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région viticole De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le vignoble de Provence s'étend du sud d'Avignon jusqu'à Nice, sur la majeure partie de la Provence. Ce vignoble est marqué par une très grande hétérogénéité de situation tant pédo-géologique que climatique avec une dominance du climat méditerranéen strict mais également de zones plus froides où l'influence du vent est déterminante.
Vignoble de Provence | ||
Magnums de vins rosés de Provence. | ||
Désignation(s) | Vignoble de Provence | |
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Appellation(s) principale(s) | côtes-de-provence, coteaux-varois-en-provence, coteaux-d’aix-en-provence, coteaux-des-baux-de-provence, pierrevert, bandol, bellet, cassis et palette | |
Type d'appellation(s) | AOC | |
Pays | France | |
Région parente | vignoble de Provence, Provence, pays de Nice | |
Localisation | Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-de-Haute-Provence et Alpes-Maritimes | |
Saison | deux sèches (hiver et été) et deux pluvieuses (automne et au printemps) | |
Climat | tempéré méditerranéen, avec légère influence continentale dans la Sainte-Baume, plus marquée en Haute-Provence et dans la moyenne vallée du Var | |
Ensoleillement (moyenne annuelle) |
2 700 heures/an | |
Sol | terroir très diversifié formé de schistes, phyllades, grès, d’éboulis, de sols sablo-alluviaux, argilo-sableux, marno-calcaires ou colluviaux | |
Cépages dominants | grenache N, mourvèdre N, cinsault N, tibouren N, syrah N, cabernet sauvignon N, Carignan N, barbaroux N, calitor N, clairette B, rolle ou vermentino B, sémillon B et ugni blanc B | |
Vins produits | rouges, rosés et blancs | |
Rendement moyen à l'hectare | 55 hectolitres par hectare (avec un rendement butoir de 66 hl/ha) |
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La culture de la vigne a été introduite sur les rives méditerranéennes de la Gaule par les Grecs de Phocée. Max Rives, chargé de mission à l'INRA, l'a vérifié sur place à Massalia, le premier comptoir phocéen édifié six siècles avant notre ère : « J'ai vu, au cours des fouilles du quartier de la Bourse, à Marseille, les pépins de marc de raisin provenant de leur vinification et jetés dans des amphores, flotter dans l'arrière du Vieux-Port où ces amphores-poubelles servaient de fondations à une rue. Les Grecs avaient évidemment importé des variétés de leur pays, ignorant que la vigne spontanée les avait précédés de quelques dizaines de siècles[1]. »
Le littoral provençal a été colonisé par les Grecs : vers 600 av. J.-C., les Phocéens s'installent à Marseille (en grec, Massalia; en latin, Massilia). Ils essaiment à Nice (Nikaia), Antibes (Antipolis), Hyères (Olbia), Six-Fours (Tauroeis), Arles (Arelate), dans le golfe de Saint-Tropez (Athénopolis), Agde (Agathé), et au sud de Nîmes. Antérieurement la région était peuplée de Celtes appelés aussi Ligures ou Celto-Ligures[2].
C'est lors de la création de Massalia que les Phocéens implantent la vigne dans la Gaule celtique, les vignobles étant circonscrit à d'étroits espaces proches du littoral. Ce qui a été confirmé par la découverte des premiers vignobles hellénistiques à Saint-Jean-de-Garguier, dans les Bouches-du-Rhône[3].
Laurent Bouby explique : « Au 1er millénaire avant notre ère, avec la colonisation phocéenne à Marseille et le dynamisme commercial des civilisations méditerranéennes (étrusques, grecques et phénico-puniques), la production et les échanges de vins explosent dans l’Ouest méditerranéen. On devine aisément la suite : des millions d’hectolitres de vins inondent le monde gaulois »[3].
Justin, dans son Abrégé des histoires philippiques (Historiarum Philippicarum, Livre XLIII, chap. IV,1-2), un ouvrage qu'il présente dans sa préface comme un florilège des passages les plus importants et les plus intéressants du volumineux Historiæ phillippicæ et totius mundi origines et terræ situs rédigé par Trogue Pompée à l’époque d’Auguste, explique : « Sous l'influence des Phocéens, les Gaulois adoucirent et quittèrent leur barbarie et apprirent à mener une vie plus douce, à cultiver la terre et à entourer les villes de remparts. Ils s'habituèrent à vivre sous l'empire des lois plutôt que sous celui des armes, à tailler la vigne et à planter l'olivier, et le progrès des hommes et des choses fut si brillant qu'il semblait, non pas que la Grèce eût émigré en Gaule, mais que la Gaule eût passé dans la Grèce »[4].
