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poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Tristan Derème, de son vrai nom Philippe Huc, né le à Marmande et mort le à Oloron-Sainte-Marie, est un poète français, connu également sous les pseudonymes : Théodore Decalandre et Philippe Raubert.
Naissance | |
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Décès |
(à 52 ans) Oloron-Sainte-Marie |
Nom de naissance |
Philippe Huc |
Surnom |
Théodore Decalandre Philippe Raubert |
Pseudonymes |
Tristan Derème, Théodore Decalandre, Philippe Raubert, Philippe Huc |
Nationalité | |
Activité |
Poète |
Membre de |
Académie de Béarn (d) |
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Mouvement | |
Genre artistique | |
Distinction |
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Il est le fondateur de l'École fantaisiste avec Francis Carco, Paul-Jean Toulet et Robert de La Vaissière. On lui doit de nombreux recueils de poèmes souvent humoristiques.
De son vrai nom Philippe Huc, il naît « par hasard » à Marmande le et suit une scolarité vagabonde au gré des garnisons de son père, officier. Sa mère, Sophie Sandrin, est issue d’une vieille famille béarnaise, apparentée à l’illustre Pierre de Marca. Elle possède à Oloron-Sainte-Marie une maison au quartier Saint-Pé, où il séjourne souvent, point d’ancrage tout au long de sa vie et cadre fréquent de ses récits et poèmes.
Dès 1906, il se lie d’amitié avec Francis Carco et Robert de la Vaissière, tous deux répétiteurs au lycée d'Agen où il effectue sa scolarité : embryon d’où naîtra l’École fantaisiste. Dans les années d’avant-guerre, le groupe fantaisiste rassemble des noms comme Paul-Jean Toulet, Jean-Marc Bernard, Jean Pellerin, Francis Carco, Léon Vérane, Robert de la Vaissière, René Bizet, Noël Ruet...
De 1908 à 1921, il travaille comme receveur dans l’administration des impôts. Dès 1908, il collabore aux revues Hélios et L’Oliphant. Il adopte rapidement le pseudonyme de Tristan Derème. En 1914, il est mobilisé. Il devient secrétaire du député des Hautes-Pyrénées Achille-Armand Fould qu’il suit jusqu’au ministère de l’Agriculture (1930-1932). Il est l’ami de Louis Barthou, député d’Oloron-Sainte-Marie, président du Conseil et plusieurs fois ministre de la Troisième République.
Il correspond avec Francis Jammes qui comme lui a des attaches en Béarn, dans ce Sud-Ouest où Derème est également proche de Joseph Peyré, tous deux étant amis et membres de l’Académie de Béarn dont Louis Barthou est, en 1924, le premier membre d’honneur. En 1922, il est élu membre de La Pléiade[Laquelle ?], aux côtés de Charles Maurras, Anna de Noailles et Paul Valéry. En 1923 il rencontre Béatrix Dussane, la Clymène de ses poèmes. De 1927 à 1929, il collabore au Figaro avec une rubrique hebdomadaire.
L’Académie française lui décerne le prix François-Coppée en 1927, le prix d’Académie en 1936 et le Grand Prix de Littérature en 1938 pour l'ensemble de son œuvre. Il vit à Paris mais vient souvent se ressourcer à Oloron-Sainte-Marie où il meurt le ; il est inhumé au cimetière de Saint-Pé, à Oloron-Sainte-Marie. Un collège public y porte aujourd'hui son nom.
Tristan Derème est l'auteur de poèmes, ainsi que de recueils d’articles et de prose, parsemés de poèmes dont Patachou, petit garçon sur la vie quotidienne d’un enfant curieux et espiègle.
Chez les Fantaisistes, école provinciale, tout est musique douce, mélancolie voilée, émotion discrète, souci de liberté spirituelle. Michel Cointat propose la définition suivante de l'esthétique du poète : « L’œuvre de Tristan Derème peut se résumer par ces mots : élégance, simplicité, amour de la nature[1]. »
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