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société fondée en 1984, exploite le réseau de transports en commun de voyageurs sur le territoire de la communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire (CARENE) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ycéo est la marque commerciale de la Société des transports de l'agglomération nazairienne (STRAN), société publique locale (SPL), fondée en 1984 à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Ycéo | ||
Logo du réseau Ycéo | ||
Mercedes Citaro G C1 Facelift BHNS sur la ligne à haut niveau de service Hélyce. | ||
Situation | Saint-Nazaire | |
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Type | Autobus, transport à la demande, location de vélos, stationnement payant | |
Entrée en service | 1923 (1979 sous la marque STRAN) (2024 sous la marque Ycéo) |
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Fréquentation | 8,597 millions (2022) | |
Autorité organisatrice | Communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire | |
Exploitant | STRAN | |
Site Internet | www.yceo-mobilite.fr | |
Slogan | Toutes vos envies de bouger | |
Lignes du réseau | Hélyce Liste des autres lignes |
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Réseaux connexes | TER Pays de la Loire, Lila Presqu'île, Aléop | |
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La marque Ycéo regroupe le réseau de bus (dont un BHNS, Hélyce), les deux parcs relais associés, pour le compte de la CARENE ainsi que les parkings payants de la ville de Saint-Nazaire et sous la marque VelYcéo un service de location de vélos et les parkings à vélos sécurisés déployés sur le territoire de l'agglomération. En 2022, le réseau Ycéo a transporté 8,597 millions de voyageurs[1].
Le nom Ycéo est utilisé depuis 2024 à la place de celui de la STRAN, qui reste l'exploitant du réseau.
Les premières lignes de transport en commun font leur apparition à Saint-Nazaire en 1923 et exploitées par le Garage Michel sur les itinéraires Saint-Nazaire - Saint-Marc-sur-Mer, dont un trajet coûte 40 centimes d'anciens francs en 1930, et Saint-Nazaire - Pont de Méan. En 1930, le réseau fonctionnait à l'aide 5 autocars et deux remorques[2].
En 1931 quatre lignes supplémentaires sont créées[2] :
En 1933 est créé un service destiné au transport des ouvriers des ateliers et chantiers de la Loire à Penhoët[2]. En 1939 le service des transports de Saint-Nazaire et confié aux Transports Drouin, qui voit son service suspendu en 1941 et 1942 sous l'occupation ; ce contrat sera renouvelé en 1949 puis en 1958 et en 1968[2].
En 1975, les Transports Drouin créent Transports et tourisme de l'Ouest (TTO) qui reprend l'exploitation du réseau[2].
À la suite du résultat d'une enquête menée sur les déplacements à Saint-Nazaire faite par le centre d'études techniques de l'équipement (CETE) en 1977, la municipalité a signé une convention avec TTO, qui exploitait déjà les lignes existantes, pour l'exploitation d'un nouveau réseau composé de six lignes inauguré le et nommé Service des transports nazairiens (STRAN) sur les communes de Saint-Nazaire et Trignac et exploité avec huit autobus (Saviem S105R) remplaçant les autocars, inadaptés au transport urbain[2],[3],[4]. Il est complété par l'intégration tarifaire de la ligne d'autocar Saint-Nazaire-Le Croisic sur le territoire de la ville de Saint-Nazaire[2].
Le réseau de 1979[5] :
Une tarification comportant abonnements et carnets de tickets (un billet coûte 2 francs) ainsi que les premiers documents commerciaux sont créés, et l'accès dans les véhicules se fait en libre service[2].
Le , une ligne nocturne fonctionnant de 21 heures à minuit voit le jour[6].
Ce réseau est restructuré le sur demande du maire de Saint-Nazaire, Joël-Guy Batteux[2]. Une ligne G assurant un service interne à Saint-Marc voit le jour[7].
En le Syndicat intercommunal de la région nazairienne (SIRNA) voit le jour, composé des communes de Saint-Nazaire et Trignac, et reprend le rôle d'autorité organisatrice de transport urbain dans le cadre de la loi d'orientation des transports intérieurs (LOTI)[2]. Présidé par Yannick Vaugrenard, il a pour mission de fixer les objectifs d'exploitation, de voter le budget et de contrôler la société exploitante[8].
Le , la Société d'économie mixte des transports en commun de l'agglomération nazairienne (STRAN), une SAEM dont l'actionnaire majoritaire est la ville de Saint-Nazaire, est créée et remplace TTO comme exploitant du réseau et concessionnaire du SIRNA — une ligne reste sous-traité à TTO —, tandis que le versement transport, au taux de 0,5 %, est instauré[2]. Le , le réseau est restructuré, la grille tarifaire est revue, création de l'agence commerciale « Boutique STRAN », installation dans un nouveau dépôt constitué des vestiges de l'ancienne gare de Saint-Nazaire d'avant-guerre et équipé d'une station de lavage et d'un parking[2].
