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infirmière de l'armée australienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Vivian Bullwinkel-Statham (Kapunda, – ) est une infirmière de l'armée australienne pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Royal Australian Army Nursing Corps (en) |
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Distinctions | Liste détaillée Médaille Florence-Nightingale () Officier de l'ordre d'Australie () Associate of the Royal Red Cross Victorian Honour Roll of Women (en) Membre de l'ordre de l'Empire britannique |
Elle est la seule rescapée des 21 infirmières massacrées le sur la plage de l'île de Bangka en Indonésie par des soldats japonais.
Née à Kapunda en Australie-Méridionale, elle fait ses études d’infirmière à Broken Hill en Nouvelle-Galles du Sud[1]. Elle part ensuite pour Hamilton puis pour Melbourne en 1940 pour aider à l'effort de guerre[2]. Elle s'enrôle dans l'armée australienne en 1941 et est envoyée au 13e Hôpital Général Australien situé en Malaisie péninsulaire[2]. En , l'hôpital est forcé de déménager à Singapour après l'invasion de la Malaisie par l'Armée impériale japonaise[1].
Le , elle monte avec 265 autres passagers[2], sur le SS Vyner Brooke avec le dernier contingent d'infirmières et de patients de l'hôpital, fuyant l'avancée des troupes japonaises[3]. Lorsque le bateau est coulé par une bombe japonaise deux jours plus tard[4], elle réussit à rejoindre un canot de sauvetage et s'échoue, avec les autres survivants, sur Bangka, une île de l'archipel indonésien[1]. Parmi les survivants, 22 infirmières australienne, des civils ainsi que 25 soldats australiens et britanniques. Poussé par les habitants, le groupe se rend aux Japonais qui occupent l'île[3]. Le [3], les soldats japonais qui les trouvent massacrent les hommes avant d'obliger les femmes à entrer dans l'eau avant de les fusiller avec une mitraillette postée sur la plage[5]. Touchée au diaphragme, elle fait semblant d'être morte, restant le visage dans l'eau pendant près de dix minutes, jusqu'à ce que les soldats japonais aient quitté la plage[3]. Seule survivante, elle se cache pendant plusieurs jours avant de rencontrer un soldat britannique blessé qui finit par mourir de ses blessures[4]. Elle se rend alors aux Japonais et passe trois ans dans un camp de prisonniers avec d'autres infirmières et soldats australiens, un camp situé à Palembang sur l'île de Sumatra en Indonésie[3],[1]. Pendant la durée de son internement, elle cache le fait qu'elle a survécu au massacre[3].
Après la guerre, elle témoigne au tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient mais le gouvernement australien lui demande de passer sous silence les viols de guerre subis par les infirmières[4]. C'est ce qu'elle révèle dans une interview en 2000, peu avant son décès[4]. Elle continue également à travailler comme infirmière au Japon jusqu'en 1947, année où elle prend sa retraite avec le grade de capitaine[2]. Pendant vingt ans, elle est l'infirmière en chef du Fairfield Hospital de Melbourne[2].
En 1975, elle fait partie d'un groupe d'infirmières envoyées au Viêt Nam (alors en pleine guerre) pour récupérer 80 orphelins et les amener en Australie pour y être adoptés[3].
En 1993, elle part pour l'île de Bangka inaugurer une plaque à la mémoire des victimes. L'uniforme qu'elle portait ce jour-là est exposé au mémorial australien de la guerre ainsi que son carnet de notes[3].
Elle meurt d'une crise cardiaque le à l'âge de 84 ans[3].
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