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site et magazine de journalisme politique américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Washington Examiner est un site et un magazine de journalisme politique américain basé à Washington, D.C.
Washington Examiner | |
Pays | États-Unis |
---|---|
Langue | Anglais |
Périodicité | Hebdomadaire |
Format | Internet |
Genre | Journalisme politique |
Prix au numéro | 1,20 € |
Diffusion | 45 000 ex. |
Fondateur | Philip Anschutz |
Date de fondation | 2005 (quotidien) 2013 (magazine) |
Date du dernier numéro | 2013 (quotidien) |
Ville d’édition | Washington, D.C. |
Propriétaire | Clarity Media Group |
Site web | washingtonexaminer.com |
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De sa fondation en 2005 à 2013, l'Examiner est publié quotidiennement au format tabloïd et distribué dans l'agglomération de Washington. Le journal se concentre alors sur l'actualité locale et politique. Sa publication s'arrête le . Le Washington Examiner devient alors un magazine hebdomadaire ne traitant que de la politique nationale[1].
L'Examiner est réputé pour sa ligne éditoriale conservatrice.
En octobre 2004, Philip Anschutz achète Journal Newspapers Inc.[2],[3],[4]. La société regroupe alors plusieurs journaux de la banlieue de Washington : Montgomery Journal, Prince George's Journal et Northern Virginia Journal[5]. Le , la publication devient le Washington Examiner et adopte un logo et un format proche du San Francisco Examiner, également une propriété d'Anschutz[5].
Le Washington Examiner devient de plus en plus influent dans les cercles conservateurs de la capitale, attirant plusieurs auteurs du Washington Times[6]. En , le site DCist estime que « malgré le penchant droitier de sa ligne éditoriale et ses titres sensationnalistes, [le journal] s'est aussi construit la réputation d'avoir l'une des meilleurs sections locales de D.C. »[7]. Sa section Most Wanted permet d'ailleurs d'arrêter plusieurs dizaines de fugitifs[8].
En mars 2013, la direction du Washington Examiner annonce la cessation de la diffusion papier quotidienne à partir du mois de juin. Le journal se recentre sur la politique nationale dans un magazine papier et poursuit ses publications sur son site internet[9]. Son nouveau format est comparé à celui de The Hill[6],[9]. En décembre 2018, Clarity Media annonce que le magazine va devenir disponible au niveau national[10].
Lors de sa transformation en magazine en 2013, l'objectif est de diffuser au moins 45 000 exemplaires au gouvernement, aux cabinets d'affaires publiques, aux universitaires et aux personnalités politiques[7].
Son éditeur estime alors que son lectorat est davantage engagé en politique, étant plus enclin à signer une pétition, contacter une personnalité politique ou participer à un meeting ou une association, en comparaison avec les lecteurs de Roll Call, Politico ou The Hill. Les lecteurs du Washington Examiner sont relativement éduqués, 26 % disposant au moins d'un master, et aisés, travaillant souvent dans des équipes de direction[11].
Le Washington Examiner est largement reconnu comme un magazine à la ligne éditoriale conservatrice[12]. Lorsque Anschutz achète le journal, il envisage d'en faire un concurrent conservateur du Washington Post. Politico rapporte que, « en ce qui concerne l'éditorial, les instructions d'Anschutz sont claires ; il « ne voulait rien d'autre que des colonnes conservatrices et des éditorialistes conservateurs » selon un ancien employé »[2].
Le journal soutient John McCain et Sarah Palin lors de l'élection présidentielle américaine de 2008[13]. Il se range derrière Mitt Romney dès les primaires de 2012, estimant qu'il est le seul à pouvoir battre Barack Obama lors de l'élection générale[14].
Sous la présidence de Donald Trump, le magazine est critiqué pour diffuser des informations peu fiables sur l'immigration et des prières musulmanes à la frontière mexicaine[15],[16]. Au printemps 2019, le conseiller du président Stephen Miller encourage l'Examiner à publier des informations alarmistes sur le sujet pour faire pencher le président en faveur de positions plus dures sur l'immigration contre l'avis de la secrétaire à la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen[16].
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