En 1985 la STRAN possède à l'époque 26 véhicules composés de[2] :
Le réseau, qui assure 2,2 millions voyages en 1985, est composé au [2] :
Le service fonctionne du lundi au samedi avec une amplitude allant de 5 h 45 à 1 h 15 (le dimanche, un service restreint est offert), dont la colonne vertébrale est la ligne A qui relie le quartier de la Boulleterie, à très forte densité de population, à Penhoët et Méan en passant par le centre-ville et la gare ; elle assure à elle seule 50 % du trafic avec 40 % des moyens en heure de pointe à raison d'un bus toutes les sept minutes[2]. L'avenue de la République, artère principale s'étendant de la gare à l'Hôtel de ville, voit chaque jour 418 passages d'autobus toutes lignes confondues[2].
La ligne P ou ligne du pont reliant Saint-Nazaire à Saint-Brevin-les-Pins, rattachée au schéma départemental « Transloire 44 » (ancêtre du réseau Atlantic, puis Lila) et exploité par « Ouestour », possède un statut particulier, une convention signée entre le SIRNA et la commune de Saint-Brevin-les-Pins permettant d'utiliser la tarification STRAN mais obligeant à oblitérer un second ticket pour franchir le pont[2].
En 1989, le dépôt est déplacé de quelques centaines de mètres au boulevard de l'Europe[2].
En 1991, la livrée du réseau change et devient jaune avec des lignes colorés à l'arrière, livrée qui perdurera jusqu'en 2012[2]. Le , le périmètre de transport urbain s'agrandit considérablement avec l'arrivée des communes de Donges, Saint-Malo-de-Guersac, Saint-Joachim, Saint-André-des-Eaux, Montoir-de-Bretagne, Paimbœuf, Corsept et Saint-Brevin-les-Pins[2]. Le SIRNA est alors remplacé par le Syndicat intercommunal de l'estuaire et de la région nazairienne (SIERNA) et le , des lignes équipées de minibus Renault Trafic I nommées « Taxijaune », ancêtres des « Ty'Bus » actuels, sont créées vers ces communes[2],[9] : le service est assuré à horaires fixe du lundi au samedi en journée et sur réservation en soirée et les dimanches et jours fériés. Ce service est un succès dès ses premiers jours de fonctionnement, au point que les minibus sont rapidement sous-capacitaires sur certains départs[10].
La STRAN, qui compte alors 80 salariés, achète d'abord trois autobus Van Hool, puis davantage dont cinq des six AG900 produit en série ; il s’agit de sa première commande auprès d'un constructeur étranger[8],[2].
En 1994, la STRAN fête ses dix ans et compte 131 salariés[2].
Le service Taxijaune est l'objet de nombreux conflits entre la STRAN et les taxis privés, l'exploitation de Taxijaune se fait par la STRAN via une licence de taxis et opéré par une filiale, la Société des transports routiers de voyageurs nazairiens (STRVN)[11] : les taxis de la région ont dénoncé après du tribunal de commerce la légalité de ce fonctionnement, ce dernier leur donne raison fin 1993 en estimant que le seul utilisateur légal était l'acheteur de la licence, en l'occurrence le directeur de la STRAN et non l'entreprise elle-même.
Les taxis réussissent en 1996 à faire interdire par la justice l'utilisation du mot Taxi par la STRAN, qui change le nom du service en 1997 : le nom « Ty'bus » est alors adopté et les contrats sont renégociés avec les compagnies de taxis affrétées la STRAN souhaitant faire en sorte que taxis et Ty'bus soient complémentaires et non concurrents[12],[13].
Le 3 février 1997, le réseau s'organise comme suit[2] :
Le , le contrat de concession est renouvelé pour 12 ans et le , cinq nouveaux abonnements font leur apparition : Matelot, Skipper, Croisière, Pass Bus et Multipass[2]. Le , les fiches horaires sont remplacées par un guide bus[8].
Le , la communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire (CARENE) nouvellement créée devient autorité organisatrice de transport urbain dans le cadre de ses compétences obligatoires[2]. Dès le 1er février, les communes de La Chapelle-des-Marais et de Besné intègrent l'agglomération et le réseau, elles sont desservies par des lignes « Ty'Bus » (respectivement les lignes 4 et 9)[8]. Le SIERNA, limité aux communes de Paimbœuf, Corsept et Saint-Brevin-les-Pins et privé de la compétence transport, est dissous peu de temps après[14],[15]. La desserte par la STRAN de ces communes est maintenue jusqu'au avant d'être prise en charge par le département à compter du [16]. Les lignes P et Ty'bus 6, 7 et 8 sont alors remplacées par les lignes 16 à 19 du réseau départemental[17]. La STRVN (filiale de la STRAN) et les Voyages Quérard assurent initialement la desserte des lignes concernées à la suite de la consultation menée par le Conseil Général[18].
Le , le réseau urbain est restructuré autour de neuf nouvelles lignes, qui ne sont plus représentées par des lettres (sauf les lignes scolaires D, L et M et la ligne nocturne N) mais par des chiffres (10, 20, 30, 40, 45, 50, 60, 70 et 71)[17],[19].
En 2003, la commune de Pornichet intègre à son tour la CARENE, les lignes Ty'bus 6 et 7 sont créées afin de desservir la commune, tandis que la ligne nocturne N disparait[19]. Le , la CARENE confie l'exploitation du service de transport de personnes à mobilité réduite à la STRAN, qui fête ses 20 ans en 2004[2].
Le réseau se compose comme suit au [2],[19] :
Entre 2003 et 2005, les différences de salaires entre les employés de la STRAN (opérant le réseau urbain) et ceux de la la Société des transports routiers de voyageurs nazairiens (STRVN, opérant notamment les services scolaires et Ty'bus) sont à l'origine de plusieurs grèves, dont la revendication principale est l'égalité de traitement des salariés, voire la fusion pure et simple des deux entités[20]. En , un accord est signé afin d'aligner les salaires et avantages entre les deux entreprises, ainsi que l'intégration progressive des employés de la STRVN à la STRAN entre 2006 et 2007 ; la STRVN est radiée du registre du commerce en mai 2008[21].
Le , la boutique STRAN est remplacée par l'agence de mobilité, située à la gare de Saint-Nazaire, et la STRAN se dote d'un nouveau logo[22] ; la concertation sur la réorganisation du réseau a lieu la même année[8]. Les lignes « Ty'bus » 2, 3 et 7 sont supprimées pour cause de fréquentation insuffisante et sont remplacés par le service « Ty'bustaxi ». Le , la ligne de bus à haut niveau de service « Hélyce » est présentée au public[8].
En 2011, le siège de la STRAN est déplacé à côté du dépôt, abandonnant ses anciens locaux de l'avenue de la République[23]. Créée sous forme d'une Société d'économie mixte, elle est transformée en Société publique locale la même année, et un nouveau contrat la liant à l'agglomération est signé pour une durée de huit ans en 2012[24].
Le , le nouveau bus à haut niveau de service « Hélyce » est mis en service, accompagnée par une refonte totale du réseau, un renouvellement important du parc d'autobus et un changement de livrée des véhicules, abandonnant le jaune historique[8]. Le changement de livrée a eu lieu à l'été 2012, les bus abandonnant leurs couleurs historiques à partir du mois de mars précédent[23].
Le , la concession arrivant à échéance, elle est remplacée par une obligation de service public et régie de recettes[8],[25].
En 2014 la STRAN fête ses 30 ans tandis que le service TPMR devient « Liberty'Bus »[8],[26].
Le , la STRAN reprend la gestion du stationnement payant sur le territoire de la commune de Saint-Nazaire[27].
Le , la STRAN lance son service de location de vélos, baptisé VelYcéo[28].
Le , la ligne T1 est fusionnée avec la la ligne 3 du réseau Lila Presqu'île pour devenir la ligne L13 mutualisée entre les deux réseaux et est confiée au Syndicat mixte des transports de la Presqu'île de Guérande[29],[30]
Le afin de faire face au développement urbain de Saint-André-des-Eaux, la ligne U4 absorbe la ligne T2 tandis que la desserte des hameaux de l'Immaculée et la zone de Brais est reprise par la ligne C2[31],[32].
Le , le contrat d'obligation de service public, prolongé d'un an jusqu'au à cause de la pandémie de Covid-19, est renouvelé pour huit ans[8],[25],[33].
En 2024, le réseau de la STRAN se dote d'une marque commerciale distincte de son exploitant : « Ycéo », regroupant à la fois le réseau de bus, la location de vélo (qui conserve le nom VelYcéo) et la gestion du stationnement[34]. Elle est formée à partir des noms des deux marques existantes les plus connues : « Velycéo » et « Hélyce »[35].