Le commerce des vins grecs avec les tribus installées dans la vallée du Rhône se fit à partir de comptoirs ou emporion. Le plus célèbre d'entre eux se situait à Le Pègue et son oppidum protohistorique sur la colline Saint-Marcel. Les fouilles de cet oppidum du Pègue ont permis de mettre au jour de la céramique pseudo-ionienne, provenant d'ateliers en relation avec Massalia. Son importance permet de supposer sur place une consommation de vin entre le milieu du VIe siècle av. J.-C. et le IVe siècle av. J.-C. Les productions d'œnochoés et de vases à vin, en pâte claire micacée portant un décor peint avec un registre allant de la bande ocre au développement de formes figuratives, furent majoritaires. Ces récipients vinaires ont d'ailleurs gardé dans leurs formes de fortes influences gauloises (coupes carénées)[5].
La région était peuplée de Celtes appelés aussi Ligures ou Celto-Ligures. La conquête romaine commence en -181, après que Marseille ait appelé Rome au secours contre les pirates ligures[2].
En -125/-124, une coalition de tribus celto-ligures, les Salyens, soutenus par les Voconces, les Allobroges et les Arvernes se dresse contre Rome. Le consul Marcus Fulvius Flaccus franchit les Alpes et les vainc. En -123, nouvelle campagne qui se termine par la destruction de l’oppidum d’Entremont. En -122, c'est la fondation d’Aquae Sextiae (Aix-en-Provence) pour contrôler les Salyens.
Domitius Ahenobarbus entre en campagne en -120, on lui attribue la fondation et l’organisation de la Provincia. En -109/-105 : incursions des peuples germaniques (Cimbres, Teutons, Tigurins, Ambrons) : Marius écrase les Teutons à Pourrières (près d'Aix-en-Provence) (-102) et les Cimbres à Verceil (-101).
Mais les grandes invasions qui suivirent mirent à mal le vignoble. La vigne cultivée, totalement abandonnée, se métissa avec des lambrusques locales. Ce qui permit l'apparition d'une nouvelle famille de cépages connue sous le nom de proles occidentalis. Ces vitis vinifera occidentalis, a priori hétéroclite, sont originaires de la vallée du Rhône. Résultant du croisement entre des variétés de vitis vinifera pontica et de lambrusques locales, elle regroupe tous les cépages de cuve de l’Europe occidentale. On y retrouve des cépages à petites baies comme le pinot, le cabernet, le riesling, le viognier, la syrah ou le mourvèdre ainsi que des cépages à baies plus grosses tels le grenache ou le carignan[6].
Louis Levadoux, dans cette catégorie, classe ces différentes variétés parmi les cépages dits archaïques : « Ils sont caractérisés par une valeur vinique élevée et souvent par une saveur des baies qui rappelle celle des lambrusques et qui est d'autant plus accusée que l'on est en présence de formes plus archaïques. » Quant à Pierre Charnay, il souligne qu'il existe une sorte d'incompatibilité entre la grosseur et l'intensité aromatique des baies du raisin : « Les cépages à grosses baies sont peu parfumés tandis que les cépages à petites baies qui peuplent les vignobles occidentaux sont tous à la base de vins de grandes réputation[7]. »
Dès le concile d'Arles, en 314, et encore plus après l'écroulement de l'empire romain, l'évêque devient le personnage principal de sa cité. La possession de vignobles est source de prestige, et leurs vins sont utilisés en cuisine et à table, les meilleurs sont servis aux hôtes de prestige, les moins bons vendus ce qui alimente le trésor épiscopal[8].
Passées les grandes invasions, les abbayes provençales reprennent tout leur prestige comme celle de Saint-Victor, à Marseille, de Saint-Honorat, dans l'île de Lérins, puis du Tholonet et de Montmajour. Elles vont reconstituer et développer le vignoble[9].
Vers le Xe siècle, la constitution de collèges de chanoines va impliquer la donation d'une mense et dans celle-ci la place de la vigne est importante. Les premières traces écrites du vignoble et de sa conduite apparaissent alors dans les cartulaires[8].
