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Tramont-Émy

commune française du département de Meurthe-et-Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Tramont-Émy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
Contexte

Les trois villages de Tramont sont implantés dans la vallée de la rivière de l'Aroffe, qui s'étire juste après sa source à Beuveuzin (Tramont-Lassus), jusqu'à sa confluence à Aroffe, après Tramont-Saint-André.

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Tramont, Saint-André, Emy et Lassus (ban communal).

Cette vallée appartient à un plateau relief qui la ceinture et configure l'hydrologie locale des différents ruisseaux, le territoire des trois communes est essentiellement arrosé par l'Aroffe, sauf Tramont-Emy qui reçoit les eaux du ruisseau du Grand-Pré[1].

D’après les données Corine land Cover, le ban communal des trois bourgs de 1 672 hectares comprend en 2011, plus de 50 % de terres arables et de prairies, près de 43 % de forêt et 8 % de surfaces agricoles diverses[2] :

Relevé des types d'occupation du sol d'après les données CLC.
Village Surface (ha) Forêt (en%) Surface Agriculture (en%) Surface Terres arables (en%) Surface Prairies (en%) Surface
Tramont-Saint-André 701 48,6 341 17,9 125 16,6 116 15,7 110
Tramont-Émy 398 53,7 214 0,5 20 45,8 182
Tramont-Lassus 573 27,4 157 23,6 135 49 281
totaux 1672 43% 711 8% 125 16% 271 34% 573

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Grand Pre et le ruisseau l'Aroffe[3],[Carte 1].

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Réseau hydrographique de Tramont-Émy[Note 1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Tramont-Émy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), prairies (45,8 %), terres arables (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Tramont-Enmey (1402) ; Tramon (1408) ; Tramont-en-Meix (1550) ; Tramont-Enmy (1719)[16].
Ce toponyme est d'origine latine, construit sur la préposition trans au-delà de ») et mons mont, montagne, colline ») ; soit « (village) au-delà de la montagne ou colline ». En ancien français, la préposition enmi voulait dire « au milieu de ». Il y a trois Tramont, et Tramont-Émy se trouve au milieu de deux autres Tramont, Tramont-Saint-André et Tramont-Lassus, trois communes voisines sur le même cours d'eau[17].

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Tramont (la vallée de l'Aroffe dans son relief).

Les graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe sont pour deux autres communes[18] :
Tramont-Lassus : Tramons-Lassus (1374) ; Tramont-Lasus (1719) ; Tramont-la-Sus (1756).
Tramont-Saint-André : Tramons adfontem (1335) ; Tramont-Lajux (1352) ; Tramont-la-Fonteinne (1402) ; Tramant-la-Jus ou Saint-André (1756).

L'examen du relief dans la zone des trois communes actuelles montre que cette implantation au creux d'une vallée encaissée (env. 350–400 m d'altitude) ceinturée par un plateau (altitude env. 450 m) avec des sommets autour de 480 à 495 m, explique facilement le nom commun aux trois villages Tramont.

Histoire

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Jules Beaupré cite Olry dans son répertoire archéologique en indiquant la découverte d’artefacts des époques gallo-romaines, voire ultérieures (Mérovingiens) sur le territoire des trois communes de Tramont :

« Olry mentionne quelques tumuli sur la côte du Châtelet, et des vestiges de constructions gallo-romaines. Nombreuses sépultures au Tombois, dans des carrières. Au lieudit Côte de Vicheray, beaucoup de débris de tuiles et de pierres calcinées ; au nord-ouest, longues jetées de pierres. »[19]

Les sources historiques concernant ces bourgs sont plutôt rares et Henri Lepage en a fait un résumé assez synthétique dans son ouvrage sur la Meurthe vers 1850 :

«Les trois villages de Tramont faisaient partie du domaine temporel du chapitre de la cathédrale de Toul, lequel y possédait des droits seigneuriaux, Tramont-Emy est mentionné dans plusieurs livres du XIVe siècle ; (actes de vente, de peu d'importance). Le nom de Tramont-Lassus, ne se trouve dans aucun ancien document. Quant à Tramont-Saint-André, anciennement Tramont-la-Jus, et en latin Trasmons ad fontem, il en est parlé dans une charte du mois d', par laquelle Roger de Marcey, évêque de Toul, déclare que Milon, chevalier de Battigny, a vendu au chapitre de la cathédrale ce qu'il avait à Tramant-la-Jus (quidquit habebat apud Trasmons ad fontem). Un autre titre, de 1362, fait mention du droit de morte-main auquel étaient soumis les habitants de ce village. On trouve, enfin, à la date du , une lettre par laquelle Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont, affranchit un nommé Jean Poiré, de Tramont (sans autre indication), et sa femme, venant demeurer à Houdreville, de tous traits, tailles et servitudes, moyennant une pinte de cire pesant trois livres, payable à la recette du comté. »[20]

Le 1870, l'état-major du maréchal De Mac-Mahon est à Tramont-Lassus et sa brigade à Tramont-Emy[21].

  • Musée gallo-romain et mérovingien dans le village.
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Politique et administration

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La mairie.
Davantage d’informations Période, Identité ...

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2022, la commune comptait 28 habitants[Note 4], en évolution de −9,68 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Davantage d’informations - ...
Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
103100106126129136134129130
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1161271161129592999987
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
788066625753515544
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
443337394834353431
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

Résumé
Contexte

H. Lepage donne dans sa notice sur les trois bourgs, quelques indications sur l'activité économique avant la Première Guerre mondiale, en précisant les surfaces concernées reprises dans le tableau ci-après :

« L'hectare semé en blé et seigle peut rapporter 7 hectol., en orge et avoine 9. Poulains, veaux et moutons. Deux moulins à grains. »[27]

Davantage d’informations Village (en 1843), Surface totale (ha) ...

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[28]), les trois communes de Tramont (Emy, Lassus et Saint-André) était majoritairement orientées[Note 5] sur la production de bovins (pour le lait ou la viande) et la production porcine (auparavant sensiblement la même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 388 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en nette diminution depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est nettement réduit de 1110 à 701 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 8 (27 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 11 unités de travail[Note 7], (jusqu'à 28 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activité agricole s'était resserrée mais maintenue.

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Nécropole de l'époque mérovingienne fouillée en 1966.
  • Église XVIIIe.

Personnalités liées à la commune

  • Mgr Louis-Nestor Renault d (1872-1943), MEP, évêque titulaire d'Antiphrae (de), vicaire apostolique de Suifu (Yibin), Chine.

Héraldique, logotype et devise

Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Voir aussi

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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