Elle se décline ainsi[36] :
STRAN | |
Création | |
---|---|
Dates clés | 1984 : Création, sous forme de SEM 2011 : Transformation en SPL 2024 : Lancement de la marque Ycéo |
Forme juridique | Société publique locale |
Slogan | Agir pour toutes les mobilités |
Siège social | Saint-Nazaire France |
Direction | Christophe Cotta (Président)[39] Sylvain Rochat (Directeur) |
Actionnaires | CARENE (79,86 %) Ville de Saint-Nazaire (14,64 %) Autres communes de la CARENE (4,5 %) Cap Atlantique (1 %) |
Activité | Transport en commun de voyageurs, exploitation, gestion d'infrastructures |
Produits | Hélyce (bus à haut niveau de service) Lignes de bus Parkings et stationnement payant Location de vélos (VelYcéo) |
Effectif | 226[1] (2020) |
SIREN | 330 319 435 |
Site web | www.yceo-mobilite.fr |
Fonds propres | 1 357 800 € (2015) |
Dette | 3 336 600 € (2015) 3 429 800 € (2014) |
Chiffre d'affaires | 16 134 300 € (2015) 15 581 000 € (2014) |
Résultat net | 395 800 € (2015) 98 500 € (2014) |
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La STRAN est adhérente de l'association AGIR, qui regroupe les transporteurs et réseaux indépendants des grands groupes de transport, et lui fourni une assistance technique[40],[41]. Son siège social se situe au 92 avenue Henri-Gauthier à Saint-Nazaire, à proximité du dépôt de bus[23].
Le capital de la société (près de 840 000 €) est détenu exclusivement par des collectivités locales, en raison du statut de société publique locale, qui sont en 2014[42],[43],[44] :
En 2019, la CARENE rachète les parts du département de la Loire-Atlantique, portant ainsi sa part du capital à 80,86 %[45]. En 2021, le conseil communautaire de la CARENE vote la cession à Cap Atlantique de 1 % de ses actions afin de permettre le déploiement du service Vélycéo sur le territoire de Cap Atlantique[46].
À la suite de ces changements, l'actionnariat se répartit ainsi depuis 2021 :
Lors de la transformation de la Société d'économie mixte en société publique locale, la CARENE qui détenait jusque-là 70,37 % des parts, a racheté l'ensemble des parts des autres actionnaires, en dehors de celles de la ville[43] : le Fonds commun de placement des salariés (5,44 %), la caisse des dépôts et consignations (7,64 %), la chambre de commerce et d'industrie (1,91 %) et les 0,01 % détenus par deux personnes physiques.
La société est présidée depuis 2014 par Jean-Jacques Lumeau, 1er vice-président de la CARENE, qui a succédé à Olivier Richard[47]. Depuis la même année, la STRAN a pour directeur Christian Juhel, vice-président de l’association Agir et qui fut directeur d'exploitation de la STRAN de sa création jusqu'en 1991[47].
Au niveau des moyens humains, l'entreprise compte au , 226 salariés dont 161 conducteurs[1]. La soixantaine d'autres salariés est composée des mécaniciens, des contrôleurs, du personnel administratif ou des agents d'accueil[23].
Sur le total des produits, le chiffre d'affaires représente 16 134 300 €, avec un bénéfice de 395 800 € pour l'exercice fiscal 2015[48].
Entièrement restructuré le à l'occasion de mise en service de la ligne de BHNS, le réseau dessert les dix communes de la CARENE, soit un territoire de 273,48 km2[Note 1] et une couverture kilométrique de 367 km, à l'aide de 14 lignes.
Les dix communes sont : Saint-Nazaire, Trignac, Saint-André-des-Eaux, Montoir-de-Bretagne, Saint-Joachim, Saint-Malo-de-Guersac, Donges, Besné, La Chapelle-des-Marais et Pornichet.
En 2019, le réseau a assuré 10 021 000 voyages et les bus ont parcouru 4 505 000 km[1].
L'accès aux trains TER Pays de la Loire est autorisé avec la majorité des titres Ycéo entre les différentes gares de la CARENE[49] : Donges, Montoir-de-Bretagne, La Croix-de-Méan, Penhoët, Saint-Nazaire et Pornichet.
La ligne Hélyce est constituée de deux parties[50] :
La première est une section centrale longue de près de 9 km reliant la gare SNCF à l'Université en desservant en centre-ville, via une partie de l'Avenue de la République, l'hôtel de ville, la cité scolaire, la cité sanitaire, Heinlex et son IUT et Océanis à travers vingt stations majoritairement en site propre.
La deuxième partie désigne les branches en direction de Montoir-de-Bretagne et Trignac, composées respectivement de quinze et huit stations dont une très faible partie est en site propre, desservies à raison d'un bus sur deux soit un bus toutes les vingt minutes en semaine.
Le réseau de bus de la CARENE, restructuré le , couvre l'ensemble du territoire de celle-ci[51].
La mise en service du nouveau réseau s'est accompagné de l'apparition de nouveaux services comme le temps d'attente par SMS ou Flashcode et l'ouverture du pôle multimodal de la Gare SNCF[52].
