Thomas-Marie Royou

abbé, journaliste politique, fondateur de "L'ami du roi" De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Thomas-Marie Royou

Thomas-Marie Royou, né le à Quimper et mort le [1] à Paris, connu sous le nom d’abbé Royou, est un professeur de philosophie qui s'illustra comme journaliste.

Faits en bref Naissance, Décès ...
Thomas-Marie Royou
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Biographie
Naissance
Décès
(à 49 ans)
Paris
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Fratrie
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Biographie

Il est connu avant la Révolution française comme adversaire du parti philosophique au sein de l'Année littéraire dirigé par Élie Fréron, dont il est le beau-frère.

En 1776, au décès de son beau-frère Elie Fréron, il prend en main la direction de l'Année Littéraire, que son neveu Louis-Marie Stanislas Fréron trop jeune ne pouvait assurer.

L'abbé Royou fut journaliste au Journal de Monsieur dont l'Académie obtint la suppression, en 1783, pour un compte-rendu de séance irrespectueux.

À la Révolution, en 1790, avec Galart de Montjoie, Julien Louis Geoffroy et Jacques Corentin Royou, son frère, il fonde L'Ami du roi, un organe ultraroyaliste – sans doute le plus important. Il y écrit des articles très appréciés dans les milieux contre-révolutionnaires.

Le , un décret supprime l'Ami du roi ; l'abbé Royou est accusé d'abus de liberté de presse et traduit devant la Haute Cour. Malade, l'abbé se cache et meurt peu après.

Il est le frère de l'historien Jacques-Corentin Royou.

Publications

  • Le monde de verre réduit en poudre ou Analyse et réfutation des Époques de la nature de celle de M. le comte de Buffon, Paris, 1780[2]
  • Étrennes aux beaux-esprits, 1786[3]

Notes et références

Voir aussi

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