Villotte-sur-Aire
commune française du département de la Meuse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Villotte-sur-Aire, souvent abrégé en Villotte, est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. .
Villotte-sur-Aire | |
L'entrée du village en venant de Gimécourt. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | CC De l'Aire à l'Argonne |
Maire Mandat |
Christine Polmard 2022-2026 |
Code postal | 55260 |
Code commune | 55570 |
Démographie | |
Population municipale |
217 hab. (2021 ) |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 51′ 35″ nord, 5° 20′ 32″ est |
Altitude | Min. 257 m Max. 362 m |
Superficie | 13,96 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dieue-sur-Meuse |
Législatives | 1re circonscription de la Meuse |
Localisation | |
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Villotte-sur-Aire’ est un village de Lorraine situé à vol d'oiseau à 16 km au nord-est de Bar-le-Duc, 324 km au sud de Verdun, 53 km à l'ouest de Pont-à-Mousson et 15 km de Saint-Mihiel, 46 km au nord-ouest de Toul et 19 km au nord de Ligny-en-Barrois.
La commune se trouve dans la zone d'emploi de Bar-le-Duc et le bassin de vie de Saint-Mihiel[I 1]
Les communes limitrophes sont Belrain, Érize-la-Brûlée, Gimécourt, Kœur-la-Petite, Levoncourt, Rumont, Rupt-devant-Saint-Mihiel et Ville-devant-Belrain.
La superficie de la commune est de 1 396 km2 ; son altitude varie de 257 à 362 mètres[1].
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la Meuse et de la Seine au sein respectivement du bassin Rhin-Meuse et du bassin Seine-Normandie.
Elle est drainée par l'Aire, le ruisseau de Belrain, le ruisseau du Moulin et le Fossé de la Vau Munelotte[2],[Carte 1].
L'Aire, d'une longueur de 125 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aubin-sur-Aire, à 324 m d'altitude, et se jette dans l'Aisne, en rive droite à Senuc, à 104 m d'altitude, après avoir traversé 36 communes[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 030 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chaumont_sapc », sur la commune de Chaumont-sur-Aire à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 850,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Villotte-sur-Aire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,4 %), forêts (30,1 %), prairies (21 %), zones urbanisées (2,4 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Une chaufferie à bois déchiqueté alimente depuis 2004 les bâtiments communaux (sauf l'église et le prebytère) et de l'office HLM au moyen d'un réseau de chaleur[15],[16].
Du au , au lieu-dit Au Cimetière, des fouilles effectuées pour le compte de la Direction des Antiquités Historiques de Lorraine mettent au jour une nécropole et une dizaine de fosses d'habitat qui semblent appartenir à la période gallo-romaine précoce. Ces vestiges avaient été révélés lors de labours profonds[réf. nécessaire].
Durant la Première Guerre mondiale, Villotte, de par sa proximité avec le front du Saillant de Saint-Mihiel, est devenu un village de garnison. Pendant toute la durée des hostilités, le village a accueilli un nombre important d'unités combattantes ainsi qu'un important dispositif sanitaire, puisqu'au fil des ans le service de santé des armées a mis en place un hôpital de campagne qui comportait, en 1918, près de 450 lits.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, de farouches combats se déroulent le dans le village évacué de ses habitants entre les troupes allemandes et les troupes françaises qui tentent désespérément de traverser la Meuse. Bombardé par l'artillerie allemande, une partie du village est détruite : sur les 120 habitations du village, 31 sont totalement détruites et 12 endommagées mais réparables. À la Libération, Villotte figure sur la liste des 55 communes sinistrées de la Meuse.
En 1972, la commune, instituée par la Révolution française, absorbe celles de Belrain, Gimécourt, Rupt-devant-Saint-Mihiel et Ville-devant-Belrain, qui retrouvent leur autonomie communale en 1987[1].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Commercy du département de la Meuse[I 1].
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Pierrefitte-sur-Aire[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Dieue-sur-Meuse[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Meuse.
Villotte-sur-Aire était membre de la petite communauté de communes Entre Aire et Meuse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes de Triaucourt Vaubecourt pour former, le , la communauté de communes De l'Aire à l'Argonne, dont est désormais membre la commune[I 1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1664 | 1667 | Marc Viard | ||
1695 | 1695 | Claude Collin | ||
1710 | 1710 | Fery Viard | ||
1736 | 1752 | Nicolas Montardier | ||
1752 | 1752 | Nicolas Hardy | ||
1753 | 1768 | Nicolas Montardier | ||
1769 | 1769 | Didier Billoz | ||
1769 | 1784 | Dominique Herbillon | ||
1787 | 1787 | Nicolas Montardier | ||
1788 | 1788 | Didier Thiebaud | ||
1788 | 1789 | Nicolas Varnusson | ||
1792 | 1794 | Christophe Mercier | ||
1801 | 1801 | Nicolas Montardier | ||
1804 | 1806 | Étienne Millot | ||
1809 | 1809 | Nicolas Montardier | ||
1810 | 1810 | Étienne Millot | ||
1810 | 1813 | Jean Joseph Rampont | ||
1813 | 1813 | Étienne Millot | ||
1814 | 1814 | Jean Montardier | ||
1815 | 1821 | Jean Nicolas Varnusson | ||
1821 | 1831 | Étienne Millot | ||
1831 | 1838 | Benoît Badier | ||
1838 | 1843 | Claude Hardy | ||
1843 | 1855 | Benoît Badier | ||
1855 | 1871 | Étienne Adolphe Raulx | Conseiller général de Pierrefitte-sur-Aire (1880 → 1886) | |
1871 | 1876 | Claude Nicole Bouquet | ||
1876 | 1884 | Étienne Adolphe Raulx | Conseiller général de Pierrefitte-sur-Aire (1880 → 1886) | |
1884 | mai 1908 | Alexandre Louis Devilliers | ||
mai 1908 | décembre 1919 | Charles Edmond Lalmand | ||
décembre 1919 | avril 1930 | René Leblan | ||
avril 1930 | octobre 1949 | Gustave Hubert Saintin | ||
octobre 1949 | mai 1950 | Jean Polmard | ||
mai 1950 | mai 1959 | Gaston Polmard | ||
mai 1959 | mars 1971 | Pol Leblan | ||
mars 1971 | janvier 1973 | Charles Ruzé | ||
janvier 1973 | février 1986 | Jean Decheppe | Droite | Conseiller général de Pierrefitte-sur-Aire (1970 → 1985) |
février 1986 | janvier 1988 | Bernard Dedieu | ||
janvier 1988 | mars 1988 | Maurice Polmard | ||
mars 1988 | mars 2001 | Ernest Rimlinger[17],[18] | Droite | |
mars 2001 | avril 2007 | Michel Jeanvoine[15] | PS | Mort en fonction |
avril 2007 | octobre 2022[19] | Nathalie Meunier | Démissionnaire | |
novembre 2022[20] | En cours (au 30 novembre 2023) |
Christine Polmard | Profession intermédiaire administrative de la fonction publique |
La commune s'est dotée d'une nouvelle mairie en 2003[15].
L’adduction d'eau potable est assurée par le syndicat des eaux de Villotte-sur-Aire, Gimecourt ET Ville-devant-Belrain[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 217 habitants[Note 3], en évolution de +14,21 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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205 | 217 | - | - | - | - | - | - | - |
Pour le culte catholique, le village relève de l' archiprêtré de Commercy et du doyenné de Pierrefitte[réf. nécessaire].
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