Au début du XXIe siècle, l'intérêt croissant pour ce vignoble de personnalités fortunées, comme George Clooney ou Angelina Jolie, menacent les petits exploitants[10]. Les rachats de vignobles par des multinationales de luxe, parfois dans une stratégie globale d'implantation dans certains secteurs particulièrement prisés comme le golfe de Saint-Tropez (domaines de La Croix et de la Bastide-Blanche acquis par Bolloré à La Croix-Valmer, rachats par LVMH du château d'Esclans et du château Minuty)[11],[12],[13], provoquent des réactions d'agriculteurs et des manifestations de la Confédération paysanne[14],[15].
Au sein de ce vignoble ont été reconnues les appellations d'origine contrôlées (AOC) suivantes :
Les données chiffrées ont été actualisées avec la production 2005.
Le Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence rassemble trois de ces AOC.
Décret du 9 février 2005 modifié le 5 octobre 2005 et abrogeant le décret initial du 24 octobre 1977.
Les 84 communes de cette appellation se situent dans les départements du Var et des Bouches-du-Rhône, à l’exception d’une commune (Villars-sur-Var) située dans le département des Alpes-Maritimes. C’est l’appellation la plus étendue des appellations provençales[17].
On distingue cinq grandes zones naturelles :
L’ensemble du secteur est soumis au climat méditerranéen provençal avec des températures moyennes annuelles homogènes : 14 °C pour la partie nord et 15 °C pour la partie sud de l’aire.
Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps.
Les précipitations sont en moyenne comprises entre 600 mm et 900 mm. L’ensoleillement est supérieur à 2 700 heures par an.
Enfin, la Provence viticole est le pays des « méso-climats », induits à la fois par un relief très désordonné, mais également par l’influence maritime décroissante du sud au nord. Il n’est pas rare ainsi de constater un écart de maturité de 2 à 3 semaines du Sud au Nord.
Vins rouges et rosés
Vins blancs
2,5 m² par pied maximum, avec 2,50 m maximum entre chaque rang et 0,80 m sur le rang
Les vignes sont conduites en taille courte, à coursons à deux yeux, soit en gobelet soit en cordon de royat. Sauf pour la syrah et le cabernet sauvignon pour lesquels la taille longue est autorisée avec un maximum de 8 yeux francs par pied et 6 yeux francs maximum sur le long bois.
Décret du 24 décembre 1985
Le VDQS « Coteaux-d’aix-en-provence » a été reconnu par l’arrêté du 23 janvier 1956.
Le domaine des Coteaux d’Aix appartient à la partie occidentale de la Basse Provence calcaire, entre la Durance au Nord, la mer Méditerranée au Sud, les plaines Rhodaniennes à l’Ouest et la Provence triasique et cristalline à l’Est.
Le relief est constitué par une succession de chaînes d’orientation Est-Ouest. Entre ces chaînes s’étendent des bassins sédimentaires d’importances inégales.
La moyenne des pluies se situe entre 550 et 680 mm. Le vent dominant est le Mistral. L’ensoleillement varie de 2 700 à 2 900 heures.
Vins Rouges et rosés :
Vins blancs :
Elle est de 3 300 pieds/ha.
Les vignes sont conduites en taille courte, gobelet ou cordon de royat, avec un maximum de huit coursons à un ou deux yeux par souche. Sauf pour la syrah, le cabernet sauvignon, le semillon, et le sauvignon pour lesquels la taille longue est autorisée avec 40 000 yeux maximum à l’hectare.
Il est de 60 hl/ha et constitue aussi le rendement butoir.
Superficie en production : 4 000 ha
Volume déclaré : 204 000 hl
Nombre total de déclarants : 583
Décret du 26 mars 1993 relatif à l’AOC « coteaux-varois » modifié le 2 août 2005
L’AOC est reconnue en 1993 avec la dénomination « coteaux-varois », il sera modifié le 2 août 2005 en « Coteaux Varois en Provence ».
Le vignoble des Coteaux varois est très discontinu entre les massifs calcaires boisés. L’aire est limitée au Nord par la série de plateaux de Rians à Canjuers ; au Sud, par les Monts du Toulonnais ; à l’Ouest, par le Mont Aurélien ; à l’Est, par la Barre de Saint-Quinis - Les vallées sont étroites et les bassins bien distincts à des altitudes diverses.
C’est un climat méditerranéen de l’intérieur avec des nuances très variées. On passe progressivement du climat du chêne vert autour de la région de Brignoles, au climat du chêne pubescent plus au Nord.
