Cormaranche-en-Bugey
ancienne commune française du département de l'Ain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Cormaranche-en-Bugey est une ancienne commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le , elle devient commune déléguée de Plateau d'Hauteville.
Cormaranche-en-Bugey | |
Mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Jacques Drhouin (DVD) 2020-2026 |
Code postal | 01110 |
Code commune | 01122 |
Démographie | |
Population | 829 hab. (2018 ) |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 57′ 13″ nord, 5° 36′ 44″ est |
Altitude | Min. 766 m Max. 1 241 m |
Superficie | 18,92 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Plateau d'Hauteville |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Plateau d'Hauteville |
Localisation | |
modifier |
Cormaranche-en-Bugey, situé sur le plateau d'Hauteville, à trois kilomètres au sud d'Hauteville-Lompnes, fait le lien entre le Haut-Bugey et le Bas-Bugey, à l'extrémité méridionale du Massif du Jura, dans l'axe nord-sud. Son point culminant se situe dans la combe de Mazière, à 1 240 mètres d'altitude.
Le village fait partie du syndicat intercommunal du Plateau d'Hauteville, qui comprend en outre huit autres communes : Aranc, Brénod, Champdor, Corcelles, Corlier, Hauteville-Lompnes, Prémillieu et Thézillieu. En fait, géographiquement parlant, il s'agit d'un val et non d'un plateau. Mais il a reçu cette appellation afin de ne pas être confondu avec le Valromey, situé plus à l'est, et avec la combe du Val, située plus à l'ouest, qui sont des vallées plus profondes.
Hauteville-Lompnes | Lompnieu | |||
N | Sutrieu | |||
O Cormaranche-en-Bugey E | ||||
S | ||||
Thézillieu |
La commune est ainsi dénommée depuis le 7 avril 1920, date à laquelle le conseil municipal décida de faire en sorte qu'elle ne puisse plus être confondue avec une autre commune du département, Cormoranche-sur-Saône.
Le nom de Cormarinca est attesté pour la première fois dans un acte officiel (cession d'une maison) daté du 29 avril 1055; Cormarenchi en 1142; Cormarenchia en 1146; Cormarenchi (à nouveau) en 1222; Cormarenche en 1665; Cormaranche au XVIIIe siècle; Cormaranche-en-Bugey en 1920.
Des fouilles archéologiques ont permis d'établir que le lieu est habité depuis au moins le IVe siècle, des poteries et des métaux remontant à cette époque ayant été découverts au cours de fouilles effectuées dans les sablières de Mélogne.
Le , la commune s'unit avec Hauteville-Lompnes, Hostiaz et Thézillieu pour former la commune nouvelle de Plateau d'Hauteville actée par un arrêté préfectoral du , dont elle constitue une commune déléguée[2].
Nom | Période | Parti | Qualité | ||
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André Lyaudet | DVD | Réélu en 2001. | |||
Yann Cruiziat | DVG | Professeur à Ambérieu-en-Bugey. N'est pas réélu en 2014. | |||
Philippe Emin | DVD | Conseiller départemental. Président de la Communauté de communes. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4].
En 2018, la commune comptait 829 habitants[Note 1], en évolution de +1,72 % par rapport à 2012 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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829 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'activité principale consiste en l'exploitation du bois. De nombreux artisans y maintiennent une activité artisanale dans les spécialités qui en découlent : charpenterie, menuiserie, tournerie, scierie, auxquelles on peut ajouter celles d'aménagement intérieur, plomberie-sanitaires.
La commune compte également deux établissements de formation professionnelle, l'École Technique du Bois et la Maison Familiale Rurale, qui assurent des formations dans les métiers du bois. Ils accueillent chaque année plusieurs centaines d'élèves et d'apprentis. Les diplômes préparés sont : CAP et BTS de charpentier ; Baccalauréat professionnel (Bac Pro) de : menuisier, agenceur, charpentier.
Cormaranche est aussi une petite station de ski (surtout nordique) et compte trois hôtels-restaurants, trois gîtes ruraux, une supérette et une agence postale.
Cormaranche-en-Bugey est jumelé avec la commune bretonne de Saint-Jean-du-Doigt (29630), dans le Finistère, depuis le 25 juin 1989.
L'église est placée sous le patronage de saint Martin. La première construction de l'édifice remonte au XVIIe siècle (clocher daté 1669). Gravement endommagée durant la période révolutionnaire, elle fut reconstruite de 1827 à 1830, pour la partie maçonnerie, et de 1830 à 1835 pour les boiseries intérieures et portes d'accès. Les trois cloches datent de 1850, et l'horloge à triple cadran de 1871 (acquise à Lyon chez Charvet).
Son style architectural la rattache à la période de transition entre le roman et le gothique. Son clocher est octogonal, couvert en zinc.
La Croix et la statue de la Vierge de Servoin sont situées sur la colline voisine éponyme, au nord du village.
Situé à 2 km au sud-ouest du centre, le hameau a été un village autonome de 1404 à 1800, année de son « annexion » à Cormaranche, après des siècles de rivalité.
L'histoire du hameau est liée à celle de l'ancienne abbaye cistercienne de Saint-Sulpice-en-Bugey, édifiée au XIIe siècle. C'était alors une exploitation agricole. Celle-ci fut cédée, par les religieux, à six villageois des environs, qui s'établirent dans les dépendances, fermes et autres bâtiments agricoles, qui allaient former le village de Vaux. Aujourd'hui, il a su conserver son caractère rural[7].
Cet arbre, dont le tronc a atteint un diamètre de plusieurs mètres, est ainsi dénommé car il aurait été planté en 1601 par Sully, le ministre d'Henri IV, roi de France, à la suite du rattachement du Bugey à la France (Traité de Lyon du 17 janvier 1601). En fait, il est attesté que ce sont les villageois qui ont effectué la plantation non pas d'un, mais de trois tilleuls, dont un seul est encore vivant.
Situé à cheval sur les deux communes de Cormaranche et d'Hauteville-Lompnes, un marais occupe une centaine d'hectares, à 760 mètres d'altitude. Il s'agit d'une des plus grandes zones naturelles du département de l'Ain. Entouré de prairies et de forêts, sa biodiversité en font un site très riche et protégé.
La flore compte près de 200 espèces végétales répertoriées, dont certaines, très rares, sont protégées par la loi : des orchidées, des œillets, des drosseras, etc.
La faune, quant à elle, est également diversifiée : milans royal, bécasses des marais, pies, chevaux tarpans (race originaire de Pologne récemment introduite dans la région) et bien d'autres espèces encore.
Citons également le Mont Planachat.
Les jeunes du village se rassemblent chaque année pour former le groupe des conscrits de Cormaranche et ainsi organisé une semaine de festivités à l'occasion de la dernière semaine d’août avant la rentrée scolaire. Durant cette semaine les conscrits organisent le "Color me run" qui est une course pédestre de 2 km où les participants sont aspergés de pigment coloré. Cette course est bien-sûr, uniquement à but ludique et non sportif[11]. Au programme de cette semaine on retrouve aussi un tournoi de pétanque, deux bals et un feu d'artifice le soir du dernier jour de la semaine[12].
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