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syans politik la oubyen politoloji a konsiste nan etidye pwosesis politik mete an jwe debann rapò pou pouvwa ant endividi, gwoup yo, e nan anndan ki pou Eta, men pa sèlman. Debann tandans kontanporen tante pou sezi rapò yo ki pou fòs sou yon baz transnasyonal (pa egzanp, ant dyaspora oubyen an konpayi miltinasyonal) konsa ke sèten kouran postmodèn ki met aksan sou langaj (filozofi langaj), sou biyopolitik, oubyen ankò sou konsèpsyon ankre debann moun.
Tankou anpil disiplin inivèsitè, syans politik se divize an disiplin. Pa egzanp, American Political Science Association gen 42 seksyon òganize.[1] Pami sou-disiplin ki pi enpòtan, mansyone : filozofi politik, relasyon oubyen etid entènasyonal, politik konpare, etid volatilite elektoral, administrasyon piblik ak politik piblik.
Réfleksyon sou pwoblèm politik la remonte apati Modèl:-sp-, avèk dividal filozoofi, tankou Platon (-427 rive -347) e Aristote (-384 rive -322) oubyen kantite istoryen tankou Thucydide (-460 rive -395) ki kòmanse ak teyorize afè yo ki pou Site a, sa ki rapòte pa ekstansyon n an syans ki pou gouvènman an.
N an Panse chinwa a ki pou Marcel Granet, atizan politik dat pou « lekòl konfuseyèn ». administrasyon piblik chinwa a se pi ansyen ( « mandarinat » la) e komanse n an epòk sa a. Ann Ewop, syancs politik la pranprete n an metòd ak tout tèm ki pou syans sosyal yo tankou ke sosyoloji a, dwa a oubyen psikoloji a.
Syans politik la antan ke yon objè pa t gen ekszistans sa a n an Mwayen Aj. Tyerache, panse « politik » se alimante pa yon sèten nonm de paradigm yo. Relijyon e kontwovèse ki ly avè yo vin fè yonn. feyodalite e tout evolisyon yo se yo ki vin fè lòt. Kit kantite espas pou konsidere a, l Wa, oubyen l'anperè, kite kantik pran priyè yon ka trè patikilye, se yo k figi santral yo ki pou pouvwa delege pa BonDye e deli vingen tout lòt pouvwa yo. Figi sa a se konstamman konkiranse n an wòl li a ki pou òdònatè ki pou espas politik pa figi papal, ann konstriksyon tout longè ki pou peryòd e ki apfini pa revandike youn preyeminans sou ansanm prens yo, anvan pou disparèt tikras pa tikras e pou l soumiz ak travè youn pakèt dechiri ki li menm se yo l enpoze n an XIVe syèk. Briganday pou Envestiti yo, Sezawopapism e Schism ki pou Oksidan se yo ki se trè sayan pou peryòd ki make pwofondeman lekti a ke n ka fè pou fè politik e ki pou panse a ki akonpaye n ann Oksidan n an Mwayen Aj.
L'augustinisme, en opposition avec le thomisme, lui-même teinté d'aristotélisme, marquèrent la période de leur empreinte. La synthèse scolastique imprègne alors tous les débats de l'Occident Chrétien, durant des siècles et sert de fondement philosophique à toute discussion sur la nature des pouvoirs, quels qu'ils soient. Pour Thomas d'Aquin, dans le commentaire qu'il fait de l'épître de Paul aux Romains, « le pouvoir des princes, en tant qu'il est précisément un pouvoir, vient de Dieu ». Dans le Commentaire des Sentences, il écrit que « le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel viennent l'un et l'autre du pouvoir divin ». Jean de Salisbury, dans le Policraticus, aborde la question de la responsabilité des rois vis-à-vis de leurs sujets (même s'il défend le droit de ceux-ci à punir les responsables de lèse-majesté), soumis qu'ils sont à la volonté de Dieu et de l'Église et pourrait bien être l'un des premiers à envisager la possibilité du tyrannicide. Saint Bonaventure, quant à lui, conciliait l'origine divine de l'autorité et le système électif ; il soulignait les dangers du système héréditaire et insistait sur l'idée que généralement les chefs élus sont les meilleurs. Cependant, il considérait que cette élection n'était qu'une simple désignation et qu'il appartenait à Dieu, c'est-à-dire au pouvoir spirituel représentant Dieu, de conférer le pouvoir au chef ainsi désigné[2]. Mentionnons également Raymond Lulle, dont l'œuvre imposante inclut l'Artificium electionis personarum (1247-1283) ou De arte electionis (1299), descriptions de systèmes de vote préfigurant les redécouvertes du XVIIIe syèk en la matière. Un juridisme précoce s'insère également dans le débat, tant du côté de l'Église que de celui du pouvoir temporel. On peut citer l'éminent cas de Nogaret, juriste qui, au service du roi de France, Philippe le Bel, « renversera », la papauté.
Deux figures originales viennent bouleverser peu ou prou les conceptions du temps et, en définitive, appuyer les prétentions impériales au détriment de la papauté : Marsile de Padoue, qui distingue strictement la morale religieuse (basée sur l'Évangile) de la morale politique ou morale naturelle (fondée sur la conception aristotélicienne), il distingue totalement la foi et la raison et fait l'apologie de la monarchie élective; et Guillaume d'Ockham qui considère que le pouvoir temporel est d'un autre ordre que le pouvoir spirituel, se plaçant ainsi dans une logique de séparation précoce entre le spirituel et le temporel. Le premier est issu de la culture italienne, à une époque où se développent les cités-états, dont les rivalités feront naître la pensée de celui qui marquera la période suivante de son empreinte indélébile: Machiavel. C'est bien dans ce contexte italien qu'il faut replacer l'élection dont Marsile de Padoue se fait le chantre.
