L'empereur Frédéric II, dans son royaume de Sicile, «ordonne de disséquer tous les cinq ans un cadavre et défend d'exercer la chirurgie sans avoir appris l'anatomie[2]».
Les premiers titres de bachelier et de docteur en médecine sont conférés à Paris[2].
Au lieu du mot de «physique», en usage depuis le milieu du XIIesiècle, celui de «médecine» (medicina en latin) «est relevé pour la première fois […] dans un serment imposé aux maîtres et aux élèves de toutes les facultés parisiennes[3]».
Paul Hildenfinger, «La Léproserie de Reims du XIIeauXVIIesiècle», Travaux de l'Académie nationale de Reims, vol.116, t.2, 1903-1904, p.4 (lire en ligne).
Eugène-Humbert Guitard, «Le Physicien, et ce qu'en a dit vers 1200 le moine Guiot de Provins: Contribution à l'histoire des mœurs et du langage», Revue d'histoire de la pharmacie, vol.48, no165, année1960, p.316 et 320 (lire en ligne).
Alain Derville, «Les Hospitalières du Nord», dans Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot et al., Religion et mentalités au Moyen Âge: Mélanges en l'honneur d'Hervé Martin, 2epartie: «Ordres mendiants et société», Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN978-275352601-3, lire en ligne), §25.
Vladimir Bazala(de), «Comment s'est développée la culture médicale en Yougoslavie, V. Bazala, «Prolegomenon…», dans Acta historica medicinae, pharmaciae, veterinae», Revue d'histoire de la pharmacie, vol.51, no179, , p.208 (lire en ligne).
Philippe Sionneau, «Histoire succincte de la médecine chinoise: Dynasties Jin (Nord) (1115-1234) et Yuan (1271-1368)», sur le site de l'auteur, 2011, consulté le 20 mai 2016 (lire en ligne).
Maurice Fargeon (préf.Israël Wolfensohn), Médecins juifs au service de l’Égypte, Le Caire, impr. Lencioni, (lire en ligne), «Les Médecins juifs d’Égypte sous les califes arabes: Maïmonide», p.25.