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Dans le domaine de l'écologie et de l'évolution, les « traits biologiques », « traits de vie » ou traits écologiques d'une espèce ou d'une communauté d'espèce sont des descripteurs biologiques et comportementaux quantitatifs (respiration, croissance, mode/rythme/stratégie de reproduction et alimentation) ou écologiques (préférendum de température, dureté, pH, etc.) étudiés aux échelles spatiales de l’habitat et du paysage. Un trait phénotypique désigne une variation d'un caractère phénotypique.
Ces traits d'histoire de vie sont un produit de la sélection naturelle (produit neutre ou constituant une réponse adaptative aux modifications et contraintes de l'environnement)[1].
Cette approche renvoie à la théorie des histoires de vie (Life history theory), qui en écologie, et dans le domaine de l'étude de la dynamique des populations, désigne l'ensemble de caractères impliqués dans la reproduction, la résilience et la survie des organismes (et éventuellement des espèces), et donc la contribution en termes de descendance. Cette notion fait intervenir des traits innés et éventuellement acquis, et fait appel à la notion de trade-offs (équivalent des « choix » stratégiques qu'une espèce peut faire dans l'allocation de ses ressources entre la croissance de l'individu et/ou du groupe et la survie de l'espèce).
Les « traits bioécologiques » d'une communauté d'espèce reflètent directement la diversité des niches écologiques de l'écosystème ; ils permettent donc d'évaluer la qualité bioécologique de cet écosystème. Ces traits, quand ils sont bien connus peuvent donc être utilisés ;
Pour les utiliser plus largement, il est nécessaire d'avoir une connaissance suffisante, et standardisée, classée des traits de vie ; On commence pour cela produire des bases de données de traits biologiques de d'organismes (végétaux, animaux...).
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