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Yvan Bachaud

militant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Yvan Bachaud
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Yvan Bachaud est un militant français œuvrant depuis les années 1970 pour l'instauration du référendum d'initiative citoyenne (RIC) en France.

Faits en bref Naissance, Nationalité ...
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Référendum d'initiative citoyenne

Selon Libération, Yvan Bachaud est le « vrai inventeur » du « RIC en toutes matières »[1]. Yvan Bachaud milite pour que soit inscrit dans la Constitution l'existence d'un Référendum d'initiative citoyenne qui permette notamment d’abroger une loi ou d’en proposer une nouvelle[2].

Le RIC est un référendum qui a la spécificité d'être déclenché dès qu'un certain nombre de citoyens se manifestent en sa faveur[3].

En 2006, 20 minutes le qualifie de « super-héraut » du RIC[4]. En 2019, Le Dauphiné libéré le décrit comme étant « figure historique » du RIC[5], et France bleu comme le « « père fondateur » du RIC »[6]. En 2023, LyonMag le présente comme étant un « partisan historique » de l’instauration du RIC[2].

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Biographie

Résumé
Contexte

Yvan Bachaud a exercé la profession de chirurgien-dentiste[7].

En 1975, pour avoir demandé contre Michel Bongrand président, et quelques autres hauts dirigeants de la Fédération française de bridge, des sanctions disciplinaires pour violation de règlements, c’est lui qui est suspendu 5 ans de toutes les compétitions officielles, « pour protestations injustifiées, manque de courtoisie . » Pour suivre le procès qu'il intente à la F.F.Bridge, il passe une maîtrise de droit. Au cours de longues procédures, il s’opposera à certains juges indignes. C’est pendant ses études qu'il découvre l'existence des votations populaires de la Constitution suisse[4].

En 1977, à l'occasion de son investissement dans une association locale d'opposition à la création d'un lotissement, il inscrit le RIC dans les statuts, en s'inspirant du modèle suisse d'initiative populaire[8].

À partir de 1993, Yvan Bachaud mène sa lutte pour le RIC en présentant des candidats aux élections[9].

Il se revendique comme un « gaulliste de gauche ». Il se présente lui-même à partir de 1994 à chaque scrutin, local ou national[4],[1], et obtient des scores très faibles, avec par exemple 81 voix aux législatives de 2002 (soit 0,17% des votes)[4]. Il participe à de nombreuses élections présidentielles françaises pour promouvoir sa thèse[1],[10], ainsi qu'à des élections européennes[11], législatives[12],[13] et locales[4],[9],[5],[3].

Il a également fondé ou été membre de plusieurs associations telles que RIC-France, Objectif-RIC[14], Article 3[15], le Clic (Comité de liaison pour l'initiative citoyenne)[16], ou Espoir-RIC[17], ayant toutes pour point commun de souhaiter l'instauration en France du RIC. Yvan Bachaud a incité d'autres associations telles que l'Association pour le droit de mourir dans la dignité à faire du RIC une de leur revendication phare, sans succès[18],[source secondaire souhaitée]. Pendant des dizaines d'années, il promeut le RIC sur son site ric-france-fr[3].

Il manifeste devant les permanences des députés, passe ses journées à militer sur les forums sur internet ou à envoyer des courriers aux médias ou aux politiciens[4]. Il inscrit les élus qui ne partagent pas son combat sur son site internet dans la rubrique « voleurs de la République »[4].

Il a également eu recours aux grèves de la faim ou au assignations en justices de personnalités politiques pour promouvoir le RIC[4]. En 2004, il entame une grève de la faim devant le no 1 de la rue Adolphe-Max dans le 5e arrondissement de Lyon, afin de protester contre les promesses non tenues par Jacques Chirac, qui avait soutenu le référendum d'initiative populaire en 1995 et 2002, sans le mettre en œuvre une fois au pouvoir[19].

Il fait partie des personnes qui ont fait émerger comme revendication principale le référendum d'initiative citoyenne au sein du mouvement des Gilets jaunes lors de l'hiver 2018-2019[1],[6],[20],[21]. Selon La Croix, Yvan Bachaud est avec Etienne Chouard l'un des symboles du combat pour le RIC pendant le mouvement des Gilets jaunes[9]. Le 30 novembre 2018, il est invité par les Gilets jaunes de Saint-Clair-du-Rhône[1]. Le 8 décembre, il participe à Saint-Clair-du-Rhône à une conférence diffusée en directe sur Facebook[1]. Il s'y trouve en compagnie d’Étienne Chouard, de Maxime Nicolle, qui est l'une des figures du mouvement, et de Léo Girod, l'un des rédacteurs du site ric-france-fr[1],[3]. À partir de ce moment-là, l'idée du RIC se répand parmi les Gilets jaunes et devient leur revendication numéro 1[22],[1].

En janvier 2019, il participe à Saint-Clair-du-Rhône à l'organisation du premier vote sur le RIC[15].

En juin 2019, il fait partie des 40 personnalités sélectionnées par l’association Objectif RIC en raison de leur connaissance approfondie du RIC, et qui devront faire un état des lieux des expérimentations du RIC en France et à l'étranger[14].

En 2023, alors surnommé « papy RIC », il participe à une petite action devant la mairie centrale de Lyon, qui a pour objectif de rappeler que le maire de Lyon Grégory Doucet avait promis dans son programme de mettre en place le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne), mais sans tenir sa promesse une fois élu[2].

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Notes et références

Annexes

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