martin

Voir aussi : Martin, Martín, Mârtin, Mårtin, martín

(Nom 1) (1753) Étymologie obscure, peut-être de (saint) Martin, pour des raisons inconnues.

(Nom 2) De Martin, les noms d’outils ayant souvent été formés à l’aide d’anthroponymes → voir davier et guillaume.

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Singulier	Pluriel
martin	martins
\maʁ.tɛ̃\

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martin \maʁ.tɛ̃\ masculin

(Ornithologie) Oiseau de la famille des sturnidés (genre Acridotheres ou Ampeliceps).
- Le cardinal, vêtu de sa plume écarlate,
  En leurs nids cotonneux trouble les colibris.
  Les martins au bec jaune et les vertes perruches,
  Du haut des pics aigus, regardent l’eau dormir ;
  Et, dans un rayon vif, autour des noires ruches,
  On entend un vol d’or tournoyer et frémir. — (Leconte de Lisle, Poèmes barb., 1878, page 174)
- Le soir, quand les martins jacassent dans les grands arbres du jardin, il y a la voix douce et jeune de Mam en train de dicter un poème, ou de réciter une prière. — (J. M. G. Le Clézio, Le Chercheur d'or, Gallimard, 1985)
(Ornithologie) (Familier) (Par ellipse) (Peu usité) Martin-pêcheur (d'Europe).
- Le martin métallique y vole et son reflet persiste dans l'œil étonné du pêcheur. — (Francis Jammes, Clairières Dans Le Ciel (1902-1906), Mercure de France, Paris, 1918, page 94)

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Singulier	Pluriel
martin	martins
\maʁ.tɛ̃\

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martin \maʁ.tɛ̃\ masculin

Plaque de pierre munie d’une poignée et qui sert à faire rouler le sable sur une surface à polir (marbre, granit, verre, etc.).

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Voir martel en tête.

martin *\Prononciation ?\ masculin

Idée, projet.
- chanter, parler, plaider d’autre martin.
  changer de ton.

Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage