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cours d'eau français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Valserine est une rivière de l'Est de la France, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, affluent de la rive droite du Rhône.
Elle se distingue pour la qualité de ses eaux et de sa faune piscicole. Elle est reconnue à ce titre par le label Rivière Sauvage.
De 47,6 kilomètres de longueur[1], la rivière naît dans le parc naturel régional du Haut-Jura au nord du col de la Faucille, aux confins des départements de l'Ain et du Jura, sur la commune de Divonne-les-Bains, à l'altitude 1 158 mètres[4].
Elle coule de manière générale droit vers le sud, dans l'étroite vallée de la Valserine qui comprend les gorges du même nom, fortement alimentée par de nombreux petits cours d'eau issus des sommets du Jura qui la dominent (crêt de la Neige 1 720 mètres entre autres). Elle ne traverse guère de localités importantes.
Elle conflue avec le Rhône au niveau de la ville de Valserhône, juste après les pertes, à l'altitude 340 mètres[4].
La qualité de ses eaux est reconnue par le label Rivière Sauvage[5].
Dans les deux départements du Jura (deux communes Lajoux et Les Molunes) et de l'Ain, la Valserine traverse douze communes[1] et quatre cantons :
Soit en termes de cantons, la Valserine prend source dans le canton de Gex, traverse les anciens canton de Saint-Claude et canton de Collonges, maintenant les canton des Coteaux du Lizon et canton de Thoiry, et conflue dans le canton de Valserhône, le tout dans les arrondissements de Gex, de Saint-Claude et de Nantua.
La Valserine traverse une seule zone hydrographique « La Valserine » (V101) de 361 km2 de superficie[1]. Ce bassin versant est constitué à 81,27 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 15,75 % de « territoires agricoles », à 2,91 % de « territoires artificialisés », à 0,09 % de « surfaces en eau », à 0,07 % de « zones humides »[1].
L'organisme gestionnaire est désormais le parc naturel régional du Haut-Jura[3].
La Valserine a sept affluents référencés[1] :
Donc le rang de Strahler de la Valserine est de quatre par la Semine.
Cinq stations hydrologiques sont installées sur son cours :
Le débit moyen annuel de la Valserine dans son cours supérieur, calculé sur une période de 48 ans à Chézery-Forens (de 1960 à 2007), est de 4,62 m3/s pour une surface de bassin de 119 km2, soit 30 % seulement de la surface totale du bassin versant. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, liées à son régime surtout nival, avec des hautes eaux de printemps portant le débit mensuel au niveau de 6,35 à 8,18 m3/s, de mars à mai inclus (avec un sommet en avril), et des maigres d'été, en juillet-août-septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 2,26 m3/s au mois d'août, ce qui reste bien confortable[8]. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.
Le VCN3 peut chuter jusque 0,62 m3/s, en cas de période quinquennale sèche.
Les crues sont assez importantes. Ainsi le débit instantané maximal enregistré a été de 116 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale était de 100 m3/s le même jour. Le QIX 10 est de 72 m3/s, le QIX 20 de 82 m3/s et le QIX 50 de 94 m3/s. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 48 et 62 m3/s. D'où il ressort que les crues de , dont mention faite plus haut, étaient au moins centennales et tout à fait exceptionnelles.
La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 1 226 millimètres annuellement, ce qui est très élevé en France, mais reste inférieur à celle de son affluent majeur, la Semine (1 625 millimètres). Le débit spécifique (Qsp) se monte ainsi à 38,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
À Lancrans, dans l'agglomération de Bellegarde, la Valserine a presque quadruplé son débit en quelques kilomètres, gonflée par les importants apports de la Semine et de divers affluents petits mais abondants. Son bassin versant total est de 395 k2 et son module se monte désormais à 17,3 m3/s[2]).
La rivière a été observée à Lancrans durant une période de 23 ans (de 1960 à 1982). Elle présente toujours les mêmes fluctuations saisonnières de débit, liées à son régime en grande partie nival. Les hautes eaux de printemps se caractérisent par des débits mensuels allant de 20,8 à 29,3 m3/s, de février à mai inclus (avec un maximum en avril), et les basses eaux d'été-début d'automne (de juin à octobre), atteignent leur plus bas niveau de 8,2 m3/s au mois d'août, ce qui reste très appréciable. Dès novembre, les pluies d'automne font remonter très rapidement le débit qui atteint un deuxième pic en décembre (21,7). Avec le froid de l'hiver, les précipitations dans le bassin se font en grande partie sous forme de neige ce qui provoque une baisse de l'écoulement en janvier (16 m3/s).
Aux étiages, le VCN3 peut chuter à Lancrans jusque 1,3 m3/s en cas de période quinquennale sèche.
Les débits de crues probables se sont bien sûr amplifiés, en relation avec la forte hausse du débit moyen. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 200 et 240 m3/s. Le QIX 10 est de 270 m3/s, le QIX 20 de 290 m3/s et le QIX 50 de 330 m3/s.
Le débit instantané maximal enregistré à Lancrans, durant cette période de 23 ans, a été de 262 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale était de 224 m3/s le . Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, on peut dire que cette crue était à peine d'ordre décennal et donc nullement exceptionnelle.
La lame d'eau écoulée dans la totalité du bassin versant de la rivière est plus importante que calculée seulement pour son bassin supérieur (1 226 mm/an) : elle se monte en effet désormais à 1 384 mm annuellement, ce qui devient extrêmement élevé, pour la France du moins. La Semine fait encore mieux avec 1 625 mm par an. Le débit spécifique ou Qsp atteint dès lors 43,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin. La rivière est connue pour ses grandes crues au niveau du barrage de Métral.
La rivière est enjambée par plusieurs ponts ou passerelles. La majorité d'entre eux, sont des ouvrages piétons ou des dessertes forestières[réf. souhaitée]. De l'amont vers l'aval :
Le chant des berges, de Guy Demange, préface d'Isabelle Autissier et de Gilles Martin (2013) sur le travail de restauration des berges de la Valserine, 47 pages[10].
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