Il est composé en semaine de sept lignes urbaines couvrant Saint-Nazaire, Pornichet, Saint-André-des-Eaux et Trignac (U1 à U4, L13, C1 et C2), dont deux lignes dites complémentaires (C1 et C2) desservant plus finement Saint-Nazaire et Trignac et une ligne mutualisée avec le réseau Lila Presqu'île (L13) pour Pornichet, remplacées en soirée et les dimanches et jours fériés par une ligne circulaire (la S/D). Ce réseau s'articule autour de la ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) formant la colonne vertébrale des transports nazairiens.
Pour les autres communes de l'agglomération, moins peuplées voire rurales, trois lignes (T3 à T5), jusqu'en 2024 sous le nom Ty'bus, dont une mutualisée avec le réseau Aléop (la T5) les relient à un ou plusieurs pôles d'échanges situés le long du BHNS. Elles sont remplacées les dimanches et jours fériés par le service de transport à la demande Ycéo Flex.
Les lignes scolaires desservent les communes et établissements scolaires de la CARENE aux heures de début et de fin des cours.
Dans le centre-ville de Saint-Nazaire, une navette, le ZeniBus, assure la liaison entre le centre et la base sous-marine. En outre, une navette, la SPP circule les dimanches et jours fériés pour desservir le quartier de Prézégat.
En complément des lignes régulières, plusieurs services nécessitant une réservation sont mis en place, en complément ou en remplacement.
Le service Ycéo Flex permet de desservir les secteurs les moins peuplés des communes de l'agglomération[53]. Il fonctionne tous les jours de 7 h à 19 h et permet de se déplacer entre deux arrêts Ycéo Flex de la commune ou d'un arrêt Ycéo Flex à un arrêt de la ligne régulière desservant la commune en question[53].
Les dimanches et fêtes, il fonctionne uniquement comme un service de rabattement entre les communes et un arrêt d'une des seules lignes régulières fonctionnant ces jours-là : Hélyce, S/D et L13[53].
En été, le « Ycéo Flex - Plage » permet de se rendre à Pornichet depuis Saint-André-des-Eaux l'après-midi[54]. Un arrêt du Ycéo Flex de La Chapelle-des-Marais est implanté à Herbignac, bien que la commune ne soit pas membre de la CARENE[55].
Ce service, nommé initialement Ty'bus Taxi fut à l'origine mis en place à Pornichet en remplacement de la ligne Ty'bus 7 le puis a été étendu le à Saint-Joachim et Saint-Malo-de-Guersac pour remplacer les lignes Ty'bus 2 et 3 pour cause de fréquentation insuffisante[56],[57]. Ce service a été étendu par la suite aux communes de Besné, La Chapelle-des-Marais, Donges et Montoir-de-Bretagne le , à Saint-André-des-Eaux depuis le puis sur le secteur de l'Immaculée à Saint-Nazaire depuis le [53]. Depuis le 30 janvier 2024, le service se nomme Ycéo Flex[58].
Le service Ycéo Nuit (anciennement Ty'bus à la demande puis Noctambus) permet de se déplacer entre deux arrêts du réseau durant les nuits du vendredi au samedi de 20 h à 6 h 30 et du samedi au dimanche de 20 h à 7 h, ainsi que les veilles de jours fériés[59].
Il est accessible selon une tarification particulière, avec la majorité des titres de transport STRAN, couplés à la présence d'un ticket de réservation et du payement d'une somme de 2 € par arrêt de prise en charge ou de dépose[59]. Ce service se nomme Ycéo Nuit depuis le 30 janvier 2024[60].
Anciennement nommé Ty'Bus TPMR puis Liberty'Bus, ce service permet aux personnes handicapés ne pouvant utiliser le réseau classique de se déplacer entre son domicile et le lieu de destination grâce à des minibus spécialement équipés[61]. Son accès est soumis à validation par une commission d'accès[61].
Le service fonctionne tous les jours, en semaine de 6 h 30 à 20 h, le samedi de 7 h 45 à 19 h 30 et les dimanches et fêtes de 8 h 15 à 19 h 15[61]. Depuis le 30 janvier 2024, le service se nomme Ycéo Access[62].
Chaque mercredi après-midi, un aller-retour est assuré entre la gare et le cimetière Fontaine Tuaud[63].
Mis en place en 2012 ce système permet le suivi en temps réel de l'ensemble des bus du réseau, afin de permettre une information aux voyageurs et une adaptation aux perturbations très rapide[23]. Chaque bus est équipé d'un boitier permettant aux régulateurs de communiquer avec les conducteurs et de bornes d'informations pour les voyageurs (à bord des bus, aux stations d'Hélyce et aux principaux arrêts des lignes urbaines) afin de leur communiquer les horaires de passages des bus et les perturbations[23]. Le suivi est effectué depuis le PC régulation implanté au dépôt[23].
