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écrivain, journaliste et politicien espagnol De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Vicente Blasco Ibáñez, né le à Valence et mort le à Menton, est un écrivain, journaliste et homme politique espagnol. Il est considéré comme l'un des plus grands romanciers de langue espagnole.[réf. nécessaire]
Naissance |
Valence (Espagne) |
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Décès |
Menton (Alpes-Maritimes, France) |
Activité principale |
Écrivain, homme politique |
Langue d’écriture | Espagnol |
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Mouvement | Réalisme, naturalisme |
Genres |
Anticlérical et républicain, il mena une vie agitée et fut à l'origine d'un mouvement politique auquel il donna son nom, le blasquisme ; il fonda également le journal El Pueblo en 1894 pour diffuser ses idées. Son style de roman naturaliste l'a fait comparer à Émile Zola[réf. nécessaire].
Né le à Valence, en Espagne, Vicente Blasco Ibáñez est le fils du commerçant Gaspar Blasco et de Ramona Ibáñez, une famille bourgeoise qui lui a inculqué dès son plus jeune âge l'idéal républicain. En 1882, il commence ses études en droit à l'université de Valence. La même année, il publie son premier texte dans une revue locale, mais peu de temps après il doit s'enfuir à Madrid, où il est arrêté en raison de ses activités républicaines et anticléricales.
Cinq ans après, en 1887, il fonde le journal fédéraliste La Revolución, dont il est le directeur et où il publie son premier livre, Fantasías. L'année suivante, à l'âge de 20 ans, il obtient sa licence en droit [1].
Arènes sanglantes, Boue et Roseaux, Parmi les orangers, Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, et L'Argonaute sont les plus connus de ses romans. Un nombre important de ses écrits ont été traduits en français, tout d'abord par Georges Hérelle[2], puis par Renée Lafont[3], ce qui contribue à sa notoriété littéraire en France.
Il est le père du journaliste et homme politique Sigfrido Blasco-Ibáñez.
Il est connu dans le monde entier, notamment en Argentine, où il est invité en 1909 pour effectuer une tournée de conférences. A cette occasion, il décide de fonder, dans cette partie du monde, des colonies de peuplement pour les agriculteurs valenciens. Mais quatre ans plus tard, il se rend compte que c'est un échec, il se retrouve ruiné et endetté. Il revient alors en Europe et se consacre de nouveau à l'écriture[4].
Puis en , il est invité aux États-Unis pour y animer de multiples conférences. Il est désormais très apprécié et célèbre non seulement en Europe et en Amérique du Sud mais également aux États-Unis. Il sera très courtisé par la presse américaine et par Hollywood, à tel point qu'il sera nommé docteur honoris causa par l'université de Washington[1].
C'est à partir de 1925 que Vicente Blasco Ibáñez doit s'exiler en France, à Menton, pour des raisons d'adversité face à Primo de Rivera. De plus, la publication de son œuvre, Una nación secuestrada, le mène à avoir des poursuites contre sa famille, menacée par la ville de Valence[1].
Vicente Blasco Ibáñez s'intéressa très tôt au cinéma muet. C'est pourquoi nombreuses de ses œuvres, ont été adaptées au cinéma. Une des premières œuvres adaptée au cinéma est Sangre y Arena, en collaboration avec un cinéaste français nommé Max André. Cette collaboration donne naissance à ce que l'auteur appelle la novela cinematográfica (le roman cinématographique)[7].
On a de plus deux films mexicains avec Maria Félix.
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