(XVIe siècle)[1] En ancien français grosele, du francique krusil (même sens). Les formes normandes garde, grade, etc., sont issues du scandinave gaddr[1].
Puis je presserai la groseille contre le voile du palais, et je ne serai défigurée ni par des convulsions, ni par une posture ridicule.—(Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
Le sucre de raisin que l’on appelle aussi glucose, se rencontre dans les fruits sucrés qui présentent en même temps une saveur acide, comme les raisins, les groseilles, etc.—(Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 120)
Groseilles vertes sous la langue, que j’écrasais d’une dent craintive, groseilles qu’on prévoit atroces et qui sont toujours pires!…—(Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
La période de récolte étant assez courte, la groseille est donc tout indiquée pour en faire les traditionnelles gelées et autres coulis.—(Jean-Marie Polese, La culture des fruits rouges, 2005)