1982 | 1990 | 1993 | 2001 | 2003 | 2007 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
0,8 | 3,4 | 5,7 | 5,1 | 5,3 | 5,2 | 6,9 | 7,8 | 8,183 | 8,889 | 9,210 | 9,779 | 10,021 | 8,597 |
La ville de Saint-Nazaire a mis en place le stationnement payant en 2010, dont elle confie la gestion à Vinci Park, filiale du groupe Vinci[27]. Le contrat arrivant à échéance en 2015, la municipalité décide de confier la gestion à la STRAN au , via sa marque Yparc[27] puis Ycéo, depuis le 30 janvier 2024.
Cette reprise de gestion a pour objectif de créer des synergies entre les modes de transport et de créer une offre multimodale unique[65].
La STRAN gère, en 2016, les dix parkings à enclos du centre-ville soit près de 1 500 places, la centaine d'horodateurs réglementant près de 1 600 places sur la voie publique ainsi que les huit parcs à vélos sécurisés installés sur Saint-Nazaire, Montoir-de-Bretagne et Trignac, essentiellement le long de la ligne Hélyce[66],[67].
Le stationnement payant va continuer de s'étendre en 2017, la mairie justifiant que « les commerçants savent bien que, quand des clients voient des voitures ventouses garées de 9 h à 17 h, ceux-ci ne reviennent pas ! »[66].
En parallèle, le réseau dispose de deux parcs relais, destinés à inciter les automobilistes à garer leur voiture en périphérie et de se rendre en bus dans le centre-vile nazairien[68],[69] : le parking du Théâtre, dans le quartier Ville-Port, et le parking du Pré Hembert, à l'ouest de la ville, le long du tracé d'Hélyce.
En 2018, près de 1,574 million de tickets ont été délivrés par les horodateurs et près de 849 800 tickets d'accès aux parkings en enclos ont été délivrés[1].
Dans le cadre de la politique de développement du transport à vélo, qui ne représente que 2 % des déplacements à Saint-Nazaire et que 40 % des déplacements de moins d'un kilomètre se font en voiture, et après un premier plan qui a permis de créer 50 km de pistes cyclables et des parcs à vélos sécurisés, la ville a débloqué en juin 2016 un budget de 2,6 millions d'euros pour la mise en place d'un service de location longue durée de vélos à assistance électrique[70],[71],[72].
Baptisé « VelYcéo », ce service est lancé le [28]. Ouvert aux habitants ou aux personnes travaillant dans la CARENE âgés de plus de 16 ans, il permet de louer un vélo pendant un mois ou une année dans une agence commerciale dédiée, avec un tarif mensuel variant de 15 à 37 € selon le type de vélo, de 150 à 370 € pour une location à l'année[72]. La mise en place de la location de courte durée (demi journée, 1 ou 2 jours, à la semaine) a été votée en conseil communautaire par la CARENE en mars 2018, aucune date d'application n'a été communiquée à ce jour[73].
Le service est lancé avec un parc de 200 vélos à assistance électrique, qui sont complétés par 100 vélos du même type commandés en juillet 2017, 50 vélos classiques en juin 2017 et trois triporteurs à assistance électrique en septembre 2017[1]. Les vélos, de couleur bleu maritime, sont assemblés à la Roche-sur-Yon dans l'usine Arcade[71]. La hausse constante de la demande a fait monter le parc à 760 vélos à assistance électrique en mars 2018[73] et 1650 vélos à assistance électrique, 80 vélos classiques et quatre triporteurs en janvier 2020[1].
Chaque vélo coûte de 450 à 1 150 € à la CARENE selon son type et l'agglomération investit pour l'année 2017 300 000 € dans l'achat du matériel[72].
Depuis le , le réseau applique un système de tarification solidaire permettant, selon le quotient familial de l'abonné, d'adapter le prix de l'abonnement à ses revenus, avec des réductions de 30, 60 ou 90 %[74],[75].
Dans le cadre du projet « mobilité hycéo », une nouvelle billétique sans-contact, de la société Vix Technology, est déployée en septembre 2018, avec un an de retard sur le calendrier initial ; la STRAN est la première société à faire appel à la centrale d'achat du transport public pour la fourniture d'un tel système[76],[77].
