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peintre chinois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Zhao Zuo ou Chao Tso ou Tchao Tso, surnom: Wendu est un peintre chinois du XVIIe siècle, originaire de Huating (province du Jiangsu). Il est né vers 1570 et mort en 1633. Sa période d'activité se situe entre 1603 et 1629.
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Zhao Zuo est un peintre de paysages et dessinateur. Disciple de Song Xu (1523-1605) de même que Song Maojin, il peint des paysages dans le style de Dong Yuan, de Mi Fu et des maîtres Yuan. Ses scènes de pluie sont particulièrement appréciées. Il est à l'origine de l'École Su-Song[1].
Zhao Zuo 趙佐, peintre, contemporain et ami de Dong Qichang; l'anthologie « Huaxue Xinyin » reprend une page de lui (reproduite in Leibian), d'où est extraite cette citation faite à la note 18 du chapitre 1; on peut cependant noter, que Yu Jianhua met en doute cette attribution à Zhao Zuo, et estime que ce texte concernant le rôle du « Shi » dans la composition, peut plus vraisemblablement dater de l'époque Qing. Analyse: Leibian[2].
« Saisir l'apparence formelle et l'élan intérieur, peindre d'après nature et transmettre l'esprit… révéler dans la totalité ou suggérer elliptiquement ». Cette longue énumération n'est pas gratuite. Elle a de nouveau pour but l'explication du caractère absolu de la Règle de l'Unique Trait de Pinceau, qui ne concerne pas seulement les formes les plus hautes de cette peinture à caractère spirituel et abstrait qui a les prédilections des lettrés, mais toutes les formes de l'activité picturale, à tous les niveaux, dans toutes ses variétés techniques et esthétiques. À partir de ce moment, pour parler comme Su Dongpo dans un vers resté célèbre, « discuter de peinture d'un point de vue de ressemblance formelle, c'est de l'enfantillage ». Shitao pense de même; il le dit d'ailleurs dans une inscription de peinture: « calligraphie et peinture ne sont point médiocres disciplines! mais le vulgaire n'y voit qu'une question de ressemblance formelle »[3].
Néanmoins, saisir l'apparence formelle des choses constitue une des démarches du peintre, et si humble que soit sa place dans l'échelle des valeurs, elle a droit à être mentionnée dans cette énumération qui englobe toutes les formes de l'activité picturale. shi désigne les lignes de force, l'élan général du paysage, les grandes lignes de la composition (exemple: en regardant le sujet de loin, on saisit ses lignes de force; en le regardant de près, en saisit sa substance). L'expression des « lignes de force » constitue déjà un approfondissement par rapport à celle des formes mais dans la hiérarchie des valeurs, elle se situe encore en deçà des éléments d'expression spirituelle[4].
À partir de l'époque Ming, les peintres et les théoriciens s'intéressent de plus en plus aux problèmes de composition, et valorisent d'autant plus cette notion de « lignes de force », qui assure la coordination non seulement structurelle, mais également spirituelle de la peinture: « dans les grandes peintures de paysage, il faut avant tout s'appliquer à saisir les lignes de force. Si les lignes de force des montagnes sont bien rendues, à travers leurs accidents variés, l'influx du souffle informe l'ensemble. Si les lignes de force des forêts et des arbres sont bien rendues, malgré leurs caractéristiques singulières, ils sont chacun clarté et élan; si les lignes de force des pierres sont bien rendues, si bizarre que soit leur aspect, elles ne sont pourtant pas absurdes, si ordinaire que soit leur apparence, elles n'en deviennent pourtant pas triviales; si les lignes de force des pentes sont bien rendues, malgré leur intrications, elles ne présentent nulle confusion » (Zhao Zuo: cité in Leibian, p. 759)[5].
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