(1901)[1] Mot dérivé de vision, avec le préfixe télé- («loin»). Terme proposé par Constantin Perskyi dans une communication adressée au Congrès international d’électricité qui s’est tenu, dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris, du 18 au 25 août 1900. Il est repris dans la presse anglaise sous la forme television. Il supplante peu à peu d’autres termes de l’époque, comme «télectroscope», «téléphonoscope» ou «téléphote».
(Télévision) Ensemble des techniques utilisées pour reproduire des séquences audiovisuelles à distance, impliquant généralement la transmission d'un signal par ondes électromagnétiques (hertziennes et/ou filaires).
La télévision est accusée, du fait de son attractivité, de monopoliser le temps de loisirs,notamment des jeunes, au détriment des autres formes de loisirs.
La télévision divertit de la harassante nécessité de bâtir des projets à partir du rien de nos existences frivoles; en circonvenant les yeux, elle décharge l’esprit de la grande œuvre du sens.—(Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 217)
Au milieu de la catastrophe, Trump pérore tous les jours à la télévision, enfilant mensonges, approximations et bravades autosatisfaites, l’œil rivé sur son propre audimat et sur l’audience qu’il recueille sur les réseaux sociaux.—(La lettre politique de Laurent Joffrin, «États-Unis: la faillite populiste», dans Libération du 8 avril 2020)
À l’obsolescence technique s’adjoint donc une obsolescence psychologique: un téléphone de deux ans est ringard, un vêtement de six mois est démodé, un écran plat est déjà bien triste face à une télévision 3D.—(Christophe Sempels et Jonas Hoffmann, Les Business models du futur: créer de la valeur dans un monde aux ressources limitées, Pearson Education France, 2012, page 120)
Elle a en effet mis les trois moyens d'information d’accord en commençant par occuper la radio, puis en mettant la main sur la télévision, tuant au passage une quatorzaine de Lituaniens indépendantistes et sans armes.—(Philippe Meyer, Nous vivons une époque moderne, Éditions du Seuil, 1991, page 203)