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genre d'oiseaux De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le genre Zosterops comprend 110 espèces de passereaux caractéristiques des zones afrotropicale, orientale et australasienne. Il représente la majeure partie de la famille des Zosteropidae. Il est notamment connu par sa radiation très rapide au cours des deux derniers millions d'années.
Le nom Zostérops est issu du grec ζωστήρ (zoster) signifiant « ceinture » et ὤψ (ops) signifiant « œil », en référence au cercle blanc qui entoure les yeux de la plupart des oiseaux de cette famille[1].
Les zostérops représentent une catégorie assez diverse, mais présentant une relativement faible variabilité morphologique. Ils sont plutôt petits, mesurant typiquement une dizaine de centimètres pour un poids d'une dizaine de grammes. La plupart des espèces sont de couleur vert-olive sur le dessus et gris sur le dessous ; on retrouve également du jaune (en particulier sur les espèces continentales) ou du marron (typiquement chez les espèces insulaires). Leur caractéristique principale (partagée avec la famille des Zosteropidae) est le cercle oculaire blanc qui entoure les yeux de la grande majorité des espèces de zostérops (bien que certaines espèces en soient dépourvu) ; celui-ci a en revanche une taille assez variable[2].
Les zostérops sont répandus en Asie du Sud-Est (incluant l'Inde, l'est de la Chine et le Japon), en Indonésie, en Océanie et en Afrique subsaharienne. On le trouve sur de nombreuses îles, notamment dans l'Océan Indien, l'ouest du Pacifique et le golfe de Guinée.
Les zostérops sont globalement des oiseaux assez sociaux, qui forment généralement de larges bandes en dehors de la saison de reproduction. Ils peuvent être assez bruyants, bien que leur chant soit rarement complexe[2].
Ils sont plutôt généralistes, préférant généralement les insectes mais consommant également des baies et du nectar[2].
Le genre Zosterops a été décrit pour la première fois Nicholas Aylward Vigors et Thomas Horsfield en 1827[3].
Il représente la majeure partie de la famille des Zosteropidae. La place et l'étendue de cette famille n'ont été proprement définies que récemment à l'aide d'études phylogénétiques ; les zostérops ont longuement été considérés comme proches des Nectariniidae et des Meliphagidae, en raison de leur propension à se nourrir de nectar ; les études montrent en réalité une certaine proximité avec les fauvettes et les cisticoles[2], ainsi que les Timaliidae[4].
La taxonomie des zostérops est toujours en pleine évolution, de nombreuses études récentes permettant d'élucider les relations précises entre les différentes espèces et sous-espèces du genre, conduisant régulièrement à la séparation de nouvelles espèces. En effet, la faible variabilité de ses espèces rend difficile l'identification de leur parenté en fonction de leur morphologie.
La majorité de l'histoire évolutive du genre est relativement récente, ayant essentiellement eu lieu dans les deux derniers millions d'années ; son rythme de spéciation sur cette période est sensiblement plus élevé que celui des autres familles d'oiseaux (ou même d'autres vertébrés), ce qui lui vaut généralement le surnom de « grand spéciateur ». Cette diversité serait le fruit d'importantes capacités de dispersion, lui ayant permis de se répandre rapidement et de coloniser de nombreuses îles[5].
Cette radiation est par exemple visible chez les espèces de l'Océan Indien, qui sont issues de deux vagues de colonisation différentes (datant respectivement de 1,8 et 1,2 millions d'années), résultant par exemple en la présence de deux espèces différentes sur une même île (par exemple le Zostérops de Maurice et le Zostérops gris de Maurice)[6].
Taxonomie simplifiée des zostérops de l'Océan Indien[6]:
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La taxonomie de la famille des Zosteropidae est plus globalement sujette à de nombreuses évolutions ; par exemple, le genre Speirops, qui regroupait plusieurs espèces « aberrantes » de zostérops, a été intégré dans Zosterops après qu'une étude phylogénétique ait identifié une forte séparation entre les membres du genre[7]. Les genres Woodfordia et Chlorocharis ont connu des développements similaires en 2009[5], tout comme Rukia en 2000[8].
D'après la classification de référence (version 14.2, 2024) du Congrès ornithologique international (ordre phylogénique) :
Parmi celles-ci, trois espèces sont éteintes :
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