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Le tourisme dans le Centre-du-Québec est une des composantes de l’économie locale de la région administrative du Centre-du-Québec, dans la province de Québec au Canada.
La région reçoit chaque année plus de 900 000 visiteurs originaires du Québec, du reste du Canada, voire du reste du monde. Ces touristes dépensent plus de 204 millions de dollars canadiens par an en produits et services touristiques. Le Centre-du-Québec constitue un endroit apprécié par les petites et moyennes entreprises (PME), actives dans divers secteurs économiques. Depuis le XVIIe siècle, ses habitants exploitent de nombreuses terres fertiles en plus de profiter du potentiel industriel qu'offre la région.
La région touristique du Centre-du-Québec se situe entre les villes de Montréal et de Québec et est accessible par les autoroutes 20 et 55. Son territoire est situé dans les plaines du Saint-Laurent et des Appalaches au sud-est.
La région du Centre-du-Québec est une région administrative du Québec, située sur la rive sud du Saint-Laurent. Le Centre-du-Québec est traversé par les rivières Saint-François, Nicolet et Bécancour[réf. nécessaire].
Les principales autoroutes de la région sont les autoroutes 20 et 55, mais on retrouve aussi les 955 et 30. Les autres routes importantes sont les routes 116, 122, 132, 139, 143, 161, 243, 255 et 265.
La région touristique du Centre-du-Québec est composée de cinq municipalités régionales de comté (MRC) soit : Arthabaska, Bécancour, Drummond, L'Érable et Nicolet-Yamaska, ainsi que de 80 municipalités. Elle est devenue une région administrative indépendante le [réf. nécessaire].
Jusque dans les années 1920 exclusif à la haute bourgeoisie, le tourisme fait maintenant partie du quotidien. Dès le 20e siècle, grâce à plusieurs inventions telles le chemin de fer (ayant rendu beaucoup de régions du Québec plus accessibles), les hôtels, motels, pourvoiries et à plusieurs autres facteurs, l’accès au tourisme se démocratise. Durant les années 1920, le gouvernement québécois cherche à développer le tourisme avec en 1926, la publication de la première carte du réseau routier du Québec, une idée du ministre de la Voirie de l’époque, Louis-Alexandre Taschereau. Dès la Seconde Guerre mondiale, le Québec souhaite attirer une clientèle en provenance des États-Unis avec, entre autres, l’ouverture du premier bureau de renseignements touristiques à New York. Au cours des années 1940, le gouvernement entame une démarche de promotion des lieux touristiques et implante des kiosques d’information à plusieurs endroits stratégiques de la province. L’Expo 67 propulse Montréal et le Québec sur la carte du monde pour ce qui est des destinations touristiques majeures. Les touristes viennent désormais du Québec, des États-Unis ou même d’Europe. Dans les décennies suivantes, la popularité du Québec et de ses régions touristiques croît. De plus en plus d’associations naissent (par exemple l’association des hôteliers de la province de Québec, ou AHPQ) pour mener à terme des projets communs[réf. nécessaire]:
La région propose aux visiteurs cinq circuits pour visiter le Centre-du-Québec et maximiser le temps passé dans cette région. Voici les cinq circuits touristiques ainsi que quelques-uns des attraits proposés aux touristes.
Ce circuit s'étale sur 150 kilomètres et parcourt la MRC de Bécancour. Il est destiné aux personnes désirant faire du tourisme religieux et de visiter l'architecture des monuments.
Le Centre-du-Québec comporte plusieurs sites d'observation. On compte plus de 291 espèces d'oiseaux. Les ornithologues de partout dans le monde viennent au Centre-du-Québec pour y voir et comprendre l'habitat des oiseaux. Le site se trouve être la halte migratoire printanière de la sauvagine de l'est du Canada. L'endroit permet l'observation des oiseaux aquatiques[réf. nécessaire].
Les premiers chemins qui ont colonisé la région. Les routes 216 et 269 guident les visiteurs dans les contreforts des Appalaches[réf. nécessaire].
Dans la région des Bois-Francs, il est possible de visiter des fermes laitières de l'époque victorienne.
Ce musée regroupe la Maison historique de Wilfrid Laurier, où il est possible de voir une exposition permanente sur la vie des Laurier et des expositions à caractère politique et historique au premier étage. Le deuxième musée est l’Hôtel des Postes, qui présente quant à lui des expositions représentant la poste en ce temps et des expositions temporaires pour mettre en valeur les beaux-arts.
