Tramont-Émy

commune française du département de Meurthe-et-Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Tramont-Émymap

Tramont-Émy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Faits en bref Administration, Pays ...
Tramont-Émy
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Église et musée gallo-romain.
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Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois
Maire
Mandat
Béatrice Maillard
2020-2026
Code postal 54115
Code commune 54529
Démographie
Population
municipale
28 hab. (2022 )
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 29″ nord, 5° 56′ 51″ est
Altitude Min. 378 m
Max. 470 m
Superficie 3,91 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meine au Saintois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Tramont-Émy
Géolocalisation sur la carte : France
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Tramont-Émy
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Tramont-Émy
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Tramont-Émy
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Les trois villages de Tramont sont implantés dans la vallée de la rivière de l'Aroffe, qui s'étire juste après sa source à Beuveuzin (Tramont-Lassus), jusqu'à sa confluence à Aroffe, après Tramont-Saint-André.

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    Tramont, Saint-André, Emy et Lassus (ban communal).

    Cette vallée appartient à un plateau relief qui la ceinture et configure l'hydrologie locale des différents ruisseaux, le territoire des trois communes est essentiellement arrosé par l'Aroffe, sauf Tramont-Emy qui reçoit les eaux du ruisseau du Grand-Pré[1].

    D’après les données Corine land Cover, le ban communal des trois bourgs de 1 672 hectares comprend en 2011, plus de 50 % de terres arables et de prairies, près de 43 % de forêt et 8 % de surfaces agricoles diverses[2] :

    Relevé des types d'occupation du sol d'après les données CLC.
    Village Surface (ha) Forêt (en%) Surface Agriculture (en%) Surface Terres arables (en%) Surface Prairies (en%) Surface
    Tramont-Saint-André 701 48,6 341 17,9 125 16,6 116 15,7 110
    Tramont-Émy 398 53,7 214 0,5 20 45,8 182
    Tramont-Lassus 573 27,4 157 23,6 135 49 281
    totaux 1672 43% 711 8% 125 16% 271 34% 573

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Grand Pre et le ruisseau l'Aroffe[3],[Carte 1].

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    Réseau hydrographique de Tramont-Émy[Note 1].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

    Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Tramont-Émy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), prairies (45,8 %), terres arables (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Résumé
    Contexte

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Tramont-Enmey (1402) ; Tramon (1408) ; Tramont-en-Meix (1550) ; Tramont-Enmy (1719)[16].
    Ce toponyme est d'origine latine, construit sur la préposition trans au-delà de ») et mons mont, montagne, colline ») ; soit « (village) au-delà de la montagne ou colline ». En ancien français, la préposition enmi voulait dire « au milieu de ». Il y a trois Tramont, et Tramont-Émy se trouve au milieu de deux autres Tramont, Tramont-Saint-André et Tramont-Lassus, trois communes voisines sur le même cours d'eau[17].

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    Tramont (la vallée de l'Aroffe dans son relief).

    Les graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe sont pour deux autres communes[18] :
    Tramont-Lassus : Tramons-Lassus (1374) ; Tramont-Lasus (1719) ; Tramont-la-Sus (1756).
    Tramont-Saint-André : Tramons adfontem (1335) ; Tramont-Lajux (1352) ; Tramont-la-Fonteinne (1402) ; Tramant-la-Jus ou Saint-André (1756).

    L'examen du relief dans la zone des trois communes actuelles montre que cette implantation au creux d'une vallée encaissée (env. 350–400 m d'altitude) ceinturée par un plateau (altitude env. 450 m) avec des sommets autour de 480 à 495 m, explique facilement le nom commun aux trois villages Tramont.

