Scipion l'Africain a mis en déroute l’armée de Syphax avec l’aide de Massinissa. À l’issue de la bataille, Massinissa fait prisonnier le roi des Massaessyles et marche sur Cirta qui se rend. Troublé par la reine Sophonisbe, il l’épouse pour la sauver des Romains, puis livre Syphax et les autres prisonniers à Scipion. Devant les injonctions de Scipion et pour éviter de figurer à son triomphe, Sophonisbe se donne la mort. Les prisonniers numides envoyés à Rome seront rendus à Massinissa à l’exception de Syphax[4].
Magon Barca et ses alliés Gaulois sont battus en Cisalpine par le préteur Publius Quinctilius Varus et le proconsul Marcus Cornelius Cethegus sur le territoire des Insubres. Magon, grièvement blessé, se retire en Ligurie[4].
Carthage, qui n’a plus d’armée, négocie la paix avec Scipion et rappelle Hannibal d’Italie[4]. Celui-ci, amer, embarque l’élite de son armée. Des soldats italiens, qui refusent de le suivre, se sont réfugiés dans le sanctuaire jusqu’alors inviolable de Juno Lacinia. Hannibal les fait égorger dans le temple même.
Hannibal débarque à Leptis Minor (Lamta). Il prend la tête de l’armée punique et reçoit des renforts numides, gaulois et macédoniens.
Fin 203 av. J.-C.: la population d’Alexandrie lynche les mauvais conseillers de Ptolémée IV Philopator, Agathocles et sa sœur Agathocleia. Tlépolème, commandant de la garnison de Péluse, assure la régence du jeune Ptolémée V jusqu'en 201 av. J.-C.[6].
François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monumens, avant l'ère chrétienne..., Moreau, (présentation en ligne)