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Rue de Grenelle

rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La rue de Grenelle est située à Paris dans les 6e et 7e arrondissements.

Faits en bref Situation, Arrondissements ...
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Situation et accès

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La rue de Grenelle au niveau de la rue de Bellechasse.
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La rue de Grenelle vue depuis le boulevard Raspail.

D'une longueur de 2 250 m, elle traverse les quartiers suivants : quartier Saint-Germain-des-Prés, nos 1-7 et 2-10 ; quartier Saint-Thomas-d'Aquin, nos 9-91 et 12-106 ; quartier des Invalides, nos 95-127 et 108-152 ; quartier du Gros-Caillou, nos 135-201 et 158-218. En sens unique, elle débute au carrefour de la Croix-Rouge et s'achève dans l'avenue de La Bourdonnais (quelques mètres avant le Champ-de-Mars auquel elle donne accès de fait puisque l'avenue n'est pas bâtie sur le carrefour).

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Origine du nom

Elle porte ce nom car elle reliait Paris à l'ancien village de Grenelle, qui, lui-même, tenait probablement son nom soit basée sur le nom d'oiseau garanus « grue », soit d'une garenne (garanella), appartenant à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, dont on a fait successivement « Garnelle », « Guarnelle », « Guernelles » et enfin « Grenelle ».

Historique

Résumé
Contexte

Dès le XIVe siècle la rue existe en tant que chemin, appelé le « chemin Neuf », et est indiquée sur l'arpentage de 1529.

Elle est aussi mentionnée avec les noms de « chemin aux Vaches », « chemin de la Justice », « chemin du Gibet » ou « petit chemin du Port ».

Au XVe siècle, elle prend de l'importance et les noms de « grand chemin des Vaches » ou « grand chemin de Garnelle ».

Au XVIIe siècle, elle est dénommée « chemin de la Forest » ou « petit chemin de Grenelle ». Enfin, on l'a plus tard désignée sous les noms de « rue Garanella », « chemin de Guarnelles » ou « rue de Guernelles ».

Elle est citée sous le nom de « rue de Grenelle » dans un manuscrit de 1636.

Au XVIIIe siècle, une partie de la rue est appelée « rue de Grenelle-Saint-Germain » et l'autre partie « rue de Grenelle-Gros-Caillou ». Chacune a un numérotage particulier.

En vertu d'un arrêté préfectoral du , ces deux parties sont réunies sous la seule et même dénomination de « rue de Grenelle-Saint-Germain », avec un nouveau numérotage.

En 1909, un trésor de 34 statères (classe V) est découvert à l'angle du boulevard Raspail et de la rue de Grenelle ; quelques exemplaires ont pu être conservés[1].

Le 11 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, le no 18 de la rue de Grenelle est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Nos 104-106 : ancienne abbaye de Penthemont, qui relevait de l'ordre de Citeaux (dite abbaye des Bernardines de Penthémont) et s'installa en 1671 rue de Grenelle. C'était à la fois une maison de retraite et une maison d'éducation pour les jeunes filles de la noblesse. Les anciens bâtiments conventuels qui s'alignent rue de Bellechasse sont occupés jusqu'en 2014 par le secrétariat d'État aux anciens combattants.
  • No 122 : emplacement d'un couvent de carmélites qui fut transformé en caserne à la Révolution. La caserne de Grenelle abritera à partir de 1800 la Garde consulaire. C'est à cette adresse que l'architecte décorateur et artiste peintre Louis Süe (1875-1968) s'installe avec son neveu Gilbert Olivier Süe, devenu son associé de 1952 à 1968.
  • No 123 : domicile de Pierre Brossolette de 1932 à 1944.

Autres

  • La rue a laissé son nom aux accords de Grenelle, négociés au ministère du Travail (sis au no 127) en pleine crise de mai 1968.
  • Dans plusieurs romans de La Comédie humaine, Honoré de Balzac situe des hôtels particuliers de l'aristocratie la plus raffinée. Notamment dans Béatrix : « Béatrix de Rochefide avait écrit à la duchesse de Grandlieu l'histoire de Calyste, en lui annonçant qu'elle vendait sa maison de la rue du Mont-Blanc, de laquelle quelques spéculateurs offraient deux millions cinq cent mille francs. Son homme d'affaires venait de lui remplacer cette habitation par l'un des plus beaux hôtels de la rue de Grenelle, acheté sept cent mille francs[35]. » Ainsi que dans Le Père Goriot où habite la vicomtesse de Beauséant : « Aussi, madame de Nucingen laperait-elle toute la boue qu'il y a entre la rue Saint−Lazare et la rue de Grenelle pour entrer dans mon salon[36]. »
  • Au début de Meurtre sur le Léviathan du romancier Boris Akounine, le lieu du crime est un hôtel particulier de la rue de Grenelle.
  • Maupassant situe l'action de sa nouvelle, Apparition, dans un hôtel particulier situé dans la rue de Grenelle.
  • Dans L'Élégance du hérisson de Muriel Barbery, un hôtel particulier fictif, cadre du roman, est situé au no 7.
  • L'artiste américain James Abbott McNeill Whistler a réalisé en 1894 une lithographie intitulée La Fruitière de la rue de Grenelle[réf. nécessaire].
  • L'artiste peintre Jim Dine a réalisé en 1981 un tableau intitulé A Heart on the Rue de Grenelle (Un cœur sur la rue de Grenelle)[réf. nécessaire].
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Notes et références

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Bibliographie

Annexes

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