Église Saint-Pierre de Tercis-les-Bains
lieu de culte dans les Landes, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’église Saint-Pierre est un lieu de culte catholique situé sur la commune de Tercis-les-Bains[1], dans le département français des Landes. Elle est rattachée à la paroisse Saint-Joseph des Barthes et au diocèse d’Aire et Dax[2].
| Église Saint-Pierre de Tercis-les-Bains | |
| Présentation | |
|---|---|
| Culte | Catholicisme |
| Rattachement | Paroisse Saint-Joseph des Barthes Diocèse d’Aire et Dax |
| Début de la construction | 1825 |
| Fin des travaux | 21 décembre 1831 |
| Architecte | Augustin Arthaud |
| Style dominant | Néo-classique |
| Géographie | |
| Pays |  France |
| Région | Nouvelle-Aquitaine |
| Département | Landes |
| Commune | Tercis-les-Bains |
| Coordonnées | 43° 40′ 12″ nord, 1° 06′ 29″ ouest |
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L’église Saint-Pierre est bâtie dans un style néo-classique, avec des murs en moellon calcaire et des piliers et arcades en pierre de taille. Elle est faite d’un vaisseau rectangulaire unique finit par un cul-de-four entouré sur les côtés par des galeries à arcades reposant sur de piliers carrés. L’église est éclairée par de hautes fenêtres. La tribune sur le mur occidental est portée par des colonnes en ordre toscan.
Sur la face ouest, le clocher-porche carré est couvert d’un toit à l’impériale et surmonté d’une flèche octogonale en ardoise. Le côté est de l’édifice est constitué par un presbytère à cinq travées (aujourd’hui transformé en maison des jeunes communale)[3], et une sacristie.
La construction de l'église fut projetée en 1819 par un notable dacquois, Henri-Nicolas de Caupenne (chevalier de Caupenne et de Saint-Pée, fils du marquis d’Amou). Les plans sont dessinés en mars 1821 par l’architecte Augustin Arthaud. Les travaux se déroulent de 1825 à 1831 par l’entrepreneur Thévenin - qui utilise les matériaux de l’église précédente. Le 21 décembre 1831, l’église est inaugurée. Le clocher est ajouté en 1849 ou 1852 (sur un plan de 1847-1848) par l’architecte Boubé[4]. Paul Joseph Corta réalise en 1891 une copie de la moitié supérieure de La Transfiguration de Raphaël pour le mobilier de l’église[5].
En 1921, l’abbé Romain aménage le clocher pour accueillir 2 cloches. En 1924, elles sont installées, baptisées Marie et Marguerite, et gravées de noms des 26 soldats tercisiens morts pour la France[6]. Une troisième, nommée Rome et sur laquelle sont inscrits les noms des 85 tercisiens survivant de la grande guerre, est mise en place en 1933[7].
- Les poilus racontent Tercis, F. Lanusse.
- Terciis à Tercis les Bains, histoire d’un village, M. Lathière
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