le foyer ou feu était l'unité utilisée dans le décompte de la population des villes et villages, tenu par le clergé en France au Moyen Âge à partir des cheminées des bâtisses (dix personnes par foyer),
le foyer est le centre religieux (dédié à Hestia) de chaque famille dans la Grèce antique;
en fiscalité, le foyer fiscal est l'ensemble de personnes sur lequel s'applique l'impôt sur le revenu;
foyer (habitation en collectivité) désigne une habitation permettant le regroupement de personnes. Ces bâtiments sont construits en résultat de démarches laïques ou religieuses:
dans les théâtres, le foyer est une salle commune où se rassemblent les acteurs («foyer des artistes»), les danseurs («foyer de la danse»), ou le public («foyer du public»). Le foyer était autrefois appelé chauffoir;
en France, dans les collèges, les lycées ou les universités, le foyer des élèves ou étudiants désigne une salle de détente et loisirs, autogérée ou non;
Le foyer est un emplacement dévolu au feu, aire de combustion à l'air libre[1] (foyer à plat simple ou aménagé[2], foyer creusé en cuvette ou en fosse, foyer surélevé)[3], foyer ouvert au centre d'une pièce (la fumée s'échappe alors par le toit, comme l' irori, au Japon) ou âtre de cheminée, adossée à un mur.
Dans le domaine technique, le foyer est la partie d'un appareil de chauffage domestique ou industriel (chaudière ou poêle) où se déroule la réaction de combustion, appelée aussi chambre de combustion, ou brûleur dans lesquels le combustible est brûlé.
Le foyer dans les sciences est un lieu de convergence, d'émergence ou de concentration:
en sismologie, le foyer d'un séisme, également nommé hypocentre, est le point de départ de la rupture sur une faille (sa projection sur la surface terrestre est l’épicentre).
Sandra Prevost-Dermarkar, «Les foyers et les fours domestiques en Egée au Néolithique et à l’Age du Bronze», Civilisations, vol.49, , p.223-237 (DOI10.4000/civilisations.1475).