Cette région se nomme ainsi car Plessisville est la Capitale mondiale de l’érable[réf. nécessaire].
Les chemins Craig et Gosford ont été les premiers chemins, qui ont colonisé la région au XIXe siècle. Il est possible de découvrir l’histoire des municipalités d’Inverness, Saint-Pierre-Baptiste, Saint-Ferdinand ainsi que plusieurs autres. Il suffit de suivre les diligences pour en découvrir un peu plus sur l’histoire et le patrimoine de cette région.
Au Centre-du-Québec, l’agrotourisme est assez important. Il y a différentes érablières ou quelques vignobles où l’on peut visiter les plantations. De plus, il est possible d’aller visiter des vergers dans toute la région. Certaines fermes proposent des visites guidées thématiques[réf. nécessaire].
La région comporte de nombreux centres d’interprétation, musées, attractions, jardins ouverts à la visite:
Le Centre-du-Québec est une région comptant des événements et activités répartis tout au long de l’année. Drummondville et Victoriaville étant deux des villes les plus peuplées de la région, elles offrent à elles seules une grande partie de ces événements et festivals. On peut citer le Mondial des cultures, le festival de la poutine et le symposium des arts de Drummondville à Drummondville et le festival du blues, l’exposition agricole de Victoriaville et le festival des fromages fins à Victoriaville. Cependant, d'autres petites municipalités hébergent des événements, comme Sainte-Perpétue qui accueille un des plus gros festivals aux Québec, le festival du Cochon. Il existe aussi de plus petits événements, avec beaucoup moins de budget, par exemple le festival country de Durham-Sud ou encore le rendez-vous des véhicules verts au parc Marie-Victorin à Kingsey Falls (parc qui accueille plusieurs autres événements).
Le Centre-du-Québec dispose d'une infrastructure de transports complète. La route des antiquaires, le long de l’autoroute 20, compte plusieurs petites entreprises œuvrant dans l’achat et la vente d’antiquités.
Le vélo est omniprésent et les routes et pistes cyclables en témoignent. Voici les 3 principales :
Il y a plusieurs façons de se rendre dans la région. Les routes les plus empruntées sont les autoroutes (l’autoroute 20 pour les gens arrivant de l’est ou de l’ouest, et l’autoroute 55 pour ceux arrivant du nord ou du sud). Les routes secondaires, telles les routes 116 et 132 desservent également la région. Des services d'autocars existent également (par exemple les autobus Orléans Express et les autocars La Québécoise) ainsi qu'une ligne de train (une gare est située à Drummondville). Il y a également des centaines de kilomètres de pistes cyclables (dont une grande partie fait partie de la route verte) et plusieurs sentiers aménagés pour les véhicules tout-terrains (ou pour les motoneiges en hiver[25]).
La région compte plusieurs bureaux d’information touristique pour renseigner les visiteurs.
Dans la région, on répertorie environ 140 salles multifonctionnelles qui peuvent accueillir de 2 à 1300 personnes.
Année | Volume | Nuitées | Dépenses | Durée moyenne de séjour (Nuitées) |
Dépenses moyennes par séjour ($) |
Dépenses moyennes par nuitée ($) |
---|---|---|---|---|---|---|
2006[26] | 966 000 | 2 233 000 | 95 000 000 | 2,3 | 98 | 43 |
2007[27] | 906 000 | 1 869 000 | 86 000 000 | 2,1 | 95 | 46 |
2008[28] | 918 000 | 1 840 000 | 84 000 000 | 2,0 | 92 | 46 |
2009[29] | 810 000 | 1 613 000 | 138 000 000 | 2,0 | 170 | 86 |
2010[30] | 906 000 | 2 104 000 | 204 000 000 | 2,3 | 225 | 97 |
Tourisme Québec précise que ce sont des données fournies à titre indicatif et qu'il faut les utiliser avec réserve. |
Étant une région dite touristique, voici en chiffres le nombre et le pourcentage de visiteurs venant d’ici et d’ailleurs vivre et revivre des belles expériences à l’intérieur de notre territoire, et en complément, quelques statistiques sur les visites touristiques au Centre-du-Québec.
En se fiant aux statistiques précédentes, il est facile de remarquer que le pourcentage de touristes (particulièrement de l’extérieur du Québec) venant visiter la région est très faible.
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