Le système, baptisé « hYcéo Pass » est composé d'une carte sans contact pour les abonnements (carte mobilité) et de billets sans contact rechargeables (billets unitaire, 10 voyages, équipage et liberté) pour les titres occasionnels et a nécessité un investissement de 1,2 million d'euros pour la STRAN, financé en partie grâce à une subvention de 200 000 € de la Caisse des dépôts et consignations, au titre du programme d'investissements d'avenir nommé « Ville de demain »[77]. La carte est commune avec le service VelYcéo et les parcs de stationnement[78],[79]. L'ancien système ne disparaît pas complètement car la vente des tickets papiers aux distributeurs aux arrêts ainsi que du ticket « dépannage » vendu à bord des bus reste assurée, les anciens oblitérateurs restent ainsi en fonction[79].
La tarification du réseau se fait sans distinction de zones, avec un ticket unitaire valable une heure vendu à 1,40 €, 1,80 € à bord des bus et par carnet de dix à 11 €[80]. Un titre à la journée (ticket « liberté ») est vendu à 3 €, tandis que le ticket pour les groupes de cinq personnes (ticket « équipage ») est vendu à 5 €[80].
Depuis août 2018, pour utiliser le Noctambus, l'achat d'un ticket « Noctambus » à 2,40 € est obligatoire pour tous les usagers ; pour utiliser Ty'bus Taxi il faut être abonné de façon classique hors abonnements scolaires, en post-paiement ou posséder un titre intermodal[73].
Avec la nouvelle billétique, un système de post-paiement voit le jour en complément du système classique : le voyage est systématiquement facturé 1,10 € et est plafonné à 37 € par mois, soit le prix de l'abonnement mensuel, le payement est effectué par prélèvement automatique chaque mois[77],[78].
En cas de pic de pollution, la durée de validité des tickets unitaires est étendue à toute la journée[81].
Trois titres intermodaux sont aussi proposés[80] : Le ticket Aléop (ex-LILA), valable deux heures sur ce dernier et une heure en correspondance sur le réseau STRAN, vendu à l'unité de 2,40 à 29 € en carnet de dix et le ticket « Métrocéane », vendu 7,90 € et valable une journée sur les réseaux STRAN, TER Pays de la Loire, Aléop et TAN à Nantes.
Chaque formule d'abonnement, valable sur l'ensemble du réseau sauf tarifs scolaires, est vendu en formule mensuelle ou annuelle avec deux mois gratuits[82]. L'abonnement classique vaut par exemple 37 € par mois ou 370 € par an[82]. Pour les scolaires et les étudiants, des tarifs réduits variant de 14 à 23 € par mois (140 à 140 € par an) sont proposés, mais ne permettent l'accès aux lignes Ty'bus que les week-ends et durant les vacances scolaires[82]. Un abonnement spécifique est vendus aux personnes âgées à 23,50 € par mois ou 235 € par an[82].
En 2014, le réseau compte 9 800 abonnés contre 7 600 en 2011[83].
Jusqu'à la mise en place du nouveau réseau en 2012, le ticket unité coûtait 1,30 €, y compris à bord des bus, mais n'était valable que sur les lignes urbaines et scolaires[23]. Pour utiliser une ligne Ty'Bus il fallait en effet s’acquitter d'un ticket spécifique coûtant 1,85 €, tandis que les abonnements étaient définis selon l'âge et non la situation de l'abonné[23].
Les titres de transports sont distribués via trois canaux[84],[85] :
Avec l'apparition du nom Ycéo en 2024, les dénominations des abonnements reprennent les tranches d'âge auxquels ils sont destinés dans un souci de simplification[86].
La STRAN assure le financement du fonctionnement du réseau Ycéo (entretien, matériel et charges de personnel). Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, la CARENE. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle, dont le montant s'élevait à 12 millions d'euros en 2012[24], notamment grâce au versement transport payé par les entreprises de plus de onze salariés et aux contributions des collectivités publiques, dont le taux est fixé à 1,5 %[87].
Toutefois, chaque année un manque à gagner est imputable à la fraude dont le taux est de 2,04 % en 2016, contre 2,5 % en 2015 et 13 % en 2013, l'objectif affiché par la STRAN est de maintenir ce taux à l'avenir[88]. La très forte baisse de la fraude, qui représentait un manque à gagner de 300 000 € en 2013, s'explique par l'augmentation du nombre de contrôleurs et la mise en place de la montée par la porte avant (sauf sur la ligne Hélyce où elle s'effectue en « self-service », c'est-à-dire par toutes les portes[23]) ainsi que par la présence d'agent des forces de l'ordre, ce qui a permis de faire drastiquement chuter la délinquance sur le réseau, passant d'une trentaine d'agressions en 2013 contre une seule en 2015[88],[89].
La STRAN compte en 2016 près de 76 véhicules, plus 45 véhicules affrétés pour le transport scolaire[90]. La ligne Hélyce est exploitée à l'aide de bus articulés de 18 mètres de long, tandis que le réseau urbain desservant Saint-Nazaire, Trignac et Montoir-de-Bretagne est exploité à l'aide de bus standards de 12 mètres de long. Les lignes Ty'bus desservant les autres communes de la CARENE sont exploités en midibus et minibus, dont des véhicules engagés par les affrétés.
