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archéologue et historien, conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève, membre libre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marc Joseph Victor Chapot est un historien français, archéologue, docteur ès lettres, professeur à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts, conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève, membre libre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, né à Grenoble le et mort à Paris le [1].
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Marc Joseph Victor Chapot |
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Victor Chapot est le fils de Marc Antoine Auguste Chapot (1822-1892), lieutenant-colonel d'infanterie, et de Sophie Joséphine Marthe Suat (1840-1919). Il est le frère de Marie-Joseph-Auguste-Henri Chapot (1870-1943), ingénieur civil des mines, officier de la Légion d'honneur.
Il suit d'abord des études de droit. Pour obtenir son doctorat en droit, mais attiré par l'antiquité romaine, il a choisi de présenter, en 1896, devant la faculté de Paris, sur une des flottes de l'Empire romain, la Classis Misenensis, qui assurait la police sur mer : La flotte de Misène. Son histoire, son recrutement, son régime administratif.
Suivant des cours à l'École pratique des hautes études, il est envoyé par cette école à l'École française d'Athènes, en 1899. La même année, il devient membre de l’Association pour l'encouragement des études grecques en France. Il y séjourne deux années, jusqu'en 1901. Il se rend immédiatement en Asie mineure. Il se rend en Syrie du nord, à Séleucie de Piérie, où la flotte de Misène y entretenait un détachement. de là, il a poussé ses études jusqu'à l'Euphrate. Il a fait publier le résultat de ses études dans des articles dans le Bulletin de Correspondance hellénique et dans la Revue des Études anciennes. Il fait le récit de son voyage entre Alexandrette et le coude de l'Euphrate dans la revue Le Tour du monde, en 1905.
De retour en France, il est nommé bibliothécaire à la bibliothèque Sainte-Geneviève. Il y a passé toute sa carrière, jusqu'à sa retraite, en 1940, comme conservateur. En 1910, il a publié dans la Revue de Synthèse historique ses idées sur l'organisation des bibliothèques.
En 1904, il présente son étude La province romaine proconsulaire d'Asie depuis ses origines jusqu'à la fin du Haut-Empire pour obtenir le diplôme de l'École pratique des hautes études dans laquelle il décrit l'organisation de l'Asie proconsulaire. Il reçoit le diplôme École pratique des hautes études et la Médaille d'argent de l'Association[2].
En 1907, pour sa thèse principale de docteur ès lettres, il présente une étude sur l'organisation de l'armée de Syrie entre le massif d'Arménie, la plaine mésopotamienne et le bourrelet syrien. Elle décrit les unités qui la composaient : légions, troupes alliées, auxiliaires, milices locales, troupes de garnison et renforts de guerre, et décrit l'organisation territoriale. Ce texte, La frontière de l'Euphrate de Pompée à la conquête arabe, a reçu en 1908 une part du prix Bordin de l'Académie. Sa thèse complémentaire a pour sujet La colonne torse et le décor en hélice dans l'art antique. La colonne Trajane en est l'exemple le plus fameux.
Membre de la Société nationale des antiquaires de France depuis 1897, il présente plusieurs articles dans ses Mémoires à partir de 1904 quand il rédige Les Destinées de l'hellénisme, au delà de l'Euphrate consacré aux efforts d'Alexandre le Grand et des Séleucides pour répandre la civilisation grecques dans les régions qu'ils contrôlaient.
Il est élu au siège XVI de la Société nationale des antiquaires de France, le [3]. Il est président annuel de la société en 1930-1931.
Ses différents travaux ont attiré sur lui l'intérêt de plusieurs érudits. René Cagnat lui a demandé de collaborer à la rédaction du Manuel d'archéologie romaine publié en 1916.
En 1920, quand Victor Bérard est élu sénateur du Jura, il lui demande de le suppléer pour une partie de l'enseignement qu'il donne à l'École pratique des hautes études, à la section des Sciences historiques et philologiques. Jusqu'à la mort de Victor Bérard, en 1931, il y a traité des questions de géographie antique. En 1922, c'est Edmond Pottier qui lui a confié des tâches du même genre après avoir remarqué les articles qu'il avait rédigé pour le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines de Charles Victor Daremberg et Edmond Saglio, puis avec le concours d'Edmond Pottier et Georges Lafaye. Il a collaboré à d'autres entreprises similaires, comme le Dictionnaire d'archéologie chrétienne et le Dictionnaire de sociologie.
En 1922, il se voit proposer le poste de professeur adjoint à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts, puis, en 1929, il succède à Edmond Pottier dans la chaire d'archéologie, jusqu'en 1934. En 1924, il collabore avec Georges Seure à la publication des envois des prix de Rome en architecture.
En 1933, il rédige dans le tome 3 de l’Histoire de la nation égyptienne de Gabriel Hanotaux la partie consacrée à la période romaine (p. 241 à 398).
En 1949, il s'est vu décerner le titre de membre libre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
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