Le ج(j) a une prononciation variable. Il s'oppose naturellement au ش(C), fricative sourde palatale.
Dans les régions sédentaires en Orient et dans une grande partie du Maghreb, cette consonne est simplement réalisée comme le j du français jaune (fricative sonore palatale). Sa valeur usuelle est de précéder ce son d'un [d], comme dans badge. Enfin, toute l’Égypte du Nord le réalise comme dans le français gomme, un [g] dur (occlusive sonore vélaire) qui n'existe pas par lui-même dans l'alphabet arabe.
(Région à préciser): écouter «initiale: جَازِف[jâzif]»
(Région à préciser): écouter «médiane: تَاجَرَ[tâjara]»
(Région à préciser): écouter «redoublée: سَجَّلَ[sajjala]»
(Région à préciser): écouter «finale: خَارِج[Xârij]»
Dans l'écriture manuscrite et classique, les trois lettres ج(j), ح(H) et خ(X) forment classiquement leur liaison antérieure par le dessus de la lettre (et les éventuels points diacritiques se placent comme ils le peuvent). De ce fait, tout le début du mot est décalé au-dessus de la ligne d'écriture, ce qui complique énormément une typographie mécanique. Au début du (xx), une typographie de compromis a parfois été utilisée, qui faisait précéder ces lettres par une remontée artificielle de la ligne d'écriture, afin de composer le début du mot sur une ligne constante, tout en maintenant la liaison supérieure. La typographie moderne a adopté une liaison par le dessous de la lettre, ce qui impose un lever de plume quand il est reproduit de manière manuscrite.