Werner Wolff

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Werner Wolff

Werner Wolff ( – 19 ou ) était un SS-Obersturmführer (lieutenant SS) dans la 1re Panzerdivision SS Leibstandarte-SS-Adolf Hitler qui fut décoré de la Croix de chevalier de la Croix de fer, la plus haute distinction militaire de l’Allemagne nazie.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Werner Wolff naît en 1922 dans le Territoire de Memel d'un père qui exerce la profession de docker. Après l'annexion de Memel au Troisième Reich il s'engage à la Hitlerjugend. Il s'enrôle à la SS et est accepté pour le service actif à la 1re Panzerdivision SS Leibstandarte-SS-Adolf Hitler au cours de l'été 1940[1]. Sa conduite durant l'opération Barbarossa lui vaut la croix de fer de deuxième classe[1].

Il suit les cours de la SS-Junkerschule Bad Tölz entre et pour être promu Untersturmführer le [1]. Il admire Joachim Peiper, dont il est un des subordonnés préférés, et le considère comme un modèle[1].

Le , au cours de l'opération Citadelle, alors qu'il se bat près de Prokhorovka Peiper dépêche son aide de camp Wolff pour prendre le commandement de la 13e compagnie qui a perdu son chef[2]. Peiper apprécie son attitude et le décrit comme un roc dans la tourmente. Son action lui vaudra de se voir décerner la croix de chevalier le [3],[4].

Au printemps 1944, sur l'insistance de Peiper, Wolff est nommé commandant de la 7e compagnie de Panzer de la Leibstandarte bien qu'il ne dispose pas des qualifications nécessaires[5]. Peiper ayant fait venir sa fiancée de la Baltique en Belgique où est stationnée son unité, Wolff se marie le selon les rites SS créés par Heinrich Himmler[6]. Le lendemain la Leibstandarte reçoit son ordre de marche pour le front de Normandie[7].

Le , au cours de la bataille de Normandie, Wolff se signale particulièrement au cours de la défense de Tilly-sur-Seulles, au cours de laquelle il contribue par son action à repousser les attaques menées par les hommes du régiment canadien Nova Scotia Highlanders[8]. Après les combats, il fait transférer vers l'état major régimentaire dix prisonniers canadiens mais donne l'ordre à ses hommes d'achever cinq blessés canadiens incapables de marcher[9]. Il est gravement blessé plus tard lors des combats en Normandie[10]

Selon certaines sources[11] il est tué le en Hongrie lors de l'opération Frühlingserwachen, selon d'autres[12], il meurt dix jours plus tard, le à l'hôpital militaire de Götzendorf en Basse-Autriche. Joachim Peiper, son chef d'unité, dit de lui : « Werner Wolff a connu le bref parcours d'une comète. Il a surgi en rayonnant pour disparaître aussitôt à nouveau dans le néant »[13].

Distinctions

Notes et références

Voir aussi

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