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film de Jean Becker, sorti en 1961 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Un nommé La Rocca est un film franco-italien réalisé par Jean Becker et sorti en 1961.
Titre original | Un nommé La Rocca |
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Réalisation | Jean Becker |
Scénario | Jean Becker d'après le roman de José Giovanni L'Excommunié (Série noire 1958) |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Da Ma Produzione Les Films du Cyclope |
Pays de production |
France Italie |
Genre | Policier, drame |
Durée | 102 minutes |
Sortie | 1961 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Roberto La Rocca, au passé trouble, s'est retiré des « affaires » à la campagne. Un jour, un informateur lui apprend que son ami Xavier Adé a été injustement incarcéré pour meurtre. Afin de venir en aide à son ami, La Rocca contacte à Marseille Villanova[Note 1], l'ex-associé de Xavier qu'il soupçonne de cette machination. Lors de leur affrontement, La Rocca l'abat et renoue alors avec le milieu en accaparant son tripot. Il poursuit néanmoins son objectif en joignant Geneviève, la sœur de Xavier. Lors d'un racket, il est blessé et capturé. Il retrouve Xavier en prison. On leur propose d'anticiper leur libération s'ils acceptent de participer au déminage de garrigues maritimes restées piégées depuis la Seconde Guerre mondiale. Lors de l'une de ces dangereuses opérations, Xavier perd un bras en voulant protéger La Rocca. Cet acte héroïque leur vaut d'être immédiatement libérés. Pour l'avenir, Xavier et Geneviève souhaitent s'associer avec La Rocca en achetant ensemble une grande propriété. Sans en informer La Rocca, Xavier profite de l'infirmité de Nevada, un riche truand, pour lui extorquer l'argent nécessaire. Pendant que Xavier est parti signer l'acte d’achat, les hommes de main de Nevada font irruption à son domicile où ils trouvent La Rocca et Geneviève. Durant la rixe qui s'ensuit, Geneviève est mortellement blessée en s'interposant devant le revolver qui visait La Rocca. Celui-ci rompt définitivement son amitié avec Xavier qu'il rend responsable du décès de Geneviève.
Patrick Raynal[3] : « Le passage où l'on voit les condamnés obligés de nettoyer un champ de mines allemand, en échange d'une remise de peine ou d'une grâce plus ou moins illusoire, est un morceau d'anthologie aussi bien dans le livre que dans le film, d'ailleurs, qu'en tira Jean Becker en 1961. Les histoires de Giovanni sont si simples, on pourrait même dire si simplistes, que les rendre avec succès à l'image exige autant de pudeur et de retenue que l'écrivain a mis lui-même à les écrire. Bourrées de valeurs morales un peu désuètes et parfois grandiloquentes, elles ne tiennent souvent que par l'émotion et le véritable sens de la tragédie qu'elles véhiculent. Servi par un Belmondo sobre et élégant, encore transfiguré par son passage chez Jean-Luc Godard, et un Pierre Vaneck qui n'a jamais été aussi convaincant, Un nommé La Rocca se tire parfaitement de cette gageure et tient tout à fait son rang dans la longue liste des bons films noirs français des années 1960. À noter que José Giovanni ne dut pas être tout à fait convaincu par le film de Becker puisqu'en 1972 il en tourna un remake. Est-ce la couleur, le parti-pris plus flamboyant de la mise en scène ou les grimaces plus accentuées de Belmondo, mais La Scoumoune est à mon sens moins convaincant qu'Un nommé La Rocca. »
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