En 1837, il obtient le second grand prix de Rome pour Marius debout sur les ruines de Carthage, avant de se voir décerner le premier prix, l’année suivante, pour David jouant de la harpe pour apaiser les fureurs de Saül.
Ses expositions régulières au Salon des artistes français sont remarquées et lui valent de nombreuses commandes publiques de la Ville de Paris ou de particuliers.
Aurore, Salon de 1879, niche du rez-de-chaussée de la façade nord de la Cour carrée[12];
L’un des huit frontons qui décorent l’aile de Flore, 1866, bas-relief[13];
André Grétry, 1857, statue en pierre, parmi les hommes illustres de l’aile Henri II[14];
Kléber, 1855, statue en pierre, parmi les généraux du pavillon de Rohan, côté rue de Rivoli[15].
pont des Invalides: La Victoire terrestre, 1854, l’une des deux figures allégoriques du pont, pendant de celle de La Victoire maritime de Georges Diebolt[16].
Charles Félix d’Arcet (1807-1847), était chimiste, docteur en médecine et chirurgien. Il fut envoyé en mission scientifique en Égypte et en Syrie, lors d’une épidémie de peste, pour en étudier les effets et les moyens d’y porter remède. Il était le beau-frère de James Pradier, l’un des maîtres de Vilain.
Bibliographie
«Victor Vilain», in: Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours: architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Paris, Librairie Renouard, 1882-1885, p.683 (en ligne sur Gallica).