Il est des adversaires politiques qui sont sans cesse à l’affût de ce qu’ils croient de nature à atteindre les hommes qu’ils guettent. Ils furètent, dans tous les coins. Ils ne reculent devant aucune petitesse. «Les chiens aboient. La caravane passe,» dit-on de l’autre côté de la Méditerranée.—(Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
La Côte d’Azur offre de multiples manifestations et un grand nombre de salons, il s’y passe toujours quelque chose de bien et de beau, été comme hiver. N’en déplaise aux esprits chagrins qui ne pensent qu’à nous calomnier… Le chien aboie et la caravane passe…—(Robert Verdoïa, «D’un Salon à l’autre…», Le Petit Niçois, 14 septembre 2006)
Italien: non ti curar di lor, ma guarda e passa(it) ("ne prends pas soin d’eux, mais regarde et passe", adaptation populaire d'un vers de Dante Alighieri)[6]
Lingala: mbwá a belelaka be liboso ya lopango na ye(ln) (le chien n’aboie que devant chez lui ou chez soi)
Néerlandais: de honden blaffen maar de karavan gaat door(nl)