Théophile Ferron, né le à Pré-Saint-Évroult (Eure-et-Loir) et mort le à Lyon, est un général de division et ministre de la Guerre français, médaillé militaire.
Théophile Ferron | ||
Nom de naissance | Théophile Adrien Ferron | |
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Naissance | Pré-Saint-Évroult (Eure-et-Loir) |
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Décès | (à 63 ans) Lyon 2e |
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Origine | France | |
Arme | Génie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1850 – 1894 | |
Commandement | 13e division d'infanterie (1886-1887) 34e division d'infanterie (1888-1889) 18e corps d'armée (1889-1893) Commandant en chef de l'armée des Alpes (1893-1894) |
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Conflits | Guerre de Crimée Conquête de l'Algérie Commune de Paris |
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Distinctions | Médaille militaire (1893) Grand Officier de la Légion d'honneur (1887) |
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Autres fonctions | Ministre de la Guerre (1887) | |
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Ministre de la Guerre en 1887, il commande ensuite un corps d'armée puis est commandant en chef de l'armée des Alpes de 1893 à 1894.
Né le à Pré-Saint-Évroult (en Eure-et-Loir), il est le fils de de Louis Jacques Ferron, cultivateur et marchand farinier, et de Marie Louise Elisabeth Le Brun.
Il intègre l'École polytechnique en 1850, et devient officier du Génie à l'issue de sa scolarité.
Lieutenant en 1854, il participe à la guerre de Crimée, puis sert en Algérie. Il est fait capitaine en 1857. De retour en métropole, il devient professeur d'art militaire à l'École d'application de l'artillerie et du génie à Metz.
Nommé directeur du Génie en Nouvelle-Calédonie en 1866, par décret impérial du , il est nommé chef de bataillon.
Rappelé en métropole en 1871, il participe à la répression contre la Commune de Paris.
Lieutenant-colonel en 1875 puis colonel en 1878, il est employé à Bourges comme directeur du Génie.
Promu général de brigade le , il est affecté au ministère de la Guerre comme sous-chef d'état-major général. À ce titre, il est nommé membre du Conseil d'État en tant que directeur d'administration dans un ministère.
Devenu général de division le , il est placé à la tête de la 13e division d'infanterie d'infanterie et des subdivisions de Bourg, Belley, Langres et Chaumont.
Ministre de la Guerre du gouvernement de Maurice Rouvier, du 30 mai au , le fait le plus marquant de sa courte carrière ministérielle est la mutation en Auvergne imposée à son prédécesseur au ministère, le turbulent général Georges Boulanger.
Il est élevé au rang de grand officier de la Légion d'honneur le .
Ferron commande ensuite à partir de mars 1888 la 34e division d'infanterie à Toulouse.
En février 1889, il est nommé au commandement du 18e corps d'armée à Bordeaux
En 1893, il est nommé inspecteur d'armée et devient commandant en chef de l'armée des Alpes. Il est décoré de la médaille militaire le de la même année.
Il est membre du Conseil supérieur de la guerre, lorsqu'il décède victime des suites d'une chute de cheval, le à Lyon[1]. Son corps est transporté par train à Paris et ses obsèques ont lieu le en l'église Sainte-Clotilde.
Le général Coiffé le remplace au Conseil supérieur de la guerre et au commandement de l'armée des Alpes.
Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages techniques concernant son arme d'appartenance, le Génie.
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