Les villas de Nice sont des édifices de villégiature d'hivernants qui présentent une ou des références stylistiques architecturales depuis son annexion en 1860.
L'architecture édilitaire locale (gare, lycée, préfecture, églises, poste…) s’inspire principalement des œuvres de styles français. À part quelques courants minoritaires (gothique et orientale) et sans lendemain, la majorité des bâtiments privés puise ses modèles dans le riche patrimoine de la Renaissance italienne et cela jusqu'en 1939[1]. Après la Seconde Guerre mondiale, l'italomanie est remplacée sur la Côte d'Azur par le style néo-provençal.
Villa des Arènes (anciennement palais Gubernatis), occupée, depuis 1963, par le musée Matisse, 164 avenue des Arènes-de-Cimiez. Édifice du XVIIesiècle où séjourna Paul Matisse. Quartier de Cimiez.
Villa Arson, 20 avenue Stephen-Liégeard. Après diverses occupations et de grosses modifications, héberge depuis 1972 une école d'art.
Villa Kotschoubey architecte Constantin Scala, (1878), devenu le musée des beaux-arts de Nice, avec perte des deux tiers de ses jardins dans des opérations immobilières.
Villa Royale, 15 rue Maréchal Joffre, un des plus anciens bâtiments du quartier datant au moins du 1870 (elle figure déjà sur le plan du cadastre du 01/01/1870), originairement sur trois étages, surélevée jusqu'à six étages avec addition d'une nouvelle partie (probablement dans les années 1940) et changement complet de la façade en lui faisant perdre le cachet original.
Villa Reizian, 33 avenue Émile-Bieckert - 1911 - Architecte: Guilbert.
.jpg)
