Église Notre-Dame de la Dalbade
église située en Haute-Garonne, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L’église Notre-Dame de la Dalbade est un lieu de culte catholique qui se situe rue de la Dalbade dans le quartier des Carmes à Toulouse en France. Il ne faut pas la confondre avec la basilique de la Daurade sur le quai du même nom. Son nom actuel provient de l'ancienne église qui la précéda et qui était couverte d'un enduit blanc (de la chaux), lui conférant le nom de Santa Maria dealbata (Sainte-Marie la blanche). L'édifice actuel, assez austère de l'extérieur, est typique de l'architecture gothique méridionale.
Église Notre-Dame la Dalbade | |||||
Façade principale de l'église | |||||
Présentation | |||||
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Culte | Catholique romain | ||||
Type | Église | ||||
Rattachement | Archevêché de Toulouse | ||||
Début de la construction | fin XVe | ||||
Style dominant | gothique méridional | ||||
Protection | Classé MH (1886) Inscrit MH (1925) |
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Géographie | |||||
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Ville | Toulouse | ||||
Coordonnées | 43° 35′ 51″ nord, 1° 26′ 33″ est | ||||
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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La première église tint place de 541 à la fin du XVe siècle à l'emplacement d'un premier oratoire. Elle finit ravagée par un incendie le 27 octobre 1442 en même temps que le reste du quartier. Malgré sa disparition, le nom actuel de la dalbade (qui dérive de la dealbata) est conservé.
La construction de l'église actuelle daterait de la fin du XVe siècle, vers 1480. Son clocher signé Nicolas Bachelier (auteur de l'Hôtel d'Assézat et du Pont Neuf) est édifié en 1551. Une trentaine de bustes en bossage sculptés par Bachelier et ses élèves sont exposés au musée des Augustins de Toulouse.
Symbole du pouvoir ecclésiastique, sa flèche qui culminait à 87 m est démontée en 1795, puis reconstruite en 1881 à une hauteur de 81 m (selon la plaque mémorielle sur le site). Marquant alors le point plus haut de la ville, ce clocher était comparable à celui de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Il s'écroule brutalement le 12 avril 1926 à 3h15 du matin, tuant notamment un couple de boulangers, estropiant leur fils [1] et entraînant d'importants dégâts sur les maisons avoisinantes.
L'église aux allures de forteresse médiévale avec des murs épais, des ouvertures étroites et une tour nord avec créneaux présente en façade, un tympan de type Renaissance italienne, fait de céramique qui représente une copie du Couronnement de la Vierge de Fra Angelico. Ce décor flamboyant a été réalisé par Gaston Virebent en 1874[2]. Le portail Renaissance date quant à lui de 1537.
Sur le linteau gravé situé sous le tympan, on peut lire ce distique de deux alexandrins:
Chrestien si mon amour est en ton cœur gravé,
Ne diffère en passant de me dire un ave
Le portail date de la Renaissance, au milieu une statue de la Vierge à l'enfant, à gauche sainte Catherine et à droite sainte Barbe. Le tympan en céramique est l’œuvre de Gaston Virebent (1878) d'après Le couronnement de la Vierge de Fra Angelico[3].
Statues : à gauche saint Germier et en dessous saint Jean-Baptiste ; à droite l'évêque saint Rémi et en dessous saint Sébastien. Les originales sont conservées dans la chapelle de Saint-Germier ; les sculpteurs sont Adolphe Azibert et Charles Ponsin-Andahary. En dessous de la rosace, l'enfant Jésus debout.
L’intérieur a été restauré en 1926 après effondrement du clocher. Il permet de voir plusieurs œuvres.
Plusieurs statues célèbrent la beauté de Marie-Médiatrice de toutes les grâces, protectrice des mères et des enfants.
Les grands vitraux du chœur illustrent les scènes de la vie de Marie : la Présentation au temple, l'Annonciation, la Nativité de Jésus, l'Assomption.
Deux chapelles sont dédiées à Marie.
Construit à l'origine par le montpelliérain Prosper-Antoine Moitessier en 1849 avec 46 jeux sur 3 claviers (dont un positif de dos) et pédalier, cet orgue est perfectionné et porté à 50 jeux par les toulousains Eugène & Jean-Baptiste Puget en 1888, inauguré le 22 novembre 1888 par Charles-Marie Widor. Le positif dorsal est supprimé et le grand-corps élargi d'une plate-face et d'une petite tourelle de chaque côté. Vingt-quatre jeux sont placés dans deux boîtes expressives (13 pour le Positif & 11 pour le Récit). Maurice Puget, dernier représentant de cette dynastie de facteurs d'orgues, relève et modifie l'orgue en 1927, après l'effondrement du clocher. Cet instrument est restauré en 2009 par Gérard Bancells et Denis Lacorre. L'orgue de tribune est classé au titre des monuments historiques[10]. La tribune elle-même et ses boiseries sculptées ont été exécutées d'après les dessins de Jean Noël-Joseph Bonnal, architecte de la ville de Toulouse[11].
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