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Rue de la Pompe

rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La rue de la Pompe est une voie située dans les quartiers de la Muette et de la Porte-Dauphine du 16e arrondissement de Paris.

Faits en bref Situation, Arrondissement ...
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Situation et accès

Constituant l'une des plus longues rues de l'arrondissement, elle croise notamment l’avenue Victor-Hugo et l’avenue Henri-Martin.

La rue est desservie côté nord, par la ligne 2 à la station Victor Hugo, à mi-parcours et au sud par la ligne 9 aux stations Rue de la Pompe et La Muette et à son extrémité sud par la ligne C à la gare de Boulainvilliers.

Origine du nom

La rue doit son nom à la pompe qui fournissait l'eau au château de la Muette[1].

Historique

Résumé
Contexte

Cette voie, qui est présente à l'état de chemin sur le plan de Roussel de 1730, longeait les murs du château de la Muette, puis traversait la plaine de Passy.

Au début du XIXe siècle, la rue était bordée de constructions, de la Grande rue jusqu’à la rue du Moulin-de-la-Tour. Au-delà, c’était un chemin qui menait à la route de Neuilly. Le 4 septembre 1839, elle est classée comme chemin vicinal de grande communication de Neuilly à Montrouge, en passant par Passy[2].

Avant l'annexion à Paris de la commune de Passy, et par décret du , cette voie faisait partie de la route départementale no 10.

La partie qui était comprise entre l’avenue Foch et la rue Pergolèse a pris le nom de « rue Duret » en 1868 :

« Napoléon, etc.,
sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur,
vu l'ordonnance du 10 juillet 1816 ;
vu les propositions de M. le préfet de la Seine ;
avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 12. — La partie de la rue de la Pompe comprise entre les avenues de la Grande-Armée et de l'Impératrice, prendra le nom de rue Duret ;
etc.
Article 17. — Notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent décret.
Fait au palais de Fontainebleau, le 10 août 1868[3]. »

La placette devant l'avenue Jules-Janin a été classée par décret du puis incorporée à la rue de la Pompe (no 12). Une autre entrée de cette voie privée se trouve au niveau du no 32 de la rue de la Pompe.

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Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 52 : ici s'établit en 1897 l'école de La Providence, dont l'origine remonte à l'établissement fondé en 1816 par Madame Royale et les sœurs de la Providence de Portieux en la paroisse Saint-Roch ; il connaît plusieurs adresse avant d'être de déménager 28, rue des Marronniers en 1886, puis rue de la Pompe. Le nouveau bâtiment construit en deux ans dispose d'une chapelle. En 1907, la loi de séparation des Églises et de l'État oblige les religieuses à quitter leurs fonctions ; elles sont remplacées l'année suivante par l'Association des pères et mères de famille (APMF), des sœurs « sécularisées » assurant la direction et les cours. En 1929, l'artiste-décoratrice Lucie Roisin réalise une frise en Lap pour la nouvelle chapelle. Dans les années 1950, sont construits le bâtiment Saint-Joseph, le préau, le gymnase, le premier étage et la terrasse. En 1955, le pensionnat ferme. En 1966-1967, un accord est conclu avec l'Institut de la Tour voisin (86, rue de la Tour), à qui revient l'enseignement secondaire, tandis que La Providence est désormais chargée des maternelles et des primaires. La dernière religieuse à diriger l'école quitte son poste en 1981, lui succédant depuis des directrices laïques. Des sœurs de la Providence résident cependant toujours dans des bâtiments annexes. En 2005, la tutelle de l'école passe au diocèse. De 200 élèves en 1910, La Providence passe à 400 en 1933, 800 en 1961 et 760 élèves répartis sur 25 classes en 2016[11].
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Notes et références

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