No3: c’est à cette adresse que mourut le patron de presse Paul Dalloz (1829-1887)[1],[5].
No4 bis: le peintre Abel Faivre (1867-1945) a habité à cet endroit[1],[6].
No5: après avoir vécu rue Chalgrin[1], l’écrivain Anatole France a vécu à cette adresse[7] à partir de 1894[8] et a gardé cette maison, qu’il avait transformée en véritable musée[9] jusqu'à sa mort en 1924. Quelques jours après son décès[10], la dépouille mortelle de l’écrivain est exposée dans un salon du rez-de-chaussée, devant laquelle vient se recueillir, dès 9 heures du matin, une foule composée de plusieurs centaines d’admirateurs anonymes, avant de laisser la place, en début d’après-midi, aux officiels, le président du Conseil, Édouard Herriot, puis le président de la République, Gaston Doumergue, et plusieurs ministres[11].
No9: domicile du sculpteur Amédée Doublemard (1826-1900), qui y meurt le [12]. L'écrivain Adolphe Aderer (1855-1923) y a vécu et y est mort également quelques années plus tard.
No15: ancien hôtel particulier de l’homme d’État Pierre Laval (1883-1945), qui en a été le locataire de 1917 à 1923 puis le propriétaire jusqu'en 1945[13]. À la Libération, en 1944, cette maison aurait abrité une prison provisoire[14]. Dans les années 1960, c'est l'ambassade de Grèce[15].
No19: le journaliste, auteur de théâtre et homme politique Henri de Rochefort-Luçay dit Henri Rochefort a vécu à cette adresse au moment de son troisième mariage en 1897 avec Marguerite Vervoort[16]. À la suite d’une polémique entre Henri Rochefort et un autre directeur de presse, un duel à l’épée est organisé le entre les deux hommes sur un emplacement de lawn-tennis situé entre la villa Saïd et la villa Dupont. Henri Rochefort est blessé à la poitrine, ce qui provoque une hémorragie et met fin au combat[17].
No27: hôtel Bressy, construit en 1927-1928 par l’architecte Auguste Perret[18].
No29: le peintre Kees Van Dongen (1877-1969) a habité ici entre 1916 et 1922[19].
Anatole France, Les matinées de la villa Saïd, Bernard Grasset, Paris, 1921.