Écaillon (Nord)
commune française du département du Nord De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Écaillon est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Écaillon | |||||
L'église Notre-Dame-de-la-Visitation en 2018. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Georges Cino 2020-2026 |
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Code postal | 59176 | ||||
Code commune | 59185 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Écaillonnais, Écaillonnaises | ||||
Population municipale |
1 910 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 478 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 383 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 21′ 05″ nord, 3° 13′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 19 m Max. 35 m |
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Superficie | 4 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aniche | ||||
Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-ecaillon.fr | ||||
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Écaillon est située à 10 km au sud de Douai. Situé sur le ruisseau Escaillon qui va former l'île où se situera l'abbaye d'Anchin[1].
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Ecaillon ou Scarpe, le Courant du Champs des Eaux[2], le fossé de la Rouge Croix[3], le Marais[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 10 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Écaillon est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,8 %), zones urbanisées (17,8 %), prairies (10 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune est desservie par la ligne A du bus à haut niveau de service de Douai ainsi que par les lignes 20 et 108 du réseau urbain Évéole.
Les armes d'Écaillon se blasonnent ainsi : D'argent à la croix engrêlée de gueules. |
Lors du premier tour des élections municipales le , dix-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 1 402 inscrits, dont 678 votants (48,36 %), 8 votes blancs (1,18 %) et 664 suffrages exprimés (97,94 %). La liste Écaillon pour tous menée par le maire sortant Georges Cino[20] recueille 341 voix (51,36 %), la liste Écaillon, réunis pour réussir menée par l'ex-adjointe aux fêtes, qui avait claqué la porte avec cinq élus en 2018, Fabienne Giovannini[21] recueille quant à elle 323 voix (48,64 %). L'écart n'est que de dix-huit voix[22],[23]. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde d'environ deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux[24]. Georges Cino est réélu maire pour un deuxième mandat le 23 mai avec quinze voix sur dix-neuf[25].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
François Masclet (d) | années 1800 | |||
Pierre François Boulangé (d) | 14 ans et 9 mois | |||
Augustin Chantreau (d) | 9 ans | |||
Nicolas Houriez (d) (XVIIIe siècle - ) | (mort en cours de mandat) | 2 mois | ||
Par intérim : Pierre André Masclet (d) ( - ) | 9 mois et 18 jours | |||
Pierre André Masclet (d) ( - ) | 22 ans et 7 mois | |||
Charles Tréca (d) | 2 ans et 2 mois | |||
Anselme Houriez (d) | 2 ans et 9 mois | |||
Adonis Brevet (d) | 5 ans et 2 mois | |||
Par intérim : Alexandre Moché (d) | 6 mois | |||
Alexandre Moché (d) | 1 an et 3 mois | |||
Philippe Antoine Masnin (d) | 1 an et 6 mois | |||
Isaïe Héroguer (d) | 2 mois | |||
Adonis Brevet (d) | 6 mois | |||
François Masclet (d) | 3 ans et 2 mois | |||
Honoré Lecouffe (d) | 6 ans et 4 mois | |||
Pierre Joseph Proust (d) (années 1820 - ) | 3 ans et 9 mois | |||
Par intérim : Édouard Houriez (d) ( - ) | 3 mois | |||
Édouard Houriez (d) ( - ) | 8 ans | |||
Honoré Lecouffe (d) | 3 ans | |||
Fleury Masnin (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 3 ans et 4 mois | ||
Édouard Houriez (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 4 ans et 3 mois | ||
Joseph Lecouffe (d) | 12 ans et 8 mois | |||
André Masnin (d) | 3 ans et 1 mois | |||
Par intérim : Antoine Joseph Brevet (d) | 1 mois | |||
Antoine Joseph Brevet (d) | ||||
Paul Gambier (d)[26] ( - ) | 30 ans | Parti communiste français | ||
Pierre Dubois (d)[27] | 13 ans | Parti communiste français | ||
Georges Cino (d)[28],[29] (né le ) | En cours | 10 ans, 6 mois et 29 jours | divers gauche indépendant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 1 910 habitants[Note 5], en évolution de −2 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 910 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 873 hommes pour 1 063 femmes, soit un taux de 54,91 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,3 | 3,5 | |
5,3 | 10,6 | |
16,4 | 16,4 | |
18,7 | 19,2 | |
18,4 | 16,7 | |
19,7 | 14,6 | |
21,1 | 18,9 |
Seigneurs hennuyers au service des rois d'Angleterre (1326-1450)[38] :
La commune a pour géant Fraisinou[40], créé en 2003 et reconstruit en 2011.
Fraison et Fraisette, créés en 2002, ont disparu[41], incendiés en 2014.
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