sociologue suisse De Wikiquote, le recueil de citations libre
Uli Windisch (né en 1946) est un sociologue et essayiste suisse.
La Suisse, c'est vrai, est souvent incapable de faire passer les intérêts du pays avant tout le reste.
«Qui a dit que le patriotisme devait être de droite?», Uli Windisch, Migros Magazine, nº39,21 septembre 2009, p.31
(…) ceux qui subissent l'insécurité, la violence et les incivilités, ce sont les habitants des quartiers défavorisés.
«Qui a dit que le patriotisme devait être de droite?», Uli Windisch, Migros Magazine, nº39,21 septembre 2009, p.33
Parmi les gens qui votent UDC, il y a certes quelques fanatiques exaltés, mais surtout des gens qui ont en marre. Quelqu'un de gauche ou qui n'était pas UDC ne se met pas à voter UDC du jour au lendemain. Il faut qu'il en ait ras la patate. On ne s'occupe pas de ces gens, on n'essaie pas de comprendre ce qu'ils vivent.
«Qui a dit que le patriotisme devait être de droite?», Uli Windisch, Migros Magazine, nº39,21 septembre 2009, p.33
On s'est tellement autoflagellé qu'on n'ose presque plus dire son attachement au pays, de peur d'être traité de vieux con, de réac. Et c'est l'UDC qui récupère la mise. Eux jouent le patriotisme à fond.
«Qui a dit que le patriotisme devait être de droite?», Uli Windisch, Migros Magazine, nº39,21 septembre 2009, p.33
L'UDC, (…) a pris une avance prodigieuse dans ce domaine. L'idée est la suivante: vous n'allez pas dépenser 100000 francs pour qu'une affiche tombe dans la vide. Vous allez exagérer, créer le scandale. (…) si vous faites un coup, vous avez droit à une minute et demie le soir au téléjournal. Vous allez être critiqués, dénoncés, mais ces excès vont produire des résultats. La politique n'est pas un long fleuve tranquille. Les politiques suisses semblent ne pas l'avoir compris.
«Qui a dit que le patriotisme devait être de droite?», Uli Windisch, Migros Magazine, nº39,21 septembre 2009, p.33
Je trouve pourtant notre patriotisme plutôt soft. On ne se tape plus sur la poitrine, on ne bombe plus le torse. On ne s'est jamais considérés comme un peuple élu, et en tout cas pas élu par Dieu. Cela ne correspond pas à la sensibilité populaire.
«On ne s'est jamais considérés comme le peuple élu», Uli Windisch, Migros Magazine, nº35,29 août 2010, p.13
Pour la surpopulation, tout le monde reconnaît que la planète a des limites. Ce n'est pas être xénophobe, UDC ou passéiste que de poser ce problème. Si la Suisse est surpeuplée ou pas, ce sont les citoyens qui le décideront par le mécanisme régulateur de la démocratie directe. Ce n'est en tout cas pas un problème illégitime qu'il faudrait ridiculiser.
«On ne s'est jamais considérés comme le peuple élu», Uli Windisch, Migros Magazine, nº35,29 août 2010, p.13
Najat Vallaud-Belkacem. Elle a d'abord souhaité abolir la prostitution. Rien que cela! Elle doit croire au miracle puisque personne, nulle part, n'y est parvenu, depuis la nuit des temps. Elle va nous montrer comment on fait; puisqu'elle l'a décidé, la réalité suivra. Il semble toutefois que cela traîne un peu... et c'est peu dire. Pas grave, l'avenir radieux arrivera, puisque le nouveau socialisme en a décidé ainsi.