Vérac
commune française du département de la Gironde De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Vérac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Vérac | |||||
Le bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Libourne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Fronsadais | ||||
Maire Mandat |
Dominique Bec 2020-2026 |
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Code postal | 33240 | ||||
Code commune | 33542 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
907 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 59′ 32″ nord, 0° 20′ 24″ ouest | ||||
Altitude | Min. 11 m Max. 69 m |
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Superficie | 8,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | La Lande-de-Fronsac (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Libournais-Fronsadais | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Commune située dans le Fronsadais entre Libourne et Saint-André-de-Cubzac. Le village est situé sur un coteau
Le village, traversé par le 45e parallèle, est de ce fait situé à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Les communes limitrophes sont Galgon, La Lande-de-Fronsac, Mouillac, Périssac, Saint-Genès-de-Fronsac, Val de Virvée, Tarnès et Villegouge.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Vérac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Lande-de-Fronsac[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (11,1 %), zones urbanisées (7,4 %), prairies (3,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Vérac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[17]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 372 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 372 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[15].
La seigneurie de Vérac (alias Veyrac olim Beyrac) est citée dès le XIIe siècle. La Famille de Pommiers, connue depuis le XIe siècle, tire son titre de sire de la sirerie (ou baronnie) de Pommiers, dont le château est situé à l'extrémité de la commune de Vérac et de Villegouge sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine. Cette famille était seigneur de Vérac et Sire de Pommiers dès le XIIe siècle. Les sires de Pommiers avaient le droit de haute justice sur la paroisse. Guillaume-Sanche III de Pommiers au milieu du XIVe siècle, est sire de Pommiers et vicomte de Fronsac. La seigneurie de Vérac sera transmise par mariage entre les familles nobles de Pommiers ; Achard ; de Fronsac[20] ; de Brons-cézerac, du début du XIVe siècle à la fin du XIXe siècle.
Ce château seigneurial aujourd'hui disparu fut construit au XVe siècle par un membre de la famille Achard, sire de Pommiers[21] ; seigneur de Vérac. Il était situé en lieu et place du parking actuel du collège Léo Drouyn, dans le bourg du village. Il s'écroula au XVIIIe siècle et comme il ne fut pas relevé, la famille Achard retourna loger au château de Pommiers qui demeura l'unique château seigneurial de Vérac.
Lieu-dit Mongie-La Chapelle[22]. Ancien Prieuré Sainte Magdeleine de La Mongie alias Prieuré de La Mongie[23]. Cette ancienne Seigneurie foncière était un prieuré de Religieuses, très rare en Aquitaine aux XIIe et XIIIe siècles, appelé : Sainte Madeleine de La Mongie, fondé après 1179. Il faisait partie des Prieurés de l'ordre de Fontevraud, propriété de l'abbaye de Fontevraud en Anjou (Maine-et-Loire) et visité par les Ecclésiastique de Galgon[24]. Il était situé aux limites des villages de Galgon, de Villegouge et de Vérac au lieu-dit actuel Mongie-La-Chapelle, route de La Mongie[25]. Ces religieuses étaient généralement des veuves de l'Aristocratie, comme l'indique le nom de « Madeleine » dans l'organisation de cet ordre monastique. Les bâtiments conventuels de cet ancien prieuré étaient situés au lieu dit actuel La Mongie, route de La Mongie à Vérac. Ce petit prieuré de la Mongie disposait d'une Église paroissiale catholique sous le vocable de Notre-Dame, comme c'était l'usage pour les prieurés de femmes dans l'Ordre fontevriste[26].
Ce prieuré ne relevait pas de la paroisse de Vérac. Sa petite paroisse aujourd'hui disparue, comportait une chaire, des fonts baptismaux, un maître autel et un cimetière. L'église paroissiale Notre-Dame de la Mongie relevait de l'abbaye de Fontevraud en Anjou. Elle était en ruine en 1778. Il n'en reste rien. À la Révolution française, les bâtiments et une partie des parcelles sont rattachés à la Commune de Vérac[27] ; une autre partie des parcelles sans bâtiment sont elles, sur la Commune de Villegouge[28].
Notons que ce prieuré de moniales fontevristes était situé à une très courte distance de la Commanderie de Queynac, fondée par l'Ordre du Temple, et située à Galgon[29]. Ce même Ordre du Temple, possédait également une autre commanderie à La Lande-de-Fronsac, proche de Vérac.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2022, la commune comptait 907 habitants[Note 4], en évolution de −1,52 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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923 | 907 | - | - | - | - | - | - | - |
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