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projet de mission spatiale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Venus Mobile Explorer est un projet de sonde spatiale de la NASA étudié en 2009 dont l'objectif était l'analyse in situ de la surface de Vénus. Cette mission de type Flagship (cout de plusieurs milliards de dollars) répondait à certains des objectifs définis par le groupe de travail Venus Exploration Analysis Group (VEXAG). Le projet n'a pas été concrétisé par la suite. La mission devait permettre une étude de la composition et de la minéralogie du sol dans les hautes terres de la planète en deux endroits distincts et de réaliser des photos aériennes au cours d'un survol de 3 à 4 heures à une altitude de 3 km.
Les objectifs principaux de la mission sont[1] :
La sonde spatiale qui a une masse maximale de 4 021 kg (sans ergols) comprend les éléments suivants[2] :
Les instruments embarqués comprennent[3] :
La sonde spatiale, compte tenu de sa masse et de son encombrement, doit être lancée par une fusée aux caractéristiques similaires à une Atlas V 551 à coiffe courte. Elle suit une trajectoire de type II. Pour le lancement qui était programmé en , il était prévu un premier survol de Vénus et le largage du module de descente n'intervenait qu'au deuxième passage 112 jours plus tard[4].
Cinq jours avant l'arrivée sur Vénus, le module de descente se détache tandis que le reste de la sonde poursuit sa course en survolant Vénus. Le moment de l'atterrissage est choisi de manière que le Soleil soit au moins à 45° au-dessus de l'horizon pour fournir de bonnes conditions d'éclairage à la caméra. Une heure avant le début de la rentrée atmosphérique, la sonde se met en position permettant par la suite une transmission continue des données vers la partie de la sonde qui poursuit le survol et qui est chargée de relayer les données vers la Terre. Le bouclier thermique protège la sonde spatiale de l'intense réchauffement qui se produit au début de la rentrée. Il est largué au bout d'une minute et un parachute est déployé. Le parachute est à son tour largué et l'atterrisseur poursuit la descente durant 60 minutes. La trainée dans l'atmosphère épaisse de Vénus est suffisante pour assurer une vitesse d'atterrissage de moins de 10 m/s sans parachute. Durant toute cette phase de la descente, les instruments analysent les caractéristiques de l'atmosphère qui sont transmises à la partie de la sonde qui poursuit son survol par l'intermédiaire d'une antenne omnidirectionnelle située au sommet de la partie gonflable. Une fois au sol, l'instrument LIBS réalise durant les 15 minutes suivantes plusieurs analyses d'échantillon du sol[5].
Une fois celles-ci achevées, l'ensemble gonflable est rempli d'hélium et l'atterrisseur moins le réservoir d'hélium (resté au sol) s'élève à 3 km au-dessus de la surface du sol par l'effet de la poussée d'Archimède particulièrement efficace dans cette atmosphère dense. L'atterrisseur est poussé par les vents vénusiens durant 220 minutes et parcourt ainsi 8 à 16 km. Durant ce survol, des photos de la surface sont prises avec la caméra tandis que l'atmosphère est analysée. La partie gonflable est alors éjectée et l'atterrisseur se pose à nouveau sur le sol où il effectue une deuxième analyse du sol. Ces mesures ainsi que la transmission de l'ensemble des données prennent environ une heure. La gondole contenant les instruments est conçue pour résister au moins 5 heures à la pression et à la température[6].
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