Le parc est constitué de (les cars scolaires des affrétés ne sont pas repris ici)[91] :
17 Articulés
Utilisés uniquement sur la ligne « HélYce ».
39 Standards
Pour la STRAN :
Pour Keolis Atlantique :
15 midibus
Pour la STRAN :
Pour Keolis Atlantique :
Pour les Transports T :
11 minibus
La ligne T5, mutualisée avec le réseau Aléop, utilise divers types de minibus et d'autocars, non répertoriés ici.
Pour la STRAN :
Pour Keolis Atlantique :
La première livrée des bus de la STRAN, en 1984, était blanche avec deux bandes, verte en bas et bleue juste au-dessus, faisant le tour du véhicule[8].
Elle est remplacée en 1991 par la livrée jaune, agrémentée de bandes colorées sur les flancs rappelant les lignes du réseau, qui sera utilisée pendant plus de vingt ans[8].
Elle laisse place en 2012 à deux livrées : celle de la ligne Hélyce à base de gris, de noir et bandes blanches, bleues et vertes et la livrée classique à base de blanc constituée de formes et de traits orange, verts, bleus et gris[52].
Situé depuis 1989 au 4 boulevard de l'Europe à Saint-Nazaire (47° 16′ 54″ N, 2° 12′ 12″ O)[8], non loin de l'ancienne gare d'avant-guerre et du siège social, il assure le remisage et l'entretien des bus de la STRAN. Il comporte une station de lavage, des ateliers ainsi que le PC régulation du réseau[23]. Il ne comporte pas de pompe à gazole, les véhicules faisant le plein à la station AS24 jouxtant le dépôt.
Dans le cadre du nouveau de plan de déplacements urbains de l'agglomération nazairienne, plusieurs actions sont liées de près au réseau de la STRAN ; outre la création de deux nouvelles lignes de BHNS à l'horizon 2025 (détaillé dans l'article Hélyce), les projets sont[92],[93] :
Forme juridique | Association loi de 1901 |
---|---|
But | Sauvegarde et restauration du patrimoine des transports en commun de Saint-Nazaire |
Zone d’influence |
En partie : - Saint-Nazaire CARENE - Loire-Atlantique |
Fondation | Août 2012 |
---|---|
Fondateurs | Cinq passionnés de transports en commun |
Siège | Trignac |
---|---|
Structure | Assemblée générale |
Affiliation | Collectif associations patrimoine transports en commun (CAPTC) |
Méthode | Mise à disposition de bus-musée avec conducteurs pour mariages, anniversaires, excursions, soirées ... |
Financement |
Auto-financement et subventions. |
Membres | 14 (en 2019) |
Site web | http://retrobus-nazairiens.fr/ |
Rétro Bus-Nazairiens est une association loi de 1901, déclarée en préfecture de Loire-Atlantique le [95].
L'association s'est fixée pour buts :
Plusieurs des anciens autobus jaunes de la STRAN ont été récupérés par une association loi de 1901 nommée Rétro Bus-Nazairiens, fondée le par un groupe de passionnés dans un esprit de sauvegarde du patrimoine. Elle conserve d'anciens véhicules et objets en lien avec le réseau (girouettes, plaques d'arrêt de bus, documentation commerciale...), et participe à divers événements organisés par la STRAN (journées du patrimoine ou les 30 ans de la société en 2014)[96].
Elle conserve, en 2018, quatre autobus, listés selon leur numéro de parc STRAN[97] :
Dans le but de sauvegarder l'autobus Renault PR 112 no 358 du réseau Stran, cinq passionnés de transports en commun décidèrent de créer l'association Rétro Bus Nazairiens en 2012. Cette date coïncidait avec les cinq ans du forum Bus Nazairiens, devenu « Autobus 44600 » par la suite, auquel ils participaient.
Lors de la réforme du bus en septembre 2012, l'association, nouvellement créée, se positionne auprès de la STRAN pour récupérer le PR 112, qui est officiellement acquis lors de la première assemblée générale de l'association le .
Sur les véhicules sauvegardés, en 2018, l'association projette la restauration de ses trois autobus et la modification intérieure du Renault Master Ty'Bus no 850, ainsi que la réparation du Renault SC10 R no 304. Elle projette la préservation d'autres véhicules ayant circulé sur le réseau, en particulier un Irisbus Citelis 12, l'acquisition d'un hangar pour le stockage et la restauration de ses véhicules sauvegardés et a le projet d'ouvrir un musée des transports en commun nazairiens.
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