 sous-officiers et 82 soldats. Il est dissous dès la création de l'armée d'armistice.
Le régiment renaît de ses cendres lors de la libération de la France. Il est recréé le à partir de la 4e demi-brigade qui regroupe depuis les bataillons 1/22, 4/22, 9/22 et 11/22 des forces françaises de l'intérieur en région parisienne. Rattaché à la nouvelle 10e division d'infanterie, le 46e RI reçoit le son drapeau des propres mains du Général de Gaulle[7].
Il est détaché fin mars 1945 sur le front de l'Atlantique, combattant contre les poches allemandes de La Rochelle. Rééquipé (partiellement) à l'américaine après le rattachement de la 10e DI à la 1re armée française le , le 46e RI entre en Allemagne avec sa division en juin 1945, installant son PC à Montabaur en juillet[7].
Le 46e RI est dissous le , devenant le 46e bataillon d'infanterie de la 10e demi-brigade d'infanterie[7].
Relevant des Forces françaises à Berlin à partir de [7], après l'Accord quadripartite sur Berlin, il est stationné au Quartier-Napoléon avec le 11e régiment de chasseurs[8], ces deux unités y « succédant » à la Fallschirm-Panzer-Division 1. Hermann Göring. Redevenu un régiment, le 46e RI est dissous le .
Il est recréé le , comme régiment de réserve associé au 24e régiment d'infanterie de Vincennes. Il est chargé de missions de protection des populations et d'aide aux autorités avant une ultime dissolution le .
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :
La cravate du drapeau est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec une palme, de la croix de guerre 1939-1945 avec une palme, de la Médaille d'or de la Ville de Milan et, depuis 1994, des flammes de l'armée de la République Fédérale Allemande et de la ville de Berlin.
« Vaillant régiment qui, depuis le début de la campagne, tant en Argonne qu'à Vauquois, dans la Somme, sur l'Oise, en Champagne et dans l'Aisne, a fait preuve d'une ténacité farouche dans la défensive et d'une inlassable ardeur dans l'offensive.
Sous l'impulsion énergique de son chef, le lieutenant-colonel Peyrotte, vient, du au , de soutenir pendant 7 jours et 7 nuits consécutifs la poursuite acharnée de l'ennemi, le forçant à reculer de plus de 6 kilomètres, le rejetant au nord de la Suippe, lui occasionnant de lourdes pertes et capturant plus de 200 prisonniers et un nombre important de mitrailleuses. A repoussé de puissantes contre-attaques destinées à le refouler au sud de la rivière, se cramponnant au terrain conquis. »[5]
Sa devise est "Potius mori quam vinci" ("Plutôt mourir qu'être vaincu") qui est remplacée vers 1757 par "Potius mori quam faedari" ("Plutôt mourir que faillir")[réf. nécessaire].
L'insigne du régiment est un écu portant les têtes de La Tour d'Auvergne, héros du régiment tué en 1800 et d'un poilu de la Grande Guerre. En pointe, l'insigne porte le drapeau du régiment de Bretagne, chargé du numéro 46[7].
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