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Jules Beaupré cite Olry dans son répertoire archéologique en indiquant la découverte d’artefacts des époques gallo-romaines, voire ultérieures (Mérovingiens) sur le territoire des trois communes de Tramont :

    « Olry mentionne quelques tumuli sur la côte du Châtelet, et des vestiges de constructions gallo-romaines. Nombreuses sépultures au Tombois, dans des carrières. Au lieudit Côte de Vicheray, beaucoup de débris de tuiles et de pierres calcinées ; au nord-ouest, longues jetées de pierres. »[19]

    Les sources historiques concernant ces bourgs sont plutôt rare et Henri Lepage en a fait un résumé assez synthétique dan son ouvrage sur la Meurthe vers 1850 :

    «Les trois villages de Tramont faisaient partie du domaine temporel du chapitre de la cathédrale de Toul, lequel y possédait des droits seigneuriaux, Tramont-Emy est mentionné dans plusieurs livres du XIVe siècle ; (actes de vente, de peu d'importance). Le nom de Tramont-Lassus, ne se trouve dans aucun ancien document. Quant à Tramont-Saint-André, anciennement Tramont-la-Jus, et en latin Trasmons ad fontem, il en est parlé dans une charte du mois d', par laquelle Roger de Marcey, évêque de Toul, déclare que Milon, chevalier de Battigny, a vendu au chapitre de la cathédrale ce qu'il avait à Tramant-la-Jus (quidquit habebat apud Trasmons ad fontem). Un autre titre, de 1362, fait mention du droit de morte-main auquel étaient soumis les habitants de ce village. On trouve, enfin, à la date du , une lettre par laquelle Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont, affranchit un nommé Jean Poiré, de Tramont (sans autre indication), et sa femme, venant demeurer à Houdreville, de tous traits, tailles et servitudes, moyennant une pinte de cire pesant trois livres, payable à la recette du comté. »[20]

    Le 1870, l'état-major du maréchal De Mac-Mahon est à Tramont-Lassus et sa brigade à Tramont-Emy[21].

    • Musée gallo-romain et mérovingien dans le village.

    Politique et administration

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    La mairie.
    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Antony Mlakar    
    mars 2008 mai 2020 Philippe Didelot    
    mai 2020 En cours
    (au 17 juillet 2020)
    Béatrice Maillard[22]    
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    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2022, la commune comptait 28 habitants[Note 4], en évolution de −9,68 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2020 2022 - - - - - - -
    2828-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    103100106126129136134129130
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1161271161129592999987
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    788066625753515544
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    443337394834353431
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Résumé
    Contexte

    H. Lepage donne dans sa notice sur les trois bourgs, quelques indications sur l'activité économique avant la Première Guerre mondiale, en précisant les surfaces concernées reprises dans le tableau ci-après :

    « L'hectare semé en blé et seigle peut rapporter 7 hectol., en orge et avoine 9. Poulains, veaux et moutons. Deux moulins à grains. »[27]

    Davantage d’informations Village (en 1843), Surface totale (ha) ...
    Village (en 1843) Surface

    totale (ha)

    Labours Près Bois Vignes
    Tramont-Émy 391 167 21 177 0
    Tramont-Lassus 575 364 52 0 159
    Tramont-Saint-André 907 558 18 330 1
    totaux 1873 890 91 507 160
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    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[28]), les trois communes de Tramont (Emy, Lassus et Saint-André) était majoritairement orientées[Note 5] sur la production de bovins (pour le lait ou la viande) et la production porcine (auparavant sensiblement la même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 388 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en nette diminution depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est nettement réduit de 1110 à 701 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 8 (27 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 11 unités de travail[Note 7], (jusqu'à 28 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activité agricole s'était resserrée mais maintenue.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Nécropole de l'époque mérovingienne fouillée en 1966.
    • Église XVIIIe.

    Personnalités liées à la commune

    • Mgr Louis-Nestor Renault d (1872-1943), MEP, évêque titulaire d'Antiphrae (de), vicaire apostolique de Suifu (Yibin), Chine.

    Héraldique, logotype et devise

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    Mi parti de gueules au sautoir d'or accompagné de trois cailloux d'argent et en pointe d'un mont à trois coupeaux du même ; et de gueules à une colombe fondante d'argent tenant dans son bec la Sainte Ampoule d'or, accompagnée de trois cailloux d'argent.
    Détails
    Tramont-Émy est situé entre Tramont-Saint-André et Tramont-Lassus. Ce blason est la juxtaposition des blasons de ces deux localités.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes

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    Notes et références

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