Remove ads
peintre, sculpteur et écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Yvon Taillandier est un peintre, sculpteur et écrivain français, né le à Paris 15e et mort le à Avignon[2],[3],[4],[5].
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Paul Jean Yvon Taillandier |
Nationalité | |
Activités | |
Lieu de travail |
Paris () |
Mouvement | |
Archives conservées par | |
Site web |
Né à Paris, il passe son enfance à Saint-Rambert-L'Île-Barbe, dans la région lyonnaise, au bord de la Saône. En , ses portraits dessinés sont remarqués par Henriette et Jean Couty, qui le présentent à celui qui deviendra son marchand, Renaud Icard[4].
Yvon Taillandier présente sa première exposition personnelle à la galerie L'Art français à Lyon en [4].
Après la Seconde Guerre mondiale, il revient à Paris et noue de profondes amitiés avec les grands artistes de son temps, tels qu'Alberto Giacometti, Georges Braque, Pierre Soulages, André Derain ou encore Joan Miró, notamment par l'élaboration d'ouvrages d'art[3],[4].
En , il fait la rencontre de Gaston Diehl, qui le nomme secrétaire du comité du Salon de mai, poste qu'il occupera jusqu'en [3],[4],[6]. Parallèlement, il apporte son soutien à l'Association Robert Debré, notamment aux projets culturels liés à l'hôpital universitaire du même nom[2].
Dans les années , il abandonne la peinture au profit de la littérature (critique d'art, histoire de l'art). En , il entre à la revue Connaissance des arts, pour laquelle il travaillera 15 ans[2], puis en à la revue XXe siècle pour laquelle il travaille 17 ans[4].
Il contribue à de nombreuses unes du journal L'Humanité au style reconnaissable : « J'ai opté pour des couleurs simples, pures et gaies, parce que mes tableaux, si chargés qu'ils semblent parfois, refusent de paraître lourds et se veulent des chants joyeux, voire des hymnes à la joie. » Il réalisera également une fresque intitulée Figures libératrices, exposée dans le hall du journal pour son centenaire en [3].
Il décède à Avignon le [2],[3],[4],[5].
Depuis le , trois dessins de l'artiste, réalisés en (feutre et gouache sur papier, 50 × 65 cm), sont en dépôt à la Présidence de la République[5].
En , la municipalité d’Avignon accepte la donation de la collection de l'artiste léguée par sa femme. Pas moins de 500 œuvres ont été inventoriées et seront présentées d'ici au sein de l’Hôtel de Beaumont de Teste, qui prendra le nom d'espace culturel Yvon Taillandier[6],[7]. Outre les tableaux, dessins et meubles peints de l'artiste, la collection contient également sa bibliothèque, ses manuscrits et livres-objets ; on y trouve étalement quelques pièces d’art populaire, œuvres ou lithographies de ses amis artistes : Joan Miró, Alberto Giacometti, Man Ray, Serge Poliakoff ou encore Jean-Pierre Raynaud[5],[6].
« Mes tableaux se veulent des chants joyeux, voire des hymnes à la joie. »[9]
— Yvon Taillandier
L’œuvre d’Yvon Taillandier est figuratif, hétéroclite, multicolore, constamment narratif et crée un monde imaginaire avec ses personnages, ses événements. Inventeur du « Taillandier Land », le peintre y décrit un monde inventé avec ses habitants, son univers. Mélangeant image et langage, il se réclame plus tard d’une peinture littéraire. Sa peinture possède une proximité esthétique avec l'Art brut[2],[6].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.