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commune française du département de la Haute-Saône De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Velesmes-Échevanne est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Velesmes-Échevanne | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gray | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Geoffroy 2020-2026 |
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Code postal | 70100 | ||||
Code commune | 70528 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
487 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 25′ 13″ nord, 5° 42′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 192 m Max. 251 m |
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Superficie | 22,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Gray (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gray | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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modifier |
Ancier | Saint-Broing | |||
Battrans Cresancey |
N | Saint-Loup-Nantouard Villefrancon | ||
O Velesmes-Échevanne E | ||||
S | ||||
Onay | Velloreille-lès-Choye |
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cugney », sur la commune de Cugney à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Velesmes-Échevanne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), forêts (36,1 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), prairies (1,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Deux hypothèses sont mentionnées pour expliquer l'origine du nom du village :
Le site de Velesmes remonterait au néolithique sans qu'aucune trace n'ait été retrouvée. En revanche, les restes d'un cimetière mérovingien près de l'église ont été mis au jour en 1906 (archives SALSA)[Quoi ?]. Le musée de Gray possède dans ses réserves deux scramasaxes[15] provenant de Velesmes.
Le territoire de Velesmes était la propriété des comtes de Bourgogne avant de devenir la colonie principale de l'abbaye de Corneux. Le comte Rainaud et son frère Guillaume donnèrent vers 1131 au prieuré de Corneux, des bois, des droits de pêche, de moulin, d'usage et de parcours sur le territoire de Velesmes. En 1153, les seigneurs d'Échevanne y obtiennent des terres. En 1200, le comte Palatin Othon donna à l'abbaye de Corneux l'ensemble des terres de Velesmes. Les comtes de Bourgogne gardèrent cependant la forêt. Le patronage de la paroisse est sous le contrôle de l'abbaye de Corneux.
Le village sera incendié deux fois : en 1347 par les soldats des barons comtois révoltés contre le duc Eudes IV de Bourgogne et en 1363 par les Routiers.
Un ermitage y a été construit en 1634 par le frère Claude Poncet, bientôt rejoint par deux autres frères. Cet endroit, en lien avec l'abbaye, servira aussi de maladrerie. Il est devenu depuis une maison d'habitation.
En 1693, cependant les frères doivent quitter le village après une requête des habitants auprès de l'intendant. En effet, les villageois se plaignaient des charges occasionnées : les frères ne vivaient que de dons et d'aumônes.
En 1789, Velesmes fait partie du bailliage de Gray. En 1790, le village fait partie du district de Gray et du canton de Sauvigney (la paroisse appartenant au doyenné de Gray). En 1790, un enseignement primaire se développe mais il existait un recteur d'école dès 1737.
L'exploitation d'une carrière de pierres et de minerai de fer fonctionnera jusqu'en 1868. Des cerisiers pour la fabrication du kirsch existeront jusqu'à l'hiver 1879 / 1880. Deux moulins fonctionneront (celui situé près du Theuillot ou moulin Robichon et celui de Saint-Adrien) ainsi que trois huileries.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le , un convoi sanitaire allemand qui se repliait est attaqué au lieu-dit les Moulinots par des avions anglais, un soldat, Wilhelm Groten, est tué et son corps est déposé à Velesmes. Le même jour des FFI de la région de Gray attaquent plus tard une autre partie du convoi militaire près du lieu-dit Bellecombe. Il y a plusieurs soldats blessés.
Un sous-officier et aumônier allemand Heinrich Niewind s'arrête au village et rencontre le maire Jules Jarrot puis l'abbé Noël pour demander que le soldat tué soit enterré avec le rituel catholique. Le cercueil est réalisé par Lucien Rousset et Henri Boyer. Le samedi , l'enterrement va avoir lieu. Cependant un commando de la Feldgendarmerie venu de Gray arrive au village afin de le brûler en représailles.
L'abbé Niewind s'interpose en expliquant à l'officier allemand que les habitants de Velesmes n'ont pas réalisé l'embuscade et qu'ils vont enterrer le corps du soldat dignement. L'officier convaincu donne l'ordre à son convoi de faire demi-tour[16].
Les 10 et , les troupes américaines libéreront la région de Gray.
Plus tard en 1965, grâce à l'abbé Marcel Remillet, le prêtre allemand sera retrouvé et une cérémonie du souvenir aura lieu à Velesmes, avec la bénédiction d'une cloche de la paix.
Un jumelage sera établi ensuite entre Velesmes et Olfen en Allemagne (ville de résidence d'Heinrich Niewind)[17].
Velesmes et Échevanne, qui ne comptait plus en 1968 que 26 habitants[18] fusionnent en 1973 pour former la commune actuelle de Velesmes-Échevanne[19].
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Gray (dont la composition a été modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, passant de 21 à 24 communes).
Jusqu'en 2013, la commune n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.
L'article 35 de la loi no 2010-1563 du [20] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [21] a prévu l'intégration de la commune à l'intercommunalité constituée par la fusion de la petite communauté de communes du Pays d'Autrey avec l'ancienne communauté de communes du Pays de Gray.
La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | avril 2014 | Jean-Marie Renevret | ||
avril 2014[23] | mai 2020 | Daniel Jourdet | Artisan | |
mai 2020 | En cours | Jean-Paul Geoffroy |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 487 habitants[Note 3], en évolution de −1,22 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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503 | 486 | 487 | - | - | - | - | - | - |
D'après le recensement nominatif de 1657, après la guerre de Dix Ans, l'épisode comtois de la Guerre de Trente Ans, la population du village était que de 196 personnes (46 ménages)[27].
Blason | De sinople à la fleur de tournesol au naturel en pointe, surmontée de l'inscription « VELESMES » de sable* ; à la bordure vivrée d'or. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur vert, interdit en héraldique). |
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