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film de Hirokazu Koreeda, sorti en 2017 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
The Third Murder (三度目の殺人, Sandome no satsujin ) est un film de procès dramatique japonais écrit et réalisé par Hirokazu Kore-eda, sorti en 2017.
Titre original |
三度目の殺人 Sandome no satsujin |
---|---|
Réalisation | Hirokazu Kore-eda |
Scénario | Hirokazu Kore-eda |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Fuji Television Network Amuse GAGA Corporation |
Pays de production | Japon |
Genre | Drame |
Durée | 124 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Un homme d'une soixantaine d'années, Misumi, tue le patron qui vient de le licencier sur les berges d'un fleuve, puis brûle son corps.
Emprisonné, il est défendu par l'avocat Shigemori, aidé de deux collaborateurs. Le père de Shigemori, juge, a sauvé Misumi il y a trente ans, alors qu'il était déjà accusé de meurtre, en le condamnant à la prison et non à la peine de mort.
La tâche des avocats est compliquée par l'étrangeté du prévenu, qui modifie plusieurs fois sa version des faits. Il accorde même un entretien à un journaliste, affirmant que le meurtre lui a été commandé par la femme de son patron.
Shigemori découvre que Misumi a rencontré plusieurs fois Sakie, jeune lycéenne et fille de son patron, sans comprendre pourquoi. Il doit en même temps faire face au comportement difficile de sa propre fille, qui souffre d'être délaissée.
Le procès commence. La défense plaide coupable, en affirmant que la culpabilité repose en premier lieu sur l'épouse de la victime : l'avocat espère ainsi éviter la peine de mort à son client.
Or Sakie vient voir les avocats et leur raconte que son père l'a violée de nombreuses fois depuis l'âge de 14 ans ; elle pense que Misumi l'a tué pour la protéger et se dit prête à témoigner en sa faveur.
Shigemori va voir Misumi dans la prison. Celui-ci change une nouvelle fois sa version des faits et déclare désormais qu'il n'a pas tué son patron : il lui a seulement pris son portefeuille en le faisant chanter pour une affaire de contrefaçon.
Le procès reprend et la défense plaide désormais non coupable. Cela ne sauve pas Misumi, qui est condamné à mort par un juge pressé d'en finir.
Shigemori, qui a le sentiment d'avoir échoué dans sa mission, va voir encore une fois Misumi en prison. Il expose à Misumi son hypothèse qu'il s'est déclaré innocent afin d'éviter à Sakie de raconter en public son passé douloureux. Misumi, comme à son habitude, ne donne aucune réponse claire. Shigemori est désemparé.
The Third Murder est sélectionné en compétition officielle et projeté le à la Mostra de Venise[1],[2], avant la sortie nationale au Japon, le .
En France, il sort le .
Site | Note |
---|---|
Metacritic | 68/100 |
Rotten Tomatoes | 84% |
Allociné |
Périodique | Note |
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Télérama |
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,6/5, et des critiques spectateurs à 3,6/5[3].
Pour Jean-François Rauger du Monde, « le nouveau film de Kore-eda est tout autant une austère réflexion sur l'éthique et la justice qu'une interrogation proprement métaphysique sur la notion de culpabilité elle-même. Le meurtre est-il justifiable ? Le Mal est-il toujours absolu ? La dimension un peu démonstrative et rhétorique de The Third Murder est compensée par l'intense interprétation de Koji Yakusho. »[4].
Pour Samuel Douhaire de Télérama, « à partir d'un fait divers sordide, Hirokazu Kore-eda parvient à insuffler, par petites touches, de la délicatesse et même de la tendresse dans son récit si noir. Il signe, contre toute attente, l'un de ses films les plus émouvants. »[5].
Pour Olivier Lamm de Libération, « Le prolifique cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda signe un thriller sombre et complexe dans lequel il tente un nouveau rapport à l’image. [...] Assez peu engageant dans sa facture de polar télé et ses discours ambigus assénés ici ou là sur l'éventuelle pertinence de la peine de mort, The Third Murder n'en reste pas moins le film le plus complexe et retors de Kore-eda depuis Nobody Knows, en 2004 – et à ce titre, si ce n'est le plus plaisant, l’un de ses plus intéressants. »[6].
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