Machiavel illustra le premier la pratique parfaitement empirique que ses contemporains avaient de la politique. Il s'intéresse essentiellement à la technique, aux mécanismes des gouvernements et de la gouvernance, ne voyant en la vertu et la religion que des moyens pour gouverner. Il n'étudie pas tant la question de la légitimité du pouvoir que les moyens de son établissement et de sa conservation : il aborde ainsi l'objet politique comme un art (celui d'instaurer et de maintenir un pouvoir), et non comme une "science" politique au sens où nous l'entendons aujourd'hui. Son mérite fut d'envisager la politique d'une manière non plus métaphysique, mais pratique. Son influence fut considérable en cela qu'elle permit de répandre le goût de la science politique et l'habitude de l'étudier d'un point de vue historique[réf. swete].
Nombre de penseurs des siècles suivants peuvent lui être rattachés, soit qu'ils en furent les héritiers directs, soit qu'ils lui empruntèrent sa méthode. Francesco Guicciardini, Paolo Paruta, Giovanni Botero, qui le premier mentionne l'expression « raison d'État », la moralité en sus, s'inspirèrent de ses écrits. Scioppius, Juste Lipse, Fra Paolo sont également de ses continuateurs. Son influence serait sensible jusque chez René Descartes et d'autres auteurs du XVIIe syèk. Le Testament de Richelieu porte sa marque, et dans une certaine mesure, toute la politique de la monarchie absolue peut lui être rattachée. Il rendit à la politique le service de la détacher entièrement de l'utopie et de la religion. Par contrecoup, le rejet de l'étude mesquine des procédés contemporains permit à des courants d'idées totalement différents et novateurs d'émerger[réf. swete].
Ce siècle si particulier a vu naître et proliférer certains des plus grands maîtres de la pensée, tels que Rousseau, Voltaire, Condorcet, Diderot, Kant, pour ne citer que ceux-là. Tous, d'une façon ou d'une autre ont questionné la chose politique et l'exercice du pouvoir. De façon directe ou indirecte ils ont su insuffler un esprit nouveau, critique et emprunt d'idéalisme qui a à jamais bouleversé nos conceptions de la Res Publica et de la façon dont le pouvoir doit s'exercer. La souveraineté populaire, cette grande conquête de la Révolution Française, événement ou série d’événements déterminant(s) pour l'avenir de toutes les constructions politiques, à elle seule est un concept fondateur alors redécouvert et transmis à la postérité de l'élaboration des institutions, qui, en surgissant dans le champ de la pensée politique européenne aura, et pour longtemps, bouleversé tous les équilibres. Nombreux furent donc les penseurs, à cette époque, qui préparèrent par leurs œuvres les bouleversements à venir[3].
Atik détailléJenèz ki pou syans politik
La langue anglaise distingue political scientist et policy analyst. Le premier analyse la politique (politics), le second élabore les politiques publiques (policies). Auparavant la formation en science politique était réalisée dans les facultés de droit. La formation en « Économie politique » était également proposée par les facultés de droit. La science politique se ramifie alors en trois grandes branches : administration publique, relations internationales, études militaires et stratégiques.
Mais ce n'est véritablement qu'au milieu du Modèl:XIXe siècle que naissent les sciences sociales et parmi elles la science politique, surtout grâce aux changements liés à l'ère industrielle. Cette industrialisation donne naissance à une science sociale indépendante. C'est aussi la fin des grandes explorations, on cherche davantage à comprendre le monde et son fonctionnement. Les positivistes mettent en question les explications divines de la société. Jusque lors, les hommes de science, à l'image du Pic de la Mirandole, se devaient de connaître toutes les sciences. Au Modèl:XIXe siècle, ils se spécialisent dans des domaines particuliers.
Il s'opère une scission de l'économie et de la politique. L'État se développe et acquiert au fil du temps de nouvelles compétences, d'où un développement de l'administration. Sa complexification va de pair avec sa bureaucratisation comme l'ont noté Max Weber dans Économie et société, ainsi qu'Émile Durkheim dans De la division du travail social.
Dans une société connaissant de profondes transformations, la science politique, à l'image des autres sciences sociales, pense l'organisation des sociétés et des gouvernements[5].
Pendant que la science politique évolue aux États-Unis, il y a stagnation en Europe durant l'entre-deux guerres, notamment en raison de la présence de régimes autoritaires. Le développement aux États-Unis est stimulé par l'absence de contraintes et par la venue d'un certain nombre de scientifiques réfugiés (allemands, anglais, italiens, autrichiens). Les travaux de cette époque sont illustrés par de grandes figures telles que Seymour Martin Lipset ou Reinhard Bendix. Ils ont pour principal objet la stratification sociale.
Dès 1945, la science politique entre dans une nouvelle phase de son développement, il y a accord sur toute une série d'objets d'étude qui forment le champ de la science politique, il y a une revendication commune de l'expression « science politique », émergence de vecteurs de distribution des résultats des recherches.
Modèl:Langue (1963), de Gabriel Almond et Sidney Verba, donna lieu à l'une des premières enquêtes transnationales à grande échelle en sciences politiques et popularisa la pratique des études comparatives[6].
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