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film sorti en 1951 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Une place au soleil (A Place in the Sun) est un film américain réalisé par George Stevens, sorti en 1951. Le film s'inspire du roman Une tragédie américaine, de Theodore Dreiser. Il reçoit six Oscars, dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur scénario adapté.
Titre original | A Place in the Sun |
---|---|
Réalisation | George Stevens |
Scénario |
Michael Wilson Harry Brown d'après le roman Une tragédie américaine de Theodore Dreiser |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Paramount Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Drame |
Durée | 122 minutes |
Sortie | 1951 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Neveu pauvre d'un magnat de l'industrie, George Eastman (Montgomery Clift) est embauché en bas de l'échelle dans une usine de son oncle. Malgré les règles strictes qui y règnent, il a une liaison avec une ouvrière, Alice Tripp (Shelley Winters), qui se retrouve enceinte de lui. Il s'éprend par ailleurs d'Angela Vickers (Elizabeth Taylor), une jeune fille de la haute société. L'épouser lui ouvrirait à coup sûr les portes d'un autre monde.
Le roman de Theodore Dreiser connut deux autres adaptations au cinéma :
Pour le film de 1951, la musique composée par Franz Waxman reçoit l'Oscar de la meilleure musique de film en 1952, et servit ultérieurement de générique à l'émission de Michel Boujut, Cinéma, Cinémas.
De nombreux spécialistes du monde du cinéma ont noté que Match Point (2005) de Woody Allen est à rapprocher d'Une place au soleil. Selon eux, des éléments du scénario sont semblables et l'intrigue est la même, avec certains rôles qui sont inversés. Par exemple, la scène de la rencontre autour de la table de ping-pong dans Match point rappelle celle autour de la table de billard, dans Une place au soleil. Match Point utilise toutefois d'autres éléments qui proviennent du roman Crime et Châtiment de Dostoïevski, que le héros lit dans une des scènes du film[1],[2].
« Le roman de Theodore Dreiser, à l’origine du film, s’appelle Une tragédie américaine. Les studios ont préféré un titre plus glamour, mais l’amertume sourd quand même. George Stevens cache son dégoût du rêve américain derrière un cinéma ultra-hollywoodien. Ce classicisme apparent est une attaque provocatrice contre Hollywood, qui s’échine à esthétiser la misère, jusqu’à l’enterrer. Là réside le talent de George Stevens, amoureux des paradoxes et spectaculairement engagé. Une place au soleil est un requiem grinçant, à la fois tapageur et déchiré. Au bout des cordes des violons se balancent de tristes pendus, sacrifiés par une société faussement égalitaire, condamnés pour leur présomption de révolte sociale. Le cinéaste réussit à dénoncer, discrètement mais efficacement, les ligues anti-avortement et la peine de mort. Ses acteurs font merveille, notamment Shelley Winters, femme martyrisée par de faux amis et qui semble répéter son futur rôle dans La Nuit du chasseur... »
— Martine Landrot[3].
Le film a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 1951[4].
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