Les précipitations varient de 700 mm à 900 mm par an avec des températures moyennes de 13 °C. On note des différences d’époque de maturité du Sud au Nord de 15 à 30 jours.
Les terrains de cette appellation se situent sur des calcaires appartenant à de nombreux étages du Trias, du Jurassique et de Crétacé inférieur. Les principaux types de sols sont : les sols d’argiles rouges de décalcification à débris calcaires anguleux, les sols bruns sur marnes, les sols sur colluvionnement ou sur alluvions anciennes, caillouteux et profonds à la périphérie des bassins karstiques.
4 000 pieds / ha avec 2,50 m maximum entre rangs.
Les vignes sont conduites en coursons à deux yeux francs, avec une charge maximale de douze yeux francs par pied, sauf pour la syrah et le cabernet sauvignon pour lesquels la taille longue est autorisée avec dix yeux francs maximum par pied et huit yeux francs maximum sur le long bois.
Superficie en production : 2 200 ha
Volume déclaré : 100 000 hl dont :
Nombre total de déclarants : 320
Décret du 2 février 2005 abrogeant le décret initial du 11 novembre 1941.
Elle s’étend sur huit communes de la zone naturelle du bassin du Beausset ayant la structure d’un synclinal largement ouvert à l’ouest vers la mer. L’aire de production est ainsi enserrée dans un vaste amphithéâtre de montagne (Sainte-Baume, mont Caume).
La moyenne pluviométrique annuelle est de 650 mm avec un fort ensoleillement. L’influence de la mer se fait sentir, elle tempère l’ardeur solaire en été tout en assurant une certaine humidité nocturne.
L’aire de production est située principalement sur des terrains du Crétacé. Le sol type du terroir de Bandol est le sol squelettique, qui repose essentiellement sur les éléments de dégradation des grès calcarifères et marnes sableuses, et éventuellement sur éboulis ou colluvionnement avec un caractère rendziniforme.
Cépages principaux :
La présence d’au moins deux de ces trois cépages est obligatoire.
Cépages accessoires :
Cépages principaux :
Cépage secondaire :
5 000 pieds / ha
Les vignes doivent être taillées court à deux bourres et bourrillon.
Entrée en production à la 8e feuille pour les vins rouges.
40 hl/ha, constituant le rendement butoir.
Superficie en production : 1 500 ha
Volume déclaré : 55 000 hl dont 31 % de vins rouges, 64 % de vins rosés, 5 % de vins blancs
Nombre total de déclarants : 268
3 Caves Coopératives, représentant 40 % de la production ; 59 Caves Particulières, représentant 60 % de la production.
Élevage de 18 mois minimum en fûts pour les vins rouges.
Décret du 15 mai 1936.
L’aire géographique de production est constituée de la seule commune de Cassis, situé à 20 km à l'Est de Marseille. Le golfe et la baie de Cassis sont entourés de hauteurs qui peuvent atteindre plus de 400 m. Une grande partie du vignoble y est cultivé en terrasse, entre 10 et 150 m d’altitude.
Le territoire viticole est protégé du mistral par la ceinture constituée des hauteurs environnantes.
Les gelées sont exceptionnelles et l’ensoleillement très important.
Le sous-sol de Cassis appartient au Crétacé. On trouve trois grands types de sols : des sols peu profonds et d’érosion, des sols rendziniformes et sols bruns peu profonds, et des sols bruns développés sur colluvions.
Cépages principaux :
Cépages principaux :
Cépages secondaires :
4 000 pieds / ha
les vignes sont conduites en taille courte, en gobelet, éventail ou cordon de royat comportant au plus six coursons à deux yeux au maximum en sus du bourillon.
Rendement de base : 45 hl/ha et constitue le rendement butoir
Superficie en production : 200 ha
Volume déclaré : 8 000 hl dont 2 % de vins rouges, 27 % de vins rosés, 71 % de vins blancs
Nombre total de déclarants : 13
Décret du 11 novembre 1941.
L’aire de production est limitée à la commune de Nice, elle est située sur des terrasses qui surplombent (entre 200 et 400 m) la rive gauche du Var, à l’ouest de la ville.
La moyenne pluviométrique annuelle est de 830 mm avec un fort ensoleillement. La présence de la vallée du Var permet la circulation des vents : le vignoble est soumis, la nuit, à la brise marine. Le méso-climat spécifique induit des vendanges tardives qui donnent aux vins de Bellet un caractère plus septentrional que méridional.
Le sol des terrasses est d’origine pliocène supérieur, constitué de poudingues et de galets roulés formés de grès. Le ciment est généralement sableux, peu résistant. La dominante des grès donne des sols composés de 80 % à 90 % de sables grossiers ou fins.
Encépagement :
Densité : 5 000 pieds / ha
Taille : les vignes sont conduites en taille courte, en gobelet, éventail ou cordon de royat comportant au plus cinq coursons à deux yeux francs.
Rendement de base : 40 hl/ha - Rendement butoir = 48 hl/ha
Superficie en production : 47 ha
Volume déclaré : 1 390 hl dont 42 % de vins rouges, 23 % de vins rosés, 37 % de vins blancs
Nombre total de déclarants : 11
Décret du 28 avril 1948
Cette appellation doit son nom au hameau de Palette situé dans la commune du Tholonet, au centre d’un cirque du même nom creusé par l'Arc, à 4km au sud-est d’Aix-en-Provence. L’aire géographique de production est constituée de trois communes.
Le vignoble est protégé des vents du nord par les collines de Langesse et du Grand Cabri, mais par la vallée de l’Arc, le vignoble est soumis au Mistral. Le vignoble est exposé majoritairement au Nord, d’où des vendanges tardives.
Les terrains de cette appellation se situent sur les calcaires lacustres de Langesse et de Montaiguet. Le vignoble se trouve uniquement sur des sols rendziniformes d’éboulis calcaires, c’est-à-dire sur des sols squelettiques de peu d’épaisseur et caillouteux.
Encépagement :
L’encépagement de cette appellation a la particularité d’intégrer également en cépages accessoires la quasi-totalité des cépages présents en Provence au début du XXe siècle.
Densité : néant
Taille : les vignes sont conduites en taille courte, à deux bourres nouvelles. Sauf pour la syrah pour laquelle la taille longue est autorisée.
Rendement de base : 40 hl/ha ; rendement butoir : 48 hl/ha
Superficie en production : 45 ha
Volume déclaré : 2 000 hl dont 55 % de vins rouges, 15 % de vins rosés, 30 % de vins blancs
Nombre total de déclarants : 5
Délai de conservation de huit mois minimum pour les blancs et rosés, 18 mois minimum sous bois pour les rouges.
Décret du 20 avril 1995 reconnaissant l’appellation pour les vins rouges et rosés, demande de reconnaissance en cours pour la production de vins blancs qui sont actuellement revendiqués au sein de l’appellation « Coteaux-d’Aix-en-Provence »
Arrêté du 23 janvier 1956 définissant le VDQS « Coteaux-des-Baux-de-Provence. » jusqu’à la possibilité d’utilisation de la dénomination « Les-Baux-de-Provence » prévue dans le décret du 24 décembre 1985, l’identité particulière de la région des Baux-de-Provence.
Situé au nord-ouest d’Aix-en-Provence, ce vignoble occupe les versants nord et sud des Alpilles, relief pittoresque qui s’élève à 400 m d’altitude et qui s’allonge sur une trentaine de kilomètres d’Est en Ouest. L’aire géographique de production couvre le territoire de sept communes.(cf carte des coteaux-d’aix-en-provence).
La moyenne des pluies se situe entre 550 et 680 mm. L’ensoleillement varie de 2 700 à 2 900 heures. C’est un secteur peu gélif, plus chaud et plus précoce que l’ensemble du secteur des Coteaux d’Aix-en-Provence.
La chaîne des Alpilles se caractérise par la présence homogène du Crétacé supérieur et du Miocène. Les épandages de pente et colluvions sont caractéristiques de la région. Ils sont très caillouteux ; on les trouve sous forme de glacis, cônes de déjection, éboulis ou grèzes litées. Ces dépôts caillouteux d’origine cryoclastique (würmiens ou postwürmiens) sont très caractéristiques de cette région.
Encépagement :
Densité : 4000 pieds / ha
Taille : les vignes sont conduites en taille courte, gobelet ou cordon de royat, avec un maximum de six coursons à un ou deux yeux par souche.
Rendement de base : 50 hl/ha, et constitue le rendement butoir.
Superficie en production : 280 ha
Volume déclaré : 15 500 hl dont : 75 % de vins rouges, 25 % de vins rosés
Nombre